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2. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IX. » pp. 62-63

Vous exigez des détails sur l’opéra ; vous voulez que je vous parle des gens à talens qui l’ont progressivement placé à côte de la perfection ; vous voulez enfin, que je me transporte vers l’année 1740. […] Après m’être transporté sur les dessus et les dessous du théâtre, après en avoir parcouru les ceintres, examiné le char brisé de Phaëton, et le cheval fourbu de Persée, je descendrai dans les écuriers de Bellérophon, et vous rendrai le compte le plus exact possible de tout ce que j’ai vu depuis l’année 1740.

3. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « Préface de l’auteur »

J’ai réuni dans ce volume, qui a pour objet la danse, les chroniques et comptes rendus de spectacles publiés par moi depuis une année et parus pour la majeure partie, sauf indication contraire, dans le quotidien Comœdia. […] Le plan de documentation photographique, généreusement accepté par mes éditeurs pour illustrer cette Première année de critique, comporte quelques portraits d’une élite à laquelle je me suis efforcé de rendre justice dans mon texte.

4. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39

Des hommes opulens et amis des arts firent un prospectus, dans le quel ils proposoient aux musiciens appointés et à ceux qui ne l’étoient pas, de sacrifier annuellement une petite partie de leurs appointemens ou de leur gain, pour former successivement un grand capital ; et pour l’augmenter insensiblement, on leur accordoit deux ou trois représentations par année à leur profit. […] Cramer, que la mort a enlevé à son art, aux amateurs, à sa famille et à ses amis, m’a assuré qu’indépendemment des bienfaits de la cour, les concerts des années 1793 et 1794 avoient produit un fond de 6500 guinées. […] Nous ne verrions plus de gens de mérite, qui n’ayant pu, avec des appointemens médiocres, économiser pour la vieillesse ne peuvent exister avec une pension plus médiocre encore, et sont forcés d’aller mourir à l’hôpital ou de solliciter une place de portier à ce même théâtre où ils ont été utiles pendant trente années et qu’ils ont embelli par leurs talens.

5. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 1er janvier 1923. Carte de visite. »

Nous avons, au courant de l’année, vécu à l’Opéra tant d’heures magnifiques ou amères mais toujours émouvantes et fécondes, que nous nous faisons un devoir de présenter aux dirigeants et au personnel de l’illustre maison, avec nos amitiés, quelques vœux pour l’année qui commence.

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