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5. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

L’Amour . […] La terre s’entr’ouvre, l’Amour lui ordonne de le suivre. […] Inspiré par l’Amour, il tourbe sa Lyre divine. […] L’Amour et Bacchus prennent part à cette fête qui est l’ouvrage de leur bonté. […] Ce pas de deux est d’une composition aussi difficile que celui de l’Amour et de Psyché.

6. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

L’amour. […] Troupe de Zéphirs et d’Amours. […] La pomme passe alternativement des mains de Pallas dans celles de Junon, et des mains de l’Amour dans celles de sa mère. […] Vénus lui offre sa ceinture ; l’Amour son arc et son carquois. […] Les Graces portent le portrait d’Hélène ; les Amours montent sur les mâts et les échelles de fleurs.

7. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Apelles inspiré par l’Amour lui présente l’arc de ce Dieu, et une de ses flèches. […] L’Amour paroît ; Diane, en voulant le fuir, se trouve dans les bras d’Adonis. […] Cette pensée le détermine à peindre Campaspe sous la forme de la mère des amours. […] L’Amour derrière elle mais plus élevé couronne Vénus. […] L’Amour a amorti ses crayons, émoussé ses pinceaux, affoibli ses couleurs.

8. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »

Mais un des Faunes qui l’oyait, Quand de la sorte, elle chantait, En vient, tout seul, ensuite, rire : Et se mêle de lui prédire Qu’un jour, les Mystères d’Amour Pourront bien lui plaire à leur tour. […] D’abord, au fonds d’une Spelunque, Se voit Endimion qui dort, Jouissant d’un tranquil Sort : Mais l’Amour qui veut qu’il soupire, Vient, et l’un de ses Traits lui tire, Et, par d’autres petits Amours, Lesquels volent à son secours, Ce Dieu des plaisirs, et des peines, Le fait, encor, charger de chaînes, Afin de s’assurer mieux : Mais, en voulant couronner ses feux, Il va, soudain, à la Déesse, Inspirer la même tendresse. Six des Amours, en ce miment, Tout-à-fait, agréablement, Dansent de joie, une Bourrée, Laquelle, grandement, agrée : Et le Berger, lors, éveillé, Qui, de la sorte, est enrôlé, Dessous le Dieu, par qui l’on aime, S’en plaint comme d’un mal extrême. Il est consolé, toutesfois, Par Dame Echo, de qui la voix Lui répond qu’il faut qu’il espère, Et qu’Amour lui sera prospère. […] Pour l’Amour, c’est un petit Ange Qui vaut un excès de louange, Et c’est, pour vous le dire, enfin, La jeune, et mignonne Turpin, Qui par sa voix, et par sa grâce, Tous les autres Chantres, surpasse.

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