Enfin ma correspondante me porte le coup de grâce en adjoignant malignement à sa missive le tracé d’un relief de Sakkarah.
Pour l’Amour, c’est un petit Ange Qui vaut un excès de louange, Et c’est, pour vous le dire, enfin, La jeune, et mignonne Turpin, Qui par sa voix, et par sa grâce, Tous les autres Chantres, surpasse.
Une écuyère ou une danseuse possède seule de ces grâces d’Etat. […] Ouvrez l’Evénement du 13 février 1882, vous y lirez : « Mademoiselle Bernay, aimable personne. — Très simple et très rangée. — Excellente mère de famille, » Ouvrez, enfin, le Plutarque des Dames, ou Etrennes aux Oisifs, publié, en l’an de grâce 1831, par Paul Domère, libraire, rue du Cimetière-Saint-André-des Arts ; vous y rencontrerez, à l’adresse de mademoiselle Marsolier, « élève de Terpsychore à l’Académie royale de musique », ce couplet qui pourrait, à bon droit, s’appliquer également à mademoiselle Bernay. […] Mademoiselle Grandjean Toujours de celles grâce auxquelles on pourra graver l’inscription suivante sur le fronton de l’Opéra : aux femmes fécondes la patrie reconnaissante. […] Toutes ces qualités, par malheur, semblent acquises au détriment des dons, au prix des grâces de l’enfance.
Mais on entre en mariage pour les éteindre… Et il n’y a pas de doute que ce n’aient été les pratiques du diable d’introduire là les danses, afin que l’ordonnance de Dieu fût violée, la sanctification du mariage changée en souillure et en malédiction, et qu’on vît naître d’une chose bonne, toutes sortes de maux… Il faut que toutes ces méchantes coutumes disparoissent ensemble du milieu de nous, et que nous rendions l’institution de Dieu sainte en son entier, de peur qu’il ne se courrouce, et que ce qu’il nous avoit donné pour remède, il ne le convertisse lui-même en punition, comme il n’arrive que trop souvent en de pareilles fautes… Jésus-Christ assista aux noces à Cana avec ses disciples : il sera aux nôtres avec toute l’abondance de ses grâces, si nous voulons ; mais qu’il nous souvienne toujours de la sentence de saint Jean Chrysostôme : Là où sont les menétriers et les danses, Jésus-Christ n’y est point. En un mot, les noces ne sont point un théâtre de folie et de turpitude, mais une solennité sainte d’une chose sacrée, pour mener la vertu, la modestie, la chasteté, l’honneur, Dieu même avec toutes ses grâces dans la maison des époux. » Que répondront au jour du jugement à Dieu, tant de chrétiens qui connoissent si peu la sainteté du mariage, et qui, y entrant sans aucune vue de servir Dieu et sans le moindre sentiment de piété, célèbrent leurs noces d’une manière toute païenne, lorsque Jésus-Christ leur opposera ce qu’en ont écrit les docteurs protestans dont je viens de rapporter les paroles, et qu’il leur reprochera que dans le sein même de l’Eglise, ils ont moins sainement pensé des choses de la Religion et de la sainteté de nos sacremens, que des hommes qui avoient le malheur d’en être séparés par l’hérésie, et qui ne regardoient point la célébration du mariage comme un vrai sacrement ?