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75. (1921) Une dernière étape des « Ballets russes ». La Belle au Bois Dormant pp. 227-231

Diaghilev aurait-il, en montant un ballet de la plus pure essence classique et qui date de 1890, fait œuvre d’archéologue, un essai de reconstitution, d’exhumation d’un art suranné et désuet, une « restauration de la maison Romanoff » comme opinait narquoisement à la générale quelque mauvais plaisant ?

76. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

C’est la sorcière qui jette les mauvais sorts, c’est elle qui ouvre la porte aux mauvais rêves, c’est elle qui dérange toujours quelque chose au bonheur des gens heureux ; quand elle passe, la fleur s’affaisse sur sa tige, l’oiseau arrête son chant commencé ; la jeune fille pâlit, le jeune homme le plus hardi veut en vain cacher sa pâleur ; la jeune mère, d’un geste convulsif, presse son enfant sur son cœur : elle est l’ennemie acharnée de la beauté, de la jeunesse.

77. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

La danse est en effet un art difficile, et qui ne peut pas être apprécié par tout le monde ; car nous voyons très souvent de mauvais sauteurs « plaire à un public aveuglé par des tours de force, par des gambades et par de ridicules pirouettes » ; tandis qu’un véritable danseur, qui danse en suivant toutes les règles, qui se dessine avec sentiment, avec intelligence, avec grâce, et qui donne de l’âme, de l’expression à ses mouvements, à ses pas, de la souplesse et une délicate légèreté à sa danse en général, ne produit de vives sensations que sur les gens de goût, les seuls (en trop petit nombre malheureusement) qui puissent bien sentir tout ce qu’il vaut.

78. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

Mais, chez elle, comme chez les diplomates, il paraît, les réactions sont toujours mauvaises.

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