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94. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

En les exhortant à célébrer spirituellement le sabbat ou le dimanche, il met les danses au nombre des actions qu’on doit particulièrement éviter en ce saint jour […] Après donc qu’on eut bien pleuré de part et d’autre, je finis plein d’espérance de les ramener. » Si les églises avoient aujourd’hui un nombre de ministres aussi saints et aussi zélés que S. […] Pour marquer en détail quelques-uns de ces autres maux, le concile ajoute que « par ces funestes divertissemens par lesquels le diable attire les ames, beaucoup de fidèles sont détournés des Offices divins, de la prière, des saintes lectures et de l’assistance aux instructions, particulièrement nécessaires à ceux qui sont dans l’ignorance de la religion, dont le nombre n’est que trop grand, et des autres exercices de piété par lesquels les jours particulièrement consacrés à Dieu doivent être sanctifiés : Iis ipsis diebus fideles plerosque nefariis istis blanditiis satanæ illectos, à divinis officiis religiosis, supplicationibus lectionibusque sacris abduci, avertique rudes à percipiendis fidei rudimentis aliosque ab aliis christianæ pietatis, in quo eo tempore religiosè incumbendum est, abstrahi et amoveri  ».

95. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Nous arrivons au nombre d’une trentaine (d’autres s’étant joints à nous) à la petite porte sombre par où sortent les artistes. […] Fiori, ne me produisait qu’à l’essai, pour un petit nombre de représentations. Je n’étais jamais malade, mais j’avais besoin de ménagements, je n’avais pas fini ma croissance et quand j’avais dansé huit ou dix fois de suite, on me prescrivait un nombre égal de jours de repos.

96. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre première. » pp. 8-13

Les Italiens sont à cet égard bien plus sages que les Français ; mais à défaut de graveurs il y a un grand nombre de copistes, tous musiciens ; et comme il paroît toutes les années soixante opéras nouveaux, les copistes voyagent, correspondent entre eux, font des échanges, et n’écrivent que les Ariettes, les Duo, les grands Récitatifs avec accompagnemens, les Cavatines, les Trio, les Quatuors, les Finales, c’est à dire, tous les morceaux qui ont été vivement applaudis par le public, et qui portent avec le caractère de la nouveauté, l’empreinte du goût et le cachet brulant du génie.

97. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

L’Oratorio d’Hayden, intitulé la création du monde fut donné sur le théâtre de l’opéra ; cet ouvrage rempli de science et de goût, de beautés musicales et imitatives, étonna par l’abondance et la richesse des plus savantes combinaisons ; mais il ne fut bien apprecié que par les connoisseurs, et malheureusement ils sont en petits nombre.

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