Le bras se lève, le coup est prêt à tomber, lorsqu’un Dieu protecteur des amans arrête le bras du sacrificateur, en répandant un charme sur cette isle, qui en rend tous les habitans immobiles. […] Elles ne parent les coups que les Misogyniens tentent de leur porter, qu’avec des graces et des regards pleins de tendresse et de volupté. […] Diderot, le second offre un coup de théatre de mon imagination ; je veux parler de l’instant où Fernand lève le bras sur Clitandre. […] ose tout ; Dans un cœur tout à toi laisse tomber le coup. […] S’ils reçoivent un coup, c’est pour parer celui que l’on porte à l’objet de leur tendresse.

Le bras se leve, le coup est prêt à tomber, lorsqu’un Dieu protecteur des amants arrête le bras du Sacrificateur, en répandant un charme sur cette Isle qui en rend tous les habitants immobiles. […] Elles ne parent les coups que les Misogyniens tentent de leur porter qu’avec des graces & des regards pleins de tendresse & de volupté. […] S’ils ont la force de lever le bras pour porter un coup, ils n’ont pas le courage de le laisser tomber ; enfin leurs massues leur échappent, elles tombent de leurs mains. […] Clitandre à propos d’un coup d’Echec14 se brouille vivement avec Béatrix. […] Ose tout ; Dans un cœur tout à toi laisse tomber le coup.

L’amour témoin de l’impression profite de l’instant ; il leur porte le dernier coup & dans une entrée générale, il leur fait peindre toutes les passions qu’il inspire. […] Chacun court aux arbres de la forêt ; ils en arrachent des branches avec fureur & ils se portent de part & d’autre des coups terribles. […] Toutes les femmes effrayées volent entr’elles pour arrêter leurs coups. Dans le moment le Sultan effrayé se présente ; le changement que produit son arrivée est un coup de Théatre frappant. […] C’est à l’ame à peindre, c’est à la Physionomie à colorier, ce sont les yeux enfin qui doivent donner les grands coups & terminer tous les Tableaux.

Ils s’enhardissent, et en font la lecture ; chaque phrase les glace d’effroi ; celle qui annonce qu’Agamemnon suit les pas du Messager, porte au cœur de Clytemnestre le coup le plus accablant. […] A ce recit Oreste frémit d’épouvante et de rage ; il se jette dans les bras de Pylade, puis courant dans les bras de sa sœur, il se saisit du poignard, et veut aller chercher Egisthe pour le percer de mille coups. […] Oreste, qui seconde les fureurs d’Electre, lui jure qu’il ne portera que des coups assurés, qu’il brisera ses chaînes et qu’il purgera la terre d’un monstre excérable. […] Il sort de ce monument ; la rage et le désespoir se peignent dans son action ; il apperçoit sa victime, il se précipite avec fureur sur Egisthe, lui porte un coup de poignard et leve le bras pour redoubler ; mais Clytemnestre couvrant de son corps celui d’Egisthe reçoit le coup mortel réservé au Tyran. […] Oreste furieux n’entend, ne voit rien, et livré à tous les transports de la vengeance, il se jette une seconde fois sur Egisthe et le perce de plusieurs coups.