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13. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Le vieux s’était arrêté à parler dans le couloir avec un employé. La jeune fille s’arrêta sur le seuil pour l’attendre. […] Elle s’arrêtait, parce que son père était souffrant. […] — Non, je m’arrête dans un grand diable de château perdu dans le brouillard au-dessus de nos têtes. […] Il jugea nécessaire de m’apprendre à lire et à écrire, et de me faire changer mon patois contre la connaissance de la langue italienne ; mais là s’arrêtèrent mes leçons.

14. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre dernier. Au public » pp. 186-188

Au public I Ami lecteur, je suis forcée d’arrêter ici mes Mémoires.

15. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

il faut avoir en ses mains les couleurs fraiches et brillantes du goût, et l’activité d’une imagination brûlante, qui sans s’arrêter aux parties de détail, embrasse d’un clin d’oeil la masse éclatante de ce vaste et imposant tableau. […] Lorsque je lis les poèmes immortels d’Homère de Virgile, du Tasse, de l’Arioste et de Voltaire ; lorsque j’examine avec enthousiasme le Laocoon, l’Appollon du Belvéder, et la Venus de Médicis, lorsqu’enfin mon oeil s’arrête sur les chefs-d’oeuvre de Raphaël, de Michel-Ange, de Paul Veronnèse et du Corrège ; ces étonnantes productions du génie me pénétrent d’une admiration respectueuse ; ces hommes extraordinaires se peignent à mon ésprit étonné, sous la forme des Géants ; je réfléchis, et je me demande si ce sont les règles qui ont opéré tous ces miracles ; je consulte ma raison, et elle m’assure que la beauté, la grace et l’élégance ne peuvent être leurs ouvrages, et que les règles isolées sont des bâtons propres à guider les pas mal assurés des artistes à vüe basse. […] Ces positions eussent arrêté les progrès de l’art, si le célèbre Dupré ne les eût pas dépassées, et s’il n’eût pas eu l’esprit d’en étendre le cercle trop étroit. […] Il n’est point de règles fixes pour le déployement, ni de mesures déterminées pour les cercles ou les parties de cercles que les jambes doivent décrire ; il n’en éxiste point pour les dévelopemens et les hauteurs, où la jambe doit s’élever, et s’arrêter ; les rondeurs et les mesures des demi-cercles que décrivent les bras ne sont point invariablement fixés. […] Il est des vices ou des déffauts de construction qui ne peuvent s’éffacer, et qui arrêtent également le maitre et l’élève ; raison suffisante pour rejetter de l’école des graces les enfans mal batis, mal constitués, et d’une figure désagréable ; lorsque l’on se consacre aux plaisirs du public, il faut être né avec toutes les dispositions que l’art du théatre exige, et si l’homme qui s’y destine n’a pas été primordialement favorisé par la nature, il languira dans la médiocrité, et l’art qu’il appellera vainement à son secours, ne lui prêtera que le masque infidèle de la nature.

16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Ce Prince et son ami Pylade, après avoir échapé au naufrage, sont arrêtés au moment de leur arrivée en Tauride ; le Tyran, vers le quel on les conduit, les remet entre les mains d’Iphigénie pour être sacrifiées aux autels de Diane. […] Arbas est arrêté. […] Dans cette situation il fuit, et gagne enfin le rivage ; mais en se dérobant aux persécutions des furies, son horreur redouble lorsqu’il se voit arrêté par l’ombre errante de Clytemnestre. […] Eumène accourt ; elle annonce à Iphigénie, que deux malheureux, après avoir lutté contre la mort, n’ont échappés au naufrage, que pour être arrêtés et conduits enchaînés au cruel Thoas ; elle mêle ses larmes à celles d’Iphigénie. […] Isménie accourt, l’arrête, et, en embrassant ses genoux, détourne pour un instant les coups, qu’il veut porter ; il jette sur elle des regards épouvantables, il veut en faire sa première victime ; Iphigénie lui arrête le bras ; mais n’écoutant que l’excès de sa rage, il s’élance de nouveau sur Oreste, et le traîne à l’autel malgré les efforts des Prêtresses secondées d Iphigénie ; il lève le bras pour lui porter le coup mortel.

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