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60. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »

À la fin de chaque Psaume, ils substituaient au Gloria Patri ce verset qu’ils chantaient avec les plus vifs transports de zèle et de joie : San Marceau pregas per nous, et nous espingaren per bous.

61. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »

L’Honneur n’y laissa pénétrer que l’Amour et la Beauté, pour chanter l’Hymne nuptial des deux nouveaux époux.

62. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

Dans un sermon sur la fête du grand saint Cyprien, en parlant du désordre qui avoit long-temps régné, de passer la nuit de la fête de ce Saint à chanter et à danser, il dit que « cette peste, après avoir résisté quelque temps, avoit enfin cédé au zèle de l’évêque du lieu, qui n’avoit rien épargné pour faire cesser ce scandale. […] Adorons-le, prosternons-nous devant lui ; et pleurons devant le Seigneur qui nous a faits  : le prophète ne dit pas : Jouons des instrumens pour nous divertir ; mais chantons les psaumes  : ce chant met en fuite les démons. […] On ne peut servir Dieu, et danser en quelque sorte avec le démon : Nemo potest Deo servire, ac cum diabolo choreas ducere… Ne chantez point aujourd’hui avec les anges les cantiques du Seigneur, pour être demain aux danses avec les démons : Noli hodiè psallere cum angelis ; et crastinâ die in tripudiis esse cum dæmonibus.

63. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Elle y chanta aussi, et Malibran, cette poésie vivante, cette intelligence si prompte et si fine, lui conseilla d’abandonner la danse et de se livrer exclusivement aux études musicales. […] Elle ne se sent plus que des ailes, et si elle chante, ce n’est que devant ses amis, quelque air du Tyrol ou de Venise auquel elle prête un charmant cachet local. […] La nuit s’avance, le coq va bientôt chanter et le jour paraître.

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