. — Un mot d’une fille pauvre. — Le corset et la liberté. — Sommes-nous réellement heureuses ? […] IV Une fille sans trousseau m’a dit un mot puisé peut-être dans un détail trop prosaïque, mais profondément significatif. […] et, en grattant un peu notre luxe, n’y trouve-t-on pas souvent le mot : misère ? […] On aurait pu croire que leur imagination avait dit son dernier mot.
Les mots pleuvaient, — C…, fort spirituel, — l’est-il toujours ? […] III Le mot fut sur-le-champ acclamé… C*** s’en alla prendre un verre de champagne et, m’en versant quelques gouttes sur la tête. — Marguerite, me dit-il solennellement, tu viens de créer un mot qui fera fortune, et dont le besoin se faisait généralement sentir. […] Il est parfaitement juste que ce mot t’appartienne à jamais.
Le goût de la cantate aussi-bien que le mot, nous est venu d’Italie. […] La formation des mots succéda à ce premier langage. […] Lorsque les enfants viennent à exprimer leurs sensations par des mots, ils ne sont entendus que des gens d’une même langue, parce que les mots sont de convention, et que chaque société ou peuple a fait sur ce point des conventions particulières. Ce chant naturel dont on vient de parler, s’unit dans tous les pays avec les mots : mais il perd alors une partie de sa force ; le mot peignant seul l’affection qu’on veut exprimer, l’inflexion devient par là moins nécessaire, et il semble que sur ce point, comme en beaucoup d’autres, la nature se repose, lorsque l’art agit. […] Lorsque les mots furent trouvés, les hommes qui avaient déjà le chant, s’en servirent pour exprimer d’une façon plus marquée le plaisir et la joie.
Ce seul mot aurait donné à Boileau l’idée d’un genre, et cette idée une fois aperçue, sa sagacité et le désir qu’il avait d’être juste, auraient fait le reste. […] Par ce peu de mots on a une esquisse de l’opinion qu’on s’était formée dans la Littérature Française de Quinault et de Lully.