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6. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

« Il faut entièrement abolir la coutume irréligieuse qui s’est introduite aux fêtes des saints, que les peuples, au lieu d’assister à l’Office divin, emploient le temps à des danses et à de mauvaises chansons ; ce qui fait que non-seulement ils se nuisent à eux-mêmes, mais ils troublent encore par le bruit qu’ils font, la piété des chrétiens plus religieux. » Le concile recommande aux ministres du Seigneur et aux juges séculiers d’employer tous leurs soins pour bannir ce désordre de toute l’Espagne. […] Le concile d’Aquilée, tenu en 1596, porte en termes formels : « Le temps des jours de fêtes doit être employé à écouter les prédications, et à assister à la sainte Messe et aux divins Offices, et non pas à des festins : beaucoup moins encore doit-on, après qu’on a dîné, employer aux danses et aux jeux un temps destiné â assister à l’office du soir, pour y louer Dieu d’un même cœur et d’une même bouche : Multò minùs peracto prandio ad saltationes et lusus déclinandum.

7. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

C’est alors que parurent ces grands Ballets, qu’on employa dans les Cours les plus galantes, pour célébrer les Mariages des Rois, les Naissances des Princes et tous les événements heureux qui intéressaient la gloire ou le repos des Nations. […] Les Anciens, qu’un goût exercé guidait toujours dans leurs Spectacles, avaient eu une attention singulière à employer des Symphonies et des Instruments différents, à mesure qu’ils introduisaient dans leurs Danses des caractères nouveaux : ils s’appliquaient avec un soin extrême, à bien peindre les mœurs, les âges, les passions qu’ils mettaient en Scène.

8. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Renaud et Armide. Ballet héroïque » pp. 99-108

C’est en vain qu’Ubalde emploie les remontrances pour l’éloigner des charmes qui séduisent sa raison, il n’écoute rien ; Lucinde l’engage à. suivre ses pas ; mais au moment où il se dispose à l’accompagner, Ubalde secoue la baguette d’or ; la fausse Lucinde disparoît, l’illusion cesse, et le chevalier, honteux de cet instant d’égarement, se retire avec Ubalde, en se reprochant sa crédulité et sa foiblesse. […] Armide emploie tout ce que l’art et la coquéterie peuvent avoir de séduisant, lorsqu’elle est accompagnée par les Graces. […] Ses amis, honteux de sa foiblesse, emploient de leur côté tout ce qui peut le ramener à son devoir : ils l’arrachent des bras d’Armide, à la quelle il fait les plus tendres adieux.

9. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VI. De la Danse des Funérailles. »

Aussi les Anciens qui suivaient dans les Arts les idées primitives, ne se contentèrent pas de la faire servir dans les occasions d’allégresse, ils l’employèrent encore dans les circonstances solennelles, de tristesse et de deuil.

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