Loret, lettre du 11 décembre 1660 Enfin, il faut que je le die, Les Ballets et la Comédie Se pouvaient nommer, sur ma foi Un divertissement de Roi : Mais, à parler en conscience, J’eus bien besoin de patience : Car moi, qui suis Monsieur Loret Fus sur un siège assez duret, Sans aliment et sans breuvage, Plus d’huit heures et davantage.
Loret, lettre du 26 avril 1664 De Monsieur, l’Altesse Royale Fit, l’autre jour, un grand Régal En son agréable Saint-Cloud, Séjour gai, séjour charmant, où Les trois Majestés se trouvèrent, Collationnèrent, soupèrent, De mets triés sur le volet, Eurent Comédie et Ballet, Et, bref, des yeux et des oreilles S’y divertissant à merveilles, Admirant les Appartements Et les rares Ameublements Dont est richement embellie Cette Maison plus que jolie.
Robinet, lettre du 1er novembre 1670 Cependant, notre belle Cour, De Chambord, vers nous, de retour, Se prépare à diverses Fêtes Qu'on doit, pour l’Hiver, tenir prêtes, Tant en magnifiques Ballets, Demi-sérieux, et follets, Qu'en ravissantes Mélodies, Et, tout au moins, sept Comédies, À quoi nos seigneurs les Auteurs, Tant les grands que petits Docteurs, Travaillent de toute leur force, Gloire, ou gain, leur servant d’amorce.
Les Auteurs Dramatiques font paraître depuis assez long-temps des Tragédies, des Comédies, des Opéras sérieux, & sur-tout des Opéras bouffons, ou Comédies-mêlées-d’ariettes.