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12. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76

Dès ce moment on se défia de lui et on cessa de l’aimer. […] Dans ma première, je vous entretiendrai du moment présent.

13. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du samedi 18 avril 1671 »

À l’Ouverture, on est surpris De voir le Quartier de Paris, Le plus riant qui s’y découvre, Savoir le beau Quartier du Louvre : Et l’on ne l’est pas, encore, moins, Au dire de tous les Témoins, D’ouïr certaine Symphonie, Qui, sans nulle Cacophonie, Ouvre le Prologue charmant, Qui se fait, au même moment, Dessus cette superbe Scène, Par la Nymphe de nôtre Seine, Avec Vertumne, Dieu Latin, Qui vient, par un noble Dessein, Divertir notre auguste Sire, Et le faire, tant soit peu, rire, Lui retraçant, en Vision, Par agréable Illusion, Son Hymen, que la Fable prône, Avec la Déesse Pomone. […] Car l’on ne saurait bien d’écrire Ces Prodiges que l’on admire, Ces magnifiques Changements Qui se font à tous les moments, Ces vols surprenants, ces Machines Qui passent, presque, pour divines, Ces chœurs de Musique, ces Airs, Et cent autres Charmes divers, Qui font passer ce grand Spectacle, Quoi qu’un simple Essai, pour Miracle.

14. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « A SON ALTESSE SÉRÉNISSIME, » pp. -

Que ne puis-je, Monseigneur, vous consacrer dès ce moment mes foibles talents, & vous assurer du zele & du profond respect avec lesquels je serai toute ma vie, MONSEIGNEUR, de Votre Altesse Sérénissime, Le très-humble, très-obéissant, & très-dévoué serviteur, Noverre.

15. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IX, alexandre dumas » pp. 98-

Poulle m’apprit une phrase française que je devais dire lorsque Dumas me tendrait la main : « Je suis très contente de serrer votre main. » Et, comme de raison, lorsque le moment fut arrivé, je dis la malheureuse phrase tout de travers. […] A partir de ce moment il y eut une grande amitié, une grande sympathie entre nous, bien que nous ne puissions pas arriver à nous entendre. […] Juste à ce moment le comte Primoli fit un instantané de nous, instantané que je n’ai jamais eu le plaisir de posséder.

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