Dans cette campagne, entreprise au nom de la morale, Charles Maurice crut reconnaître un complot taglioniste ; il prit avec passion la défense de Fanny Elssler et de sa création. […] On fit croire au jeune homme qu’au moyen d’un bonnet magique la chatte pourrait être changée en femme. […] Il se croyait revenu aux représentations homériques du More de Venise et d’Hernani. […] Mais sur le grand public, qu’elle avait cru conquis un moment, son action n’avait été que superficielle et précaire. […] « Croyez, disait-il en terminant, que je suis aussi jaloux de votre gloire que vous-même, et comptez sur la fidélité de mon admiration. » Fanny fut profondément touchée de ce chevaleresque dévouement.
Socrate lui-même tenait à honneur d’y exécuter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie, et Caton le plus sévère des Romains à l’âge de plus de soixante ans, crut devoir se faire recorder ses Danses, afin de paraître moins gauche dans un Bal de Rome.
Sans ménagement, sans pudeur, cabalant à découvert contre son bienfaiteur, lui ravissant chaque jour quelque portion de gloire, il voulut enfin consommer l’ouvrage de sa réputation par un coup hardi, qui anéantit sans retour un vieux Athélete, dont il se croyait le rival, et qui ne le regardait que comme un faible écolier, plus digne de pitié que de colère.
Cette difficulté provient de ce que les musiciens n’étant pas danseurs, croient que le danseur doit finir son enchaînement à l’instant où il frappe la dernière mesure du trait.