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117. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XV. » pp. 150-159

Ce sont de jolis tableaux de chevalet ; ils ne demandent point un grand cadre ; mais ces sujets ne peuvent s’étendre sans le secours des épisodes. […] Ce genre ne demande que des teintes légères propres à peindre l’amour.

118. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Mais je demande si, sauter de joie est la même chose que danser ? […] Avant que de répondre aux amateurs et aux défenseurs des danses, qui veulent se prévaloir de cet exemple, je leur demanderai s’ils ont autant remarqué tout ce qui est dit dans l’histoire de ce saint roi pénitent, des différens caractères si admirables de sa pénitence, qu’ils ont remarqué sa danse ; et s’ils sont autant touchés des gémissemens qu’il poussoit sans cesse, et des larmes qu’à la vue de ses péchés il répandoit toutes les nuits si abondamment, que son lit en étoit tout trempé, qu’ils sont touchés de le voir danser devant l’arche du Seigneur ? […] Mais, dit-on, en accordant qu’il n’y a dans les saintes Ecritures rien qui autorise absolument les danses, ne peut-on pas raisonnablement demander à ceux qui défendent avec tant de sévérité de chercher ce dangereux divertissement, pourquoi, si elles sont si dangereuses, Jésus-Christ et les Apôtres n’ont rien dit positivement d’un si grand péril et d’un si grand mal ?

119. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

A quelqu’un qui lui demandait quelle avait été son impression au moment de son voyage par-dessus bord, elle répondit : — Je n’ai vu que du feu ! […] lui demanda-t-il. […] Comme l’on causait devant elle, à la classe, d’une demoiselle qui venait de sauterie pas, — un pas non réglé par Mérante, — et comme quelqu’un demandait : — Connaissez-vous quelque chose de plus bête qu’une femme qui se donne pour cinq misérables louis ?

120. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Le boulevard anxieux se demandait : Qu’est-ce que le Seigneur va donner à cet homme ? […] Les lettrés se demandent quel rapport la guerre de l’indépendance hellénique peut avoir avec la fable de Prospero et de Miranda, si poétiquement représentée par Shakespeare. […] Elle danse, mais ce sont des pas si fins, c’est une danse si correcte, ce sont deux pieds si agiles, qu’on se demande si en effet elle danse ou si elle est immobile. […] Mais la vérité demande ici une petite place contre les suppositions des historiens auxquels je réponds. […] Un calembour courut le boulevard. « Est-ce une femme, se demandait-on, ou bien est-ce l’air ? 

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