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4. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

L’exécution actuelle des diverses pirouettes est vraiment extraordinaire, en ce qu’on est parvenu à faire l’aplomb le mieux conservé, et à maintenir le corps dans l’équilibre le plus parfait. […] Le danseur d’une construction trop vigoureuse ou arquée, éprouvera le même sort ; la force musculaire lui enlèvera la souplesse, le moelleux des jambes, et la tranquillité que doit avoir le corps, pour conserver un parfait équilibre. […] Il faut que le corps soit bien assuré sur ses jambes dans cette position et que les bras soient prêts à donner le mouvement et la force au corps pour le faire tourner, et qu’en même temps il prennent leur position, servent de balancier pour conserver l’équilibre de toutes les parties du corps qui se trouvent appuyées sur une seule jambe, et sur l’extrémité de la pointe (a).

5. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « Préface de l’auteur »

Ces pages ne constituent donc point un livre conçu et construit selon un plan préétabli ; c’est plutôt une espèce de journal de danse dont j’ai conservé la disposition chronologique et la libre ordonnance.

6. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »

Du Ballet Moderne Lors de l’Établissement de l’Opéra en France, on conserva le fond du grand Ballet dont on fit un Spectacle à part ; mais on en changea la forme. […] L’art ou, pour mieux dire, l’ombre de l’art ne s’était conservée que parmi les gens du monde.

7. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

Les principes, sur lesquels les docteurs de l’Eglise décident que les danses sont de leur nature dangereuses et nuisibles à l’ame, ne sont-ils pas beaucoup plus certains que ceux de la médecine ; et ne doit-on pas beaucoup moins prendre de précautions pour conserver la vie du corps, qu’il faudra nécessairement perdre un jour, qu’on n’en doit prendre pour conserver la vie spirituelle de la grâce, que nous pouvons, avec le secours de Dieu, ne perdre jamais, si nous le voulons ?

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