En cette fin de décembre 1836, on inaugurait rue Vivienne une salle de bal vaste et luxueuse, la salle Musard, dont Barthélemy se plaignait en ces termes : Ses instruments de cuivre et ses valses de Vienne Jettent trop de fracas dans le quartier Vivienne. […] L’élégant cavalier la fredonnait en allant au bal ; l’ouvrier la sifflait à l’atelier.
Enfin l’on voyoit dans cette représentation Bal, Balet, Comédie, Festins, Concert, sabat, toutes sortes de passions, des curieux, des mélancoliques, des furieux, des amans passionnez, des amoureux transis, une maison en feu, des personnes allarmées ; desorte qu’il seroit difficile de représenter rien de plus accompli en matiere de Balet ; aussi n’en a-t-on point vû de pareils depuis ce tems-là.
L’empereur avait mis à sa disposition, dans la Hofburg, la célèbre salle du Manège, où ses concerts alternèrent pendant la durée du Congrès avec les bals et les carrousels.
Tandis que la maison Maurice Beauvais, une taglioniste, lançait parmi les nouveautés de l’hiver 1834-1835 un turban sylphide, les grands magasins du Temple du Goût, situés rue Sainte-Anne, arboraient les couleurs du parti adverse et créaient l’elsslérine, « étoffe transparente, disait le prospectus, portant une légère doublure pour robes de bals, soirées, et fabriquée par un procédé nouveau ».