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81. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Je crois bien que la joye des Festins, que la vivacité des Fêtes lui ont donné la naissance ; mais il en est de même de la Danse que de la Comédie, les hommes ont cherché à tirer de l’utilité de ce que le seul plaisir leur avoit fait inventer.

82. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Les deux papes de la maison de Médicis, Léon X et Clément VII, qui doivent la plus belle partie de leur renommée historique à leur amour pour les arts et a la protection éclairée qu’ils leur accordèrent, ont eu des espèces d’opéras, comme ils ont eu des comédies à décorations et à machines. Ce fut Baltazar Perruzzi qui renouvela les anciennes décorations de théâtre, lorsqu’en 1516 le cardinal Bernard de Bibienne fit représenter devant le pape Léon X la comédie intitulée : la Calandra, qui est une des premières pièces italiennes en musique qui aient paru sur les théâtres. […] Les ballets, les intermèdes, les fêtes, les tournois, les carrousels, les comédies et les mascarades dans lesquels on unissait la musique à la poésie, ne manquèrent pas sous les règnes de Charles IX et de Henri III. […] On avait dit que la tragédie avait pour objet la terreur et la pitié ; on avait assigné à la comédie le but d’instruire les hommes et de réformer les mœurs. […] La Comédie française avait été érigée en théâtre du peuple, c’est-à-dire destiné aux représentations officielles offertes gratuitement au peuple ; on ne pouvait être admis à ces représentations que sur l’exhibition d’une marque particulière que la municipalité devait distribuer aux patriotes.

83. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Peu à peu on dansa sur les théâtres, et les Grecs mêlèrent des danses à leurs tragédies et à leurs comédies ; les Romains imitèrent cet exemple jusqu’au temps d’Auguste, qui régala son peuple par des spectacles représentant des actions héroïques ou comiques, exprimées par les gestes et par des danses, qu’exécutaient Pylade et Bathyle, les deux premiers instituteurs de l’art des pantomimes.

84. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Bossuet réfute dans ses réflexions sur la comédie, n’avoit pas eu honte, quoique prêtre et religieux, d’écrire en faveur des spectacles ; et pour éluder l’autorité des anciens docteurs, il prétendoit pareillement que les saints pères ne blâmoient dans les spectacles de leur temps, que l’idolâtrie et les scandaleuses et manifestes impudicités.

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