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201. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Le public, surpris, croyait que Robert se donnait au diable et le suivait aux sombres bords. […] Or, si j’en crois M. […] Elle apparaissait et s’évanouissait comme une vision impalpable : vous la croyiez ici, elle était là. […] Ce fut, je crois, la dernière fois que la reine parut à l’Opéra. […] On ne croirait pas qu’une femme, qui se sert si bien de ses pieds, se servît si adroitement de ses mains.

202. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

On croyait s’y être bien réjoui, lorsqu’on y avait exécuté le ballet de Maître Galimathias, pour le grand bal de la Douairière de Billebahault et de son Fanfan de Sotteville 108. […] Il le cherchait dans les Arts, et il l’y aurait trouvé peut-être, s’il n’avait pas été entouré de talents médiocres, qu’il crut supérieurs, parce qu’ils lui disaient sans cesse qu’il l’était lui-même.

203. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

A l’en croire, il aurait joué un rôle prépondérant dans « les trois glorieuses » ; c’est lui qui aurait assis Louis-Philippe sur le trône, et il aurait été payé de la plus noire ingratitude. […] Au lieu de déployer ce faste sardanapalesque auquel il laissait croire, il se comportait en réalité en digne sujet de Louis-Philippe et surveillait sagement, sans gaspillage, l’emploi de ses deniers. […] Si l’on joint à cela une jolie figure, de ravissantes épaules, de beaux bras, les jambes et les pieds parfaits, on croira facilement à une réussite folle. […] Troupeau. » La réclame de Véron ne reculait pas devant un des moyens qu’emploient les plus obscurs tréteaux de province, celui qui consiste à faire croire à une location extraordinaire et à presser les amateurs de retenir le petit nombre de places encore disponibles. […] On croyait lire de l’inquiétude sur son visage, comme si elle se sentait menacée dans sa souveraineté absolue.

204. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »

Toute la troupe est déjà remplie d’une joie pure… Tout-à-coup des Corsaires paraissent, fondent sur cette jeunesse effrayée, l’enchaînent, l’entraînent sur leur vaisseau, forcent de voiles et arrivent rapidement sur un bord qui leur était connu et où ils se croyaient en sûreté.

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