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8. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Cette Princesse flattée de l’hommage de Jarbe, reçoit les présens qui lui sont offerts ; mais elle lui donne à entendre qu’elle ne peut accepter le don de son cœur, et que sa liberté lui est plus chère que toutes les couronnes de l’univers : Cependant en dédaignant les vœux de ce Roi, elle fait sentir à Enée que lui seul règne sur son ame, et qu’elle lui sacrifie avec plaisir un double trône, sur le quel elle est la maîtresse de monter. […] Enée et Jarbe, montés sur de superbes coursiers, suivent le char de Didon ; ces deux princes sont accompagnés par une suite nombreuse qui forme différens quadrilles opposés l’un à l’autre par le costume, mais dont la richesse et l’élégance éclatent également. […] Ce héros est prêt à monter sur son vaisseau, lorsque Didon, avertie de sa résolution paroît.

9. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Nous étions arrivés au bas d’une colline et les chevaux s’apprêtaient à la monter aussi vite que possible. Il me dit : — Retenez-les, il faut qu’ils prennent de l’âge avant de savoir qu’on ne monte pas une côte au galop.

10. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 1er janvier 1923. Carte de visite. »

Nous souhaitons encore que les créations en souffrance comme celle de Cydalise, qui compte six mois de répétitions, souvent inutiles car interrompues, comme celle de Padmavati toujours dans les limbes, soient réalisées dans le plus bref délai ; que les reprises faciles à effectuer comme celle des Deux Pigeons, si attendus, ne languissent pas infiniment ; que la 400e de Coppélia, petit chef-d’œuvre français dont le succès est inépuisable, serve d’occasion pour renouveler décors et costumes et pour nous rendre le troisième acte arbitrairement coupé ; qu’on maintienne au programme Castor et Pollux, qui appartient au fond national, impérissable ; qu’on ne laisse pas à l’étranger la gloire d’avoir monté avant l’Opéra des œuvres telles que la Valse de Ravel.

11. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

La musique se condense dans ma poitrine et me monte au cerveau comme les fumées du champagne. […] Il me faut le mouvement, le bruit, le vacarme, c’est comme un frémissement qui me monte des pieds à la tête.

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