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4. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 juin. Les ballets de Loïe Fuller. »

Il y a encore le poème du feu où les voiles embrasés par la lumière rouge affectent les formes de la flamme, ou bien cette marche de Tannhauser où l’envolée des amples et légers manteaux suggère une atmosphère d’exaltation et de royale grandeur. Tout ce qui est danse, ou plutôt marche et course rythmée, chez les élèves de Fuller est quelconque.

5. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXII. Des Piroüettez. » pp. 148-152

Ainsi je suppose que vous deviez le faire du pied droit, & que vous ne deviez tourner qu’un quart de tour à la droite, il faut plier sur le gauche le droit en l’air ; & à mesure que le genou gauche se plie, la jambe droite en l’air marche en formant un demi cercle, puis posant la pointe de son pied derriere la jambe gauche à la troisiéme position, pour se relever sur les deux pointes, ce qui vous fait tourner un quart de tour au lieu que si vous voulez tourner un demi tour, il faut poser la pointe du pied plus croisé jusqu’à la cinquiéme position ; ce qui fait qu’en vous élevant vous tournez un demi tour. […] Premierement, à ce Piroüetté où le corps n’est posé que sur un seul pied, le plié doit estre pris très-doucement le corps entierement posé sur la jambe qui plie, parce que celle qui marche ce n’est que la pointe qui pose à terre, & qui sert pour ainsi dire de guide au corps pour se tourner autant qu’il le doit être, & lorsque vous vous relevez ce doit être avec la même douceur que vous vous êtes plié : ainsi les mouvemens doux sont toûjours les plus gracieux & sont plus agréables.

6. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Plan. du ballet d’alexandre. » pp. 219-222

Alexandre au comble du bonheur s’éloigne d’elle avec peine, et va poursuivre sa marche victorieuse. […] Au sortir d’un festin magnifique, Alexandre marche au temple, pour consacrer par la religion son aillance avec la belle Stalira.

7. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Il est dévancé par ses principaux officiers ; Campaspe marche à sa droite ; elle est voilée ; ses femmes la suivent. Ephestion, favori de ce Prince, marche à la gauche. […] Honteux de lui-même il brise ses crayons, il jette loin de lui sa palette et ses pinceaux et renverse son chevalet, il marche, il s’agite ; tout annonce en lui le désordre de ses sens. […] Le théâtre représente une galerie du palais d’Alexandre ; dans le fond paroît un trône élevé sur plusieurs marches.

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