Zélis, qui lit dans le cœur de son amant, exprime de tendres inquiétudes ; elle le presse de lui confier le sujet de son agitation. […] Zélis, accompagnée de Fatnie, Sultane impérieuse et méchante, se présente à l’Empereur ; ce Prince ordonne a Fatnie de se retirer ; Zélis seule emploie tous les moyens possibles pour rappeler son amant à ses premières chaînes ; mais ne pouvant le vaincre, elle lui présente un poignard et son sein. […] Pendant cette scène la cruelle Fatnie paroît vers le fond avec Zélis : elle cherche à raffermir son bras mal assuré, elle la pousse, pour ainsi dire, vers le crime ; Zélis approche, lève une main tremblante ; le Sophi se retourne ; le fer lui échappe ; elle tombe aux pieds de son amant et de sa rivale ; les inonde des larmes du repentir, déclare sa complice, relève le poignard pour s’en percer le sein : Zulmire la désarme : le Sophi irrité appelle ; on accourt, on enchaîne Fatnie.
. — Le mépris qu’il faut avoir pour leurs amants. — Moi. — Les chauves. — Les perruques. — Celle de mademoiselle L***. — Une mèche de ses cheveux. — Un malin — Une de ses manières de se présenter à une femme. — Pourquoi mademoiselle S*** ne rit jamais. […] Une fois qu’elle est votre maîtresse, le moyen de rester son amant, c’est de se métamorphoser en poëte. […] L’homme assez tombé pour devenir l’amant d’un bas-bleu est un être que je ne crains pas de qualifier de malheureux.
— Je chercherais un autre amant, répondit mademoiselle Desmatins. […] Par une fatalité malheureuse qui empoisonne presque toujours nos plaisirs, celle-ci s’est trouvée chatouillée d’une maladie de peau qui se communique avec rapidité, et qui a fait dire plaisamment qu’elle avait fait de son amant un prince de Galles. […] On avait prétendu qu’elle était infidèle à son amant et qu’un rival trouvé dans son appartement avait fait essuyer au duc un traitement peu digne d’un homme de qualité. […] Elle avait eu aussi pour amant Bontemps, premier valet de chambre du roi, qui mourut en 1766. […] Avec eux, M. de la Borde, valet de chambre ordinaire du roi, était un de ses amants utiles.
L’Amante et l’Amant sont transportés au bout de l’univers. […] Les efforts redoublés de cette Divinité barbare cèdent encore la victoire à un penchant auquel rien ne peut résister ; mais la Haine menace : outre les craintes si naturelles aux Amants, Armide entend encore un oracle qui en redoublant ses terreurs doit ranimer sa prévoyance. […] Instruite par son art de l’état du camp de Godefroy, jouissant des transports de Renaud, elle n’a que sa fuite à craindre ; et cette fuite, elle ne peut la redouter, qu’autant qu’il serait possible de détruire l’enchantement dans lequel son art et sa beauté ont plongé son heureux Amant.