Au rapport de Juan Christoval Calvete (qui a fait une relation du voyage de Philippe II. roi d’Espagne, de Madrid à Bruxelles, qu’on va traduire ici mot à mot), dans une procession solennelle qui se fit dans cette capitale des Pays-Bas en l’année 1549, pendant l’octave de l’Ascension, sur les pas de l’archange saint Michel, couvert d’armes brillantes, portant d’une main une épée, et une balance de l’autre, marchait un chariot, sur lequel on voyait un ours qui touchait un orgue : il n’était point composé de tuyaux comme tous les autres, mais de plusieurs chats enfermés séparément dans des caisses étroites, dans lesquelles ils ne pouvaient se remuer : leurs queues sortaient en haut, elles étaient liées par des cordons attachés au registre ; ainsi à mesure que l’ours pressait les touches, il faisait lever ces cordons, tirait les queues des chats, et leur faisait miauler des tailles, des dessus, et des basses, selon les airs qu’il voulait exécuter.
Rien n’y fit ; la maîtresse de maison appuya la supplication des amis, et Fanny Elssler se leva de son fauteuil.
Si la Lorette est dans une stalle de balcon au théâtre et qu’elle aperçoive à l’orchestre son Arthur regarder langoureusement les actrices, la Lorette se lève et s’écrie : Adolphe, aurez-vous bientôt fini de lancer votre prospectus aux actrices ?
Au signal qui fut donné, les chaloupes de remorque levèrent les rames, soutenant seulement de la chaloupe de devant, pour tenir les autres en ligne. […] Le mardi 3 Novembre, une triple salve de l’artillerie et des boîtes annonça le lever de Sa Majesté ; après la messe, elle descendit pour se rendre à l’amphithéâtre qui avait été dressé dans le parc, où S.