L’abbé de Saint-Albin, fils de Philippe d’Orléans et de mademoiselle Florence, — et inscrit sous le nom de Cauche, valet de chambre du prince, — occupa le siège de Cambrai.
L’Arc-en-ciel fils du Soleil.
C’est sur les noirs autels de l’avarice que des pères cruels immolent eux-mêmes leurs fils, leur postérité, et peut-être des citoyens qu’on aurait vu quelque jour la gloire et l’appui de leur patrie.
Sur cette somme, la famille Lulli avait à elle seule une pension de dix mille livres, dont la veuve du célèbre compositeur touchait un tiers, dans lequel son fils aîné avait un quart ; les deux autres tiers étaient partagés entre trois personnes. […] L’Opéra qui avait chanté la Marseillaise, l’Opéra qui avait porté en triomphe le buste de Marat, l’Opéra qui avait traîné le char de Napoléon-Trajan, l’Opéra qui avait interrompu ses chants et son récitatif pour célébrer la naissance du fils de l’empereur et lire les bulletins de la Grande armée ; l’Opéra vint avec des fleurs nouvelles, des palmes fraîches et des flatteries usées, au devant des souverains alliés ; puis pendant les Cent jours son orchestre exécuta encore la Marseillaise ; puis après Waterloo, comme il l’avait déjà fait en 1814, il représenta, pour Alexandre de Russie, François d’Autriche et Guillaume de Prusse, le Triomphe de Trajan ; puis dans la Caravane, en regardant Wellington, Schwartzenberg et Blücher, il s’écria : « La victoire est à vous !