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132. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Daphnis enhardi par l’Amour ne se rebute point ; Philis cède ; sa fierté se change en pitié et bientôt cette pitié devient tendresse : ses beaux yeux, qui n’étoient ouverts que pour se fixer avec indifférence sur les objets tranquilles de la nature, s’arrêtent avec complaisance sur le Berger, dont les charmes lui paroissent nouveaux.

133. (1936) Philosophie de la danse

Saint Augustin confesse qu’il s’est demandé un jour ce que c’est que le Temps ; et il avoue qu’il le savait fort bien quand il ne pensait pas à s’interroger ; mais qu’il se perdait dans les carrefours de son esprit dès qu’il s’appliquait à ce nom, s’y arrêtait et l’isolait de quelque emploi immédiat et de quelque expression particulière.

134. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Quant aux perfections du corps pour bien exprimer la danse, les Anciens vouloient que le Danseur ou le Pantomime ne fût ni trop gras ni trop maigre, qu’il eût le corps ferme & souple tout ensemble, pour se pouvoir arrêter tout court ou tourner en un instant, & qu’il eût beaucoup de présence d’esprit pour l’execution du sujet qu’il représente ; tel que nous l’avons vû de nos jours dans un nommé Dolivet, qui dansoit dans les premiers Balets du tems de Louis XIV.

135. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Ce sont deux amans heureux : J’interprete leur silence ; Et j’entens parler leurs feux : Ils se suivent, ils s’évitent, Ils se joignent, ils se quittent, Feinte pleine de douceur ; L’un devant, l’autre s’arrête, S’applaudit de sa conquête, Ou rend gloire à son vainqueur, *   Chœurs des Danses.

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