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3. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

Là il me considéra d’un œil si sévère que je compris l’intention où il était de ne me laisser entrer dans l’église sous aucun prétexte. […] Je me suis toujours demandé, si un jour ne viendrait pas où cette question d’éclairage serait enfin mieux comprise. L’éclairage, les reflets, les rayons de lumière tombant sur les objets, sont des questions si essentielles que je ne peux pas comprendre comment on leur accorde aussi peu d’importance. […] Nous comprenons alors ce que la danse a dû être à ses origines et ce qui l’a amenée à ce qu’elle est de nos jours. […] Pour nous amener à comprendre le sens réel et le plus étendu du mot danse, tâchons d’oublier ce que l’on entend par chorégraphie de nos jours.

4. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Le « vendredi » de Mlle Nérys. »

Nous pouvons comprendre un homme de théâtre quand, comme Michel Larionoff, il s’évertue à circonscrire et à limiter volontairement le mouvement par l’usage du costume « rigide » ; encore ne le suivons-nous pas dans cette voie. […] Pour le faire taire — si nous avons bien compris — la figure bizantine esquisse un mouvement qui déplace les lignes, et c’en est fait de la belle ordonnance des plis drapés avec tant d’intelligence.

5. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Des différents genres de la danse »

Dans le genre grave sont compris la pantomime, les menuets simples et figurés, le Menuet dauphin, le Menuet de la cour, les passepieds simples et figurés, le Passepied princesse, etc. etc. qui s’exécutent avec les pas graves. Dans le genre gai sont compris les ballets, les entrées de ballet, la chaconne, les danses de caractère, tels que la Matelotte anglaise et hollandaise, l’Arlequine, la Pierrote, la Petite paysanne, le Conquérant, le branle gai, le branle à mener, la bourrée, la gigue, la gavotte, les Triotées de Parisb, la Périgourdine, le Congo, le rigaudon, la valse, l’allemande, plusieurs sortes de contredanses, etc.

6. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Souvent je la regarde avec curiosité, elle semble lire ce qu’il y a dans mon regard et répond à mon interrogation muette : — Vous ne pouvez pas me comprendre ! […] Lorsque je la considère, je pense comme elle, et je me demande s’il existe une façon de comprendre que nous ne possédons pas nous, saxons. […] Elle était toujours si calme, tellement silencieuse, si peu démonstrative, si peu semblable à aucun autre être que seul un être surnaturel, semblait-il, pouvait arriver à la comprendre. […] Lorsque Gab était enfant, elle avait pour jouets un âne, un poney, une armée de soldats de plomb, — y compris Napoléon dans toutes ses phases, — des chevaux, des fusils, des canons de bois… Quand je fis sa connaissance, elle avait encore auprès d’elle la nourrice qui avait remplacé sa mère. […] Ces gens ne me connaissent pas. » Elle ne comprit pas et ne put pas comprendre que c’était à cause de son succès.

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