Et bien cet homme fut à tel point transporté par le « miracle » duncanien qu’il déclara son art être « le moyen pour nous tous de devenir beaux ». […] Ses « zingara » et « allegria » sont d’une danseuse et non d’un de ces beaux modèles ou mannequins de luxe qui commencent à nous arriver d’Espagne.
Ces beaux traits qui annoblissent la Danse, méritent bien d’être écrits dans un corps d’histoire.
Socrate lui-même tenait à honneur d’y exécuter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie, et Caton le plus sévère des Romains à l’âge de plus de soixante ans, crut devoir se faire recorder ses Danses, afin de paraître moins gauche dans un Bal de Rome.
[Voir Fête de la Cour de France] Pour qu’un bel établissement soit goûté, s’achève, se perfectionne, outre l’esprit, les talents et les vues dans le Citoyen qui le projette, on a besoin encore d’un coup d’œil juste, d’un vif amour pour le grand, d’un penchant invincible pour la gloire dans le Souverain à qui on le propose.