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140. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Il n’était plus temps de faire comparoir Arioste, Torquato Tasso, Dante, Virgile, ni même Châteaubriand, Victor Hugo, et Odry, l’Homère de la maréchaussée, pour leur demander compte de l’absence de la note sympathique qui manque à la première gamme de leurs chants. […] Il faut qu’il renonce forcément à continuer l’œuvre de saint Jean le faiseur de chrétiens ; il est réduit au liquide avec lequel instrumentait l’Église primitive : les fonds baptismaux vont lui manquer ; les Lorettes ont fui. […] Mais les faits positifs nous manquent, nous demandons le dépôt aux renseignements.

141. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Il m’a coûté de grosses sommes : on ne saurait croire les grosses sommes qu’il m’a coûtées, car il n’avait qu’à écrire sur un billet ce qu’il voulait avoir, et il l’obtenait immédiatement ; mais depuis qu’il n’est plus, je sens bien ce qui nous manque, et je donnerais volontiers trois fois ce que j’ai dépensé, si je pouvais le rappeler à la vie. » Enfin l’empereur François, qui pourtant ne l’aimait pas, se décida vers la fin de sa vie à porter son traitement à 8 800 florins. […] L’expression de sa physionomie était intelligente, mais le regard manquait de fermeté. […] « Eh bien, disait la princesse Léontine, je vous déclare que, si vous voulez maintenant encore vous changer en femme, je serai demain votre amoureux. » Et Gentz de répliquer : « Je vous suis très reconnaissant de ce compliment ; il me démontre que si une femme ou une jeune fille était assez folle pour me permettre, en ma qualité actuelle d’homme, de l’aimer malgré mes années, vous lui pardonneriez cette folie, surtout si je n’exigeais point qu’elle m’aimât en retour. » Tout le monde répondit : « Naturellement. » Cette allusion à Fanny Elssler eût été un manque de tact, si Gentz n’avait été amené à la faire par ses hôtes eux-mêmes qui avaient, les premiers, effleuré ce sujet, en termes d’ailleurs très délicats et très bienveillants.

142. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Un ancien Roi d’Arcadie avoit ordonné qu’on célébrât une fête annuelle, mêlée de jeux et de danses, dans la quelle le Berger le plus beau, le plus leste et le plus adroit seroit couronné des premières roses du printems : ce jour étoit arrivé ; l’Amour inspiré par les Graces, trouve qu’il manque quelque chose à cette institution, que la beauté y est oubliée et que c’est une injustice qu’il faut réparer ; il ordonne donc qu’à l’avenir la plus belle des Bergères recevra une couronne de roses de la main du Berger, qui aura remporté le prix accordé à l’élégance, à l’adresse et à l’agilité.

143. (1936) Philosophie de la danse

Je ne veux pas entrer dans ces questions, qui, très connues et sans difficulté, dans la pratique, me paraissent manquer jusqu’ici d’une théorie satisfaisante ; comme il arrive d’ailleurs, en toute matière où le temps est directement en cause.

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