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3. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39

J’abandonne la composition de la musique, pour vous faire part de deux établissemens qui respirent l’humanité. […] Depuis longtems on s’est occupé à Vienne et à Londres de pourvoir aux besoins des musiciens, lorsque des maladies, la vieillesse, ou quelqu’accident grave les forcent d’abandonner leur état. […] Celui qui avoit un fixe de 1200 liv. abandonna 60 liv.

4. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Effie est heureuse, James est triste ; Effie s’abandonne à la joie d’avoir un mari, à dix-huit ans, James s’étonne, il hésite, il regarde, il voudrait percer le nuage ; il attend celle qui doit venir, et cependant l’heure approche, il faut marcher à l’autel, il faut donner, à la jeune Effie, l’anneau du mariage. […] Dans l’endroit le plus sombre de la forêt, à l’entrée de l’obscure caverne, la sorcière accomplit ses incantations magiques ; elle accourt, non pas seule, mais suivie de toutes les vieilles du sabbat, et ces horribles femmes s’abandonnent à leur horrible joie tant qu’elle peut aller. […] La fête est grande dans la forêt enchantée ; les sylphides aux blanches ailes traversent l’espace comme autant de colombes amoureuses ; c’est fête partout, dans les arbres, sous les arbres, dans l’eau limpide ; nul ne dirait que, tout à l’heure encore, les horribles sorcières s’abandonnaient, en ce lieu, à leurs incantations magiques. […] Heureuse et coquette, et quelque peu épouvantée de son triomphe, la Sylphide s’abandonne à ses poses les plus charmantes. […] Si vous nous savez plaire et nous tenir attentifs par quelque récit bien inventé, abandonnez à elle-même la fantaisie, laissez la folle du logis agir en maîtresse souveraine, et ne vous inquiétez pas du reste.

5. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

Elle a l’imprudence de se découvrir, et il l’abandonne. […] Tout à coup la Symphonie et la Danse changent de caractère : peu à peu les Quadrilles se dissipent : la Vérité reste encore triste, rebutée, abandonnée.

6. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « De la danse »

Le plié, c’est fléchir les genoux, comme le démontre la planche deuxième  ; le glissé, soit qu’il s’exécute en avant, en arrière, à droite ou à gauche, est l’action de changer le pied d’une position à l’autre sans abandonner terre, ce qui s’exécute ordinairement avec le plié ; le marché et le tendu sont de porter les pieds dans les différentes positions, la pointe du pied basse, le jarret et le cou-de-pied tendus ; le sauté, c’est s’élever par un mouvement rapide, soit sur une jambe, soit sur l’autre ou sur les deux ensemble : on verra, dans la description suivante, des différents genres de danses, l’application et l’emploi des pas ci-dessus désignés.

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