Il rappelait le bruit qui avait couru des amours de Fanny avec le duc de Reichstadt. […] Fondé ou non, ce bruit est certainement de nature à exciter la bienveillance, à piquer la curiosité en faveur de Mlle Esler. […] Ellébore. » Autre bruit de coulisses, le 3 septembre : « Plus les artistes de l’Opéra voient aux répétitions danser Mlle Fanny Elssler, plus ils en conçoivent l’espoir d’un grand succès. » Voici encore un autre potin, du 6 septembre : « Le succès de Mlle Fanny Elssler parmi ses nouveaux camarades est tel que cette danseuse pourrait bien faire école, à l’instar de celle qui leur a appris à taglioniser. […] Elle prétend que, la claque ayant été supprimée pour la circonstance, ce sont les spectateurs payants qui auraient seuls applaudi, et, comparant ce résultat à celui qui n’aurait été obtenu six jours auparavant, à la Tempête, qu’avec le secours de mains mercenaires, elle ajoute méchamment : « Nous espérons qu’un jour Mlle Elssler pourra répudier les bruyantes acclamations qui couvrent le petit bruit de ses petites pointes, et que le public artificiel du lustre laissera faire au public sérieux. » Le grand public fut invité à se prononcer sur les mérites des deux rivales.
On ne saurait faire du bruit dans un laboratoire.
Lorsque cet art sublime ne borne pas ses effets aux éclats insignifians d’un vain bruit, mais qu’il parle la langue des passions, qu’il peint et qu’il exprime avec les accens du sentiment ; il a atteint son but, il est imitateur et divin.
il a été jusqu’au chevalet ; il a accompagné ces difficultés de plusieurs contorsions qui étoient autant d’invitations, et qui vouloient dire ; Messieurs, regardez moi, mais ne m’écoutez pas : ce passage est diabolique ; il ne flattera pas votre oreille, quoiqu’il fasse grand bruit ; mais il y a vingt ans que je l’étudie. […] Ne pouvant occuper agréablement la vue, et n’ayant pu hériter de la gentillesse de Fossan, ils font beaucoup de bruit avec les pieds en marquant toutes les notes ; de sorte qu’on voit jouer avec admiration les violons de cette nation, et qu’on écoute danser avec plaisir leurs pantomimes.