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72. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Je n’étais jamais malade, mais j’avais besoin de ménagements, je n’avais pas fini ma croissance et quand j’avais dansé huit ou dix fois de suite, on me prescrivait un nombre égal de jours de repos. […] » Le public ne s’était aperçu de rien ; la pièce continuait, et je dus la finir sans avoir conscience de ce que je faisais. […] Enfin, la pièce finie, je cours au foyer et j’y trouve le blessé immobile et pâle comme s’il était mort, étendu sur un divan.

73. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

Les belles proportions de sa taille, la noblesse de sa figure, l’harmonie enchanteresse de ses mouvemens, et le fini précieux d’une exécution d’autant plus étonnante qu’elle étoit toujours facile, et que les éfforts du corps étoient sans cesse dérobés par les graces ; tant de perfections réunies lui obtinrent le plus brillant succès tant à la cour qu’à la ville.

74. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Léon Pillet exige les 60 000 francs de dédit, il ne reste plus à Mlle Fanny qu’à envoyer sa démission à l’Opéra, que tout sera à jamais fini entre elle et l’administration, etc., etc. » ; tantôt c’étaient des menaces, tantôt des cajoleries. […] Des applaudissements nourris annoncèrent que l’on finissait par rendre justice au talent, quelle que fût sa nationalité. […] Huée, sifflée, elle s’aperçut que sa royauté était finie en Italie et s’enfuit précipitamment devant l’orage. […] Elle était décidée à finir en beauté. […] Elle se mit à sa recherche dans les hôpitaux d’Allemagne et finit par le découvrir à Dusseldorf.

75. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Elle devint toute pâle, mais je n’avais plus le choix et c’était le seul moyen d’en finir, même si cela devait briser mon cœur qui battait si fort que je le crus sur le point d’éclater. […] J’avais fini.

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