Cette Pompe était suivie d’un grand nombre de vieilles femmes couvertes de longs manteaux noirs.
Il prenait les habits du défunt et se couvrait le visage d’un masque qui retraçait tous ses traits.
Dans une petite île située dans la rivière de Bayonne et qui était couverte d’un bois de Haute Futaie, la Reine fit faire douze grands Berceaux qui aboutissaient à un Salon de forme ronde qu’on avait pratiqué dans le milieu. Une quantité immense de Lustres de fleurs furent suspendus aux arbres, et on plaça une Table de douze couverts dans chacun des Berceaux. […] On y avait placé une Estrade de deux marches, couverte des plus beaux tapis des Gobelins, sur laquelle on rangea dans le fond des Fauteuils de velours cramoisi, garnis de grandes crépines d’or.
Cette troupe riante est ingénieusement distribuée par l’artiste ; des amours broyent les couleurs ; d’autres essayent leurs crayons, des zéphirs chargés des présens de Flore s’offrent pour modèles ; les Graces forment grouppe avec l’Amour enfant ; elles lèvent mystérieusement le voile qui couvre son berceau ; ce petit Dieu est endormi. […] De petits Zéphirs et de jeunes Nymphes portant des corbeilles de fleurs, tenant des couronnes et des guirlandes, lient et enchaînent ce grouppe, qui est bientôt surmonté et couvert par un baldaquin de fleurs, supporté par quatre Nymphes. […] Cette nouvelle idée lui paroît supérieure à toutes les autres, il donne ses ordres, les Nymphes, compagnes de Diane couvrent l’épaule de campaspe d’une mante de peau de tigre ; elles y attachent un carquois ; on la couronne de feuillage.