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2. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre II » pp. 16-26

Malgré ce manque d’attraits, il ne me déplaisait pas, du moins j’aimais ses yeux. Je les aimais et je les craignais à la fois, car ils étaient vraiment bizarres. […] Six. — Je l’aime. […] J’aimais M. […] Et l’œil brillait, brillait… — Je l’aime, fis-je en pleurant à chaudes armes.

3. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Je n’avais pas su me faire aimer. […] Je l’aimais toujours, elle ; mais son rire, je le haïssais. […] L’aimait-elle encore ? L’avait-elle réellement aimé ? […] Mais je ne veux pas refaire l’expérience, car j’ai mal aimé, et je ne saurais probablement pas aimer mieux.

4. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23

Avant de vous nommer, Monsieur, le peuple qui aime le mieux la musique, qui la cultive avec passion, et qui en fait l’agrément de ses loisirs, je me permettrai de vous faire quelques observations relatives à cet art, et particuliérement sur la manière leste et frivole que nous employons communément pour en juger les productions ; jugement bien propre à prouver que le peuple, qui aime le mieux la musique, n’est pas celui qui sait le mieux en apprécier les beautés. […] Examinons maintenant notre manière leste de prononcer sur les chefs-d’œuvre de la musique, et voyons si la nation qui aime le mieux cet art, et qui est la plus enthousiaste, est celle qui le juge le mieux. […] Malgré cet accord de tous les artistes, qui s’étoient fait une gloire de contribuer au triomphe de ce chef-d’œuvre musical, il n’obtint de la nation, qui aime le mieux la musique, qu’un quart de succès. […] Après la mise d’Armide, et le nouveau triomphe que Gluck obtint dans cet opéra, qui n’est point une tragédie, ce célèbre compositeur fut sollicité par le Baron de Thoudy, auteur des paroles d’Echo et Narcisse, d’en faire la musique ; il céda aux instances des amis de l’auteur : cette nouvelle circule dans tout Paris, ou ceux qui aiment le mieux la musique répandirent le dégoût dans les sociétés, en annonçant que cette nouvelle production seroit médiocre ; tous ces propos retentirent même dans les cafés, avant que Gluck eût mis la main à la plume pour écrire la première scène de ce nouvel ouvrage ; il rioit de la prédiction de tous ces petits prophètes : il donna son opéra ; mais l’esprit de parti triompha du charme, de la beauté et de la grace qui règnoient dans cette production ; elle n’eût qu’un foible succès. […] Ces deux hommes vraiment célèbres, méritent bien une petite lettre à part ; et je la terminerai en vous nommant la nation qui aime le plus passionnément et le plus constamment la musique.

5. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XII » pp. 167-185

Elle aime la poésie, les soupirs étouffés, les clignements d’yeux, les billets tendres. […] Après : aimer les brunes. […] On aime une blonde. […] Après : aimer les rousses. […] Les tout jeunes gens qui ont encore la faiblesse d’aimer les vieilles femmes deviennent de plus en plus rares.

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