Les têtes les plus graves furent prises de vertige. […] Une voiture alla la prendre à son domicile. […] » Profondément surprise, Fanny prit le bébé dans ses bras et le couvrit de baisers. […] On prit rendez-vous pour le 27 août devant l’American Hôtel. […] Sa charité prenait encore d’autres formes.
Plusieurs ravissantes Entrées Dans la Pièce étaient insérées, Avecque d’excellents Concerts Composés d’Instruments et d’Airs ; Si bien que le tout pris ensemble Fit un bel effet, ce me semble, Et causa beaucoup d’enjouement ; Il n’en faut douter nullement.
Dansez, SEIGNEUR, dansez, menez joyeuse vie Tandis que vous avez et l’argent et le temps ; Quand vous aurez vécu cent ans, Vous prendrez, s’il le faut, de la mélancolie.
L’empressement qu’il a dabord témoigné a fait prendre le change et en a imposé aux Misogyniens ; ils ont cru voir en lui du zèle et un attachement inviolable à leur loi. […] Un nouvel autel paroit et prend la place de celui qui vient d’être détruit. […] L’Amour satisfait unit Clairville à Constance, les Misogyniens aux Nymphes, et donne à Dorval Zénéide, jeune Nymphe que ce Dieu a pris soin de former. […] Ce sont des tableaux des meilleurs maîtres, que j’ai pris soin de réunir. Le premier est pris de M.
L’Amour satisfait unit Clairville à Constance, les Misogyniens aux Nymphes, & donne à Dorval Zenéide, jeune Nymphe que ce Dieu a pris soin de former. […] Celui-ci témoigne à Béatrix sa reconnoissance, mais comme rien ne ressemble plus à l’amour que l’amitié, Inès qui le surprend tandis qu’il baise la main à Béatrix, en prend occasion pour se venger de la Scene que la jalousie de son amant lui a fait essuyer. […] Ce sont des tableaux des meilleurs Maîtres que j’ai pris soin de réunir. Le premier est pris de Mr. […] c’est qu’il est pris dans la nature ; c’est qu’il faut des hommes pour le rendre, & non pas des automates ; c’est qu’il exige des perfections qui ne peuvent s’acquérir, si l’on n’en porte le germe en soi-même, & qu’il n’est pas seulement question de débiter, mais qu’il faut sentir vivement & avoir de l’ame.
[…] J’avais pensé, dans cette Épître, Tracer un simple et beau Chapitre Du BALLET de notre HÉROS ; Mais, en dussé-je avoir à dos Les Lecteurs de mes Écritures, Je n’ai pas bien pris mes mesures, Et, mon Papier se trouvant plein, Ce sera pour le Jour prochain.
J’exploite ma réputation ; que les prudes et les hommes graves s’en prennent à mes apologistes, qui ont cru être très-spirituels en me glorifiant : à présent que c’est fait, je ne rentrerais pas dans l’obscurité pour un hôtel et des chevaux. […] V Pourtant, voyez comme les hommes sont bizarres, il en est très-peu qui ne se laissent prendre à ce mélodrame de boudoir ; ils pleurent avec les victimes, ils les excusent d’avoir failli et leur permettent de continuer leur petit commerce de femme abandonnée. […] VII On nous prend trop au sérieux, voilà la vérité ; les bohèmes galantes, pour me servir d’une expression qui a du chic, ne sont réellement que ce qu’on les fait et ce qu’on les fera.
Premierement, à ce Piroüetté où le corps n’est posé que sur un seul pied, le plié doit estre pris très-doucement le corps entierement posé sur la jambe qui plie, parce que celle qui marche ce n’est que la pointe qui pose à terre, & qui sert pour ainsi dire de guide au corps pour se tourner autant qu’il le doit être, & lorsque vous vous relevez ce doit être avec la même douceur que vous vous êtes plié : ainsi les mouvemens doux sont toûjours les plus gracieux & sont plus agréables. […] Il s’en fait un autre dans un genre different des précedens, qui se fait de cette maniere : étant à la deuxiéme ou quatriéme position, car il se prend également de l’une comme de l’autre, & le corps posé sur un seul pied, la pointe de l’autre à terre, vous pliez les deux genoux, & vous vous relevez en sautant sur le pied où le corps est posé ; mais en sautant le pied qui ne posoit qu’à demi, la jambe s’étend en suivant le corps dans le tour qu’il fait, soit à droit ou à gauche, si vous devez tourner du côté droit vous pliez, & vous sautez sur le pied gauche, & la jambe droite & le bras droit s’étend ; ce qui vous fait tourner du côté droit & de même du côté gauche.
Toutes les modes nouvelles prirent son nom. […] Cette ballerine prit sa retraite en 1781. […] Personne ne la vaut pour organiser une merveilleuse cabale, et madame de Saint-Huberty elle-même, aussi mauvaise qu’elle soit pour son prochain, ne le prend pas de plus haut avec ses directeurs. […] La comtesse du Lau, qui n’avait pris qu’un billet de vingt livres, gagna cet immeuble, construit par l’architecte Ledoux, et son splendide ameublement. […] Mademoiselle Guimard prit sa retraite en 1790, et mourut en 1816, âgée de soixante-treize ans.
Prenez au hasard un morceau… sur lequel on ne danse même pas. Prenez la toccata en fa que Bach a écrite pour orgue. […] Si vous ne voulez pas de ce sentiment là pour votre sexe, je le prends pour le mien, je le proclame, je le développe, je le signe, et je le fais signer par tous les artistes. […] Moi Tranché depuis longtemps… Donc Mme Duncan paraît, et dès que nous avons applaudi en elle, avant toute chose, la joie de la danse, nous sommes pris par l’objet du spectacle qu’elle donne.
Quelqu’un de là, vient de m’écrire, Que l’on y prit dernièrement, Le nouveau Divertissement Dont la belle Troupe Royale, Avec tant d’éclat, nous régale : Et qu’il fut assaisonné d’Airs, De Pas de Ballet, et Concerts, Qui, je le dis, sans que je raille, Relevèrent, encor, la Paille.
Loret, lettre du 4 février 1662 […] Aujourd’hui, durant que la Muse À griffonner ceci s’amuse, On prépare en moult bel arroi L’admirable Ballet du Roi, Dont les raretés sans-pareilles Passent pour autant de merveilles : Mais n’en ayant vu qu’un essai, Bien parler encore je ne sais ; Si lundi l’on me fait la grâce de m’y procurer une place, Où je puisse commodément, Jouir de ce contentement ; Dussè-je prendre des bezicles, J’en écrirai quelques articles : Mais si je ne le vois pas bien, J’ai grand peur de n’en dire rien, Ni par rime, ni par langage ; Ha que ce serait grand dommage !
Loret, lettre du 20 août 1661 Mais il ne faut pas que je die Le reste de la Comédie, Car bientôt Paris la verra, On n’ira pas, on y courra ; Et chacun prêtant les oreilles À tant de charmantes merveilles, Y prendra plaisir, à gogo, Et rira tout son saoul ; ergo, Pour ne faire, aux Acteurs, outrage Je n’en dirai pas davantage, Sinon qu’au gré des Curieux, Un Ballet entendu des mieux, Qui par intervalles succède, Sert à la Pièce, d’Intermède, Lequel Ballet fut composé Par Beauchamp, Danseur fort prisé, Et dansé de la belle sorte Par les Messieurs de son Escorte ; Et, même, où le sieur d’Olivet, Digne d’avoir quelque Brevet, Et fameux en cette Contrée, A fait mainte agréable Entrée.
Robinet, lettre du 26 décembre 1666 L’auguste BALLET des NEUFS SŒURS, Où l’on voit d’excellent Danseurs, Divertit toujours à merveille La COUR des Cours la nonpareille, Et, parmi les OBJETS poupons Lesquels font là des Pas mignons, TOUSSI, cette GRÂCE naissante,72 De plus en plus est ravissante , De FIENNE, qu’on ne saurait voir Sans mille Attraits apercevoir, Dedans sa Danse paraît telle Qu’on meurt de danser avec Elle, Et du LUDRE, l’ASTRE LORRAIN73 Qui des Cœurs s’empare soudain, Par sa belle et forte Influence, Les prend illec comme en Cadence.
Et parce qu’en faisant des visites il se rencontre quelque fois diuerses compagnies en vn mesme lieu, lesquelles vne Dame est obligee (soit par bien seance ou autrement) de salüer simplement en passant, & aussi qu’il seroit ennuieux de faire tousiours vne profonde reuerance, principalement parmy les complimens ceremonieux qui se font en telles occasions, ou aux ceremonies d’vn depart apres le premier congé pris d’vne compagnie, ie diray comme il s’en faut acquitter. […] Tovt de mesmes qu’il a esté dict pour vn Caualier, il faut qu’vne Dame commence le Bransle Gay par le dernier pas, à fin de bien prendre la cadance, & pour ce faire en pliant tant soit peu les genoüils, on assemblera le talon droict au gauche en glissant, & se releuant sur la pointe de tous les deux ; Puis commençant le premier des quatre pas dont il est composé, il faut escarter le pied gauche à costé, & faire que d’vn mesme temps l’autre le suiue de pres en glissant, iusqu’à ce qu’il paruienne au talon, & au troisiesme sans plier les genoüils, glisser doucement le pied gauche à costé sur le talon la pointe releuee, puis en pliant les genoüils, assembler comme on aura faict pour prendre la cadance, à fin de recommencer. […] Le troisiesme est le bransle de Poictou, où il faut compter douze pas, lequel se commence (apres vne reuerence qu’on fera semblable à celle du premier,) par vn temps ou deux, auec vn ou plusieurs pas coulez, en tournant deuant celuy qu’on meine, selon que la Musique pourra obliger pour prendre la cadence. […] Il faut premierement apres auoir esté conduite en presence de la compagnie, faire les deux reuerences qu’on obserue ordinairement aux Gaillardes, de mesme celle dont i’ay cy deuant parlé aux Bransles, & au partir de la derniere continuër le chemin vers le haut bout du lieu où l’on danse, par autant de desmarches que la Musique peut obliger pour prendre la cadence. Puis commencer par vn pas couppé qui se fait du pied droict, apres lequel pliant vn peu les genoüils faut faire escarter vn pas du pied droit en tournant fort le corps en dedans, apres lequel s’esleuant sur la pointe des pieds faire que le pied gauche chasse quasi du talon le droit en l’air, qu’il faudra poser à l’instant à terre en releuant le gauche, auec lequel il faut à mesme temps coupper vn pas comme on fait pour prendre la cadence, & ainsi continüer sur l’autre pied sans sauter ou s’esleuer hors terre des deux pieds à la fois, mais couler doucement tous les pas sur le seul mouuement des pieds, & ne plier les genoüils qu’vn peu qu’au commencement de tous les cinq pas, & pource que toutes les fois que durant vne gaillarde on commence les cinq pas du pied gauche, on est obligé de tourner le corps en dehors, faut que ce ne soit qu’à moitié vers les extremitez, c’est à dire qu’il faut faire tourner beaucoup en dedans & bien peu en dehors tenant les extremitez du lieu, & à fin que la Dame n’incommode celuy auec lequel elle danse, ayant fait vn tour de salle sur les susdits pas, elle doit s’arrester au bout d’ambas, attendant qu’il ait acheué pour faire vne reuerence en presence de la compagnie, & finir d’vne autre deuant celuy qui dansera auec elle.
Par malheur, dépourvue de toute espèce de chance : jamais quelqu’un en scène ne prenait, comme on dit, un billet de parterre, sans qu’elle ne fût de la partie. […] disait Aubryet, je prendrais bien cet amour de fiocre à l’heure ! […] Dansant deux genres parfaitement différents : le genre noble et les variations Mademoiselle Fonta a pris sa retraite voici tantôt deux ou trois ans. […] A une répétition du Papillon, le feu avait pris à ses jupes.
Comme elle lui a tout pris, tout, jusqu’à sa cachucha ! […] Une ardente école de littérateurs avait pris pour devise : fuori gli stranieri (à la porte les étrangers !). […] Des partis pris violents se manifestaient ; des cabales persécutaient les talents les plus éprouvés. […] Elle me pria de me mettre au piano et m’indiqua le mouvement de la cachucha, qu’elle prenait beaucoup plus lentement qu’on ne le prend d’ordinaire. […] On était pris de pitié, quand on la voyait conduisant, sous la pluie et dans la boue, des pensionnaires à la promenade à Hyde-Park.
Elle a pris son nom d’un des suivants de Bacchus, qui en fut l’inventeur. […] Les prêtres d’Osiris avaient d’abord pris des prêtres du vrai Dieu une partie de leurs cérémonies, qu’ils avaient ensuite déguisées et corrompues. […] On voit que la danse armée a été l’idée primitive de cette institution ; et le roi Numa prit la danse des Saliens de l’une et de l’autre. […] Il y a des auteurs qui prétendent que Paris encore prit pour elle cette violente passion qui coûta tant de sang à la Grèce et à l’Asie, en lui voyant exécuter cette même danse. […] Il y avait une sorte d’émulation à en avoir des premiers ; et de-là cette manière de parler proverbiale en usage encore de nos jours, on ne me prend point sans vert.
Et là-dessus l’un des deux interlocuteurs prit la petite chose et l’emporta dans la salle de danse. […] Ils prenaient tout le monde en route, et s’étaient arrêtés chez nous pour emmener mes parents.
Supposé que votre dernier tems soit du pied droit ; c’est le bras gauche qui se trouve opposé devant : ainsi vous pliez sur votre pied gauche, (comme il est dit dans la maniere de faire les demi coupez,) & à mesure que vous prenez votre plié, le bras qui étoit opposé fait son demi-cercle de haut en bas, & celui qui étoit étendu retourne de bas en haut : ce qui fait votre opposition. […] Il se forme plusieurs tems differens des tems de courantes : vous avez même des pas graves qui se forment en allant de côté ; mais comme ces tems sont ouverts, en ce qu’ils se prennent ordinairement de la 3e. position à la 2e. qui est une position ouverte, & qui par consequent ne demande pas d’opposition ; les bras étant ouverts dans ce pas il faut faire un mouvement leger des deux, & aussi des poignets de bas en haut : par exemple, vos deux bras ouverts, & les mains tournées de même qu’ils sont representez dans la premiere Figure cy-devant, il faut en pliant que vous laissiez tourner vos bras en dessous, & en vous relevant & finissant votre pas, faire un petit mouvement des coudes & des poignets de bas en haut ; ce qui remet vos bras dans leur premiere situation.
Vous faites trop d’honneur à la Henriade, de vouloir bien prendre le temple de l’Amour pour un de vos sujets ; vous ferez un tableau vivant de ce qui n’est chez moi qu’une foible esquisse.
Ce Sujet, bien imaginé, D’un Ballet fut accompagné, Duquel l’invention galante Fut, tout à fait, divertissante, Et cadrant à l’Hymen du Roi ; Bref, je vous puis jurer ma foi Que cette Action dramatique, Et le Théâtre magnifique, Des plus beaux et plus éclatants, Plurent fort aux sieurs Assistants, Surtout au Nonce du Saint Père, Qui prit plaisir à ce mystère, De sa présence l’honora, Et, même, dit-on, l’admira.
Et moi, je prends aussi mon heure, Dans un recoin de ma demeure, Pour présenter de nouveaux Vers Au plus grand Roi de l’Univers.
Le danseur peut prendre dans l’instant de son élévation toute espèce d’attitude et d’arabesque, comme je l’ai déjà dit. […] L’entrechat se prend sur place, par un assemblé, par un coupé ou par un jeté. […] Il nous démontre la force, l’impétuosité des mouvements des bras et des épaules, qui entraînent le corps, lequel déjà courbé et parfaitement posé sur les hanches et sur les genoux, ployés et préparés à prendre leur élan, que doit faciliter le ressort des cous-de-pied, saute et entraîne tous les autres membres, et s’élève de terre.
Le masque a même la liberté de prendre la Reine du bal pour danser, quand ce seroit une Princesse du Sang, quoique non masquée ; comme je l’ai vû arriver dans un bal que le Roi donnoit à Versailles, par un masque déguisé en paralitique, & envelopé d’une vieille couverture, qui eut la hardiesse d’aller prendre Madame la Duchesse de Bourgogne ; elle eut aussi la complaisance de l’accepter, pour ne pas rompre l’ordre du bal : on sçut depuis que ce masque n’étoit qu’un simple Officier de la Cour ; cependant il n’en fut point blâmé, parce que c’est une licence que le bal masqué autorise. […] L’usage que les grands Seigneurs ont pris depuis quelque tems, de ne laisser entrer les masques que par billets, est très-contraire à la liberté publique & à l’institution des bals masquez, parce que le plaisir du déguisement consiste à n’être point connu, & d’y entrer aussi librement qu’aux bals magnifiques que feu Monsieur donnoit au Palais Royal, où tout Paris se faisoit un plaisir d’aller superbement masqué, outre que les rafraîchissemens y étoient en abondance ; il y avoit cinq ou six bandes de Violons distribuez dans les appartemens, Je me souviens, à propos de la liberté de l’entrée du bal pendant le Carnaval, d’un incident qui arriva au Roi chez M. le Président de N.… qui donnoit un bal dans le cul-de-sac de la rue des Blancs-Manteaux, au sujet du mariage d’un de ses fils, il y a près de cinquante ans. […] Il y vint une bande de masques vêtus en sauvages, du nombre desquels étoit Charles VI. depuis peu relevé d’une maladie qui lui avoit altéré l’esprit : le Duc d’Orleans prit un flambeau pour les regarder au nez, & mit par malheur le feu à leur peau de lin collé dessus avec de la poix ; la Salle fut aussitôt pleine de flammes, & remplie d’effroi & de cris ; tout le monde s’étoufoit pour sortir ; quelques-uns crioient sauve le Roi : la Duchesse de Berry qui étoit avertie de cette Mascarade, reconnut le Roi, le couvrit de sa robbe, & le préserva bien du feu ; mais l’appréhension dont il fut saisi, le réduisit en un état pire que devant : le Comte de Jouy, le Bâtard de Foix furent misérablement grillez ; le jeune Nantouillet s’avisa de se jetter dans une cuve pleine d’eau, qui le garantit de l’incendie.
C’est par cette galanterie ingénieuse que le Cardinal de Savoie se vengea de la fausse opinion que les Courtisans de Louis XIII avaient pris d’une Nation spirituelle et polie, qui excellait depuis longtemps dans un genre, que les Français avaient gâté. […] Il lui aurait été impossible de prendre le ton à la mode ; mais il ne lui était pas aisé d’en donner un meilleur. […] Non seulement le Roi et son grand Ministre qui ont tant veillé et travaillé pour l’agrandissement de l’État, et tous ces vaillants Guerriers qui ont si valeureusement exécuté ses nobles desseins doivent prendre du repos et des divertissements ; mais encore tout le Peuple doit se réjouir, qui, après ses inquiétudes dans l’attente des grands succès, ressent un plaisir aussi grand des avantages de son Prince, que ceux-même qui ont le plus contribué pour son service et pour sa gloire ». […] Nous devons à la protection singulière que le Cardinal de Richelieu accordait à ce mauvais ouvrage, ou à l’intérêt plus particulier qu’il prenait à son succès notre première Salle de Spectacle un peu régulière.
En 1807, un décret organisa l’Opéra, qui prit le nom d’Académie impériale de musique. […] Quand le lion est pris dans un filet, tenez pour certain que jamais le rat de l’Académie de musique ne songera, comme celui de la fable, à ronger les mailles du filet. […] Parlez maintenant d’une actrice à une mère de famille : celle-ci va évoquer l’existence la plus fantastique, les séductions les plus dangereuses, si bien que toute jeune fille devant cette chaste indignation de sa mère, se prendra à rêver un monde d’amours, de coquetteries, de chants, de parfums à faire descendre un saint du ciel pour se damner dans un boudoir. […] Puis ce sont des costumes qu’il faut essayer, des poses qu’il faut prendre devant la glace pour préparer l’effet de la représentation du soir ; puis viennent encore les questions d’amour-propre.
Cela s’appelle prendre les gens au mot ; eh bien, je vais rétrograder encore et oublier un instant le présent, ce moment fugitif, que vous savez fixer et que vous rendez si précieux.
Où la logique prend fin, que le rêve de la poésie commence.
Ma foi, quand il m’eût dit la chose, Voyant toujours la porte close, Je m’en allai sans murmurer, Non, toutefois, sans espérer De prendre, à toutes aventures, Un autre jour mieux mes mesures, Car il sera, durant ce mois, Encor dansé quatre ou cinq fois.
J’en puis rendre ce témoignage, Grâce aux Dieux, je vis cet Ouvrage, Ouvrage fin et délicat, Dont Monsieur l’Éminent Légat, Eut dans une superbe Salle À Fontainebleau le Régale ; Il la vit attentivement, Il y prit grand contentement ; Et malgré son humeur hautaine, Quittant la gravité Romaine, Il rit fort aux endroits plaisants, Aussi bien que nos Courtisans.
Beauchamp rempli d’intelligence, Comme on sait, pour la belle Dance, Avait pris soin de ce Ballet, Demi-sérieux, & follet, Et les Pères, de tout le reste : Surquoi160, fort surement, j’atteste, Et plusieurs, aussi, me l’ont dit, Que rien de commun ne s’y fit, Ainsi que c’étaient toutes merveilles Pour les Yeux, & pour les Oreilles, Quoi que le beau Sexe enchanteur, Qui plaît le plus au Spectateur, Et qui fait qu’on est Idolâtre, La plupart du Temps, du Théâtre, N’agisse ni peu, ni prou là, Dedans ces beaux Spectacles là.
Comme nous avons pris dans les saintes Ecritures les premières preuves que nous avons alléguées pour montrer le mal ou le danger inséparable des danses ; c’est aussi dans les saintes Ecritures que plusieurs vont d’abord chercher de quoi affoiblir ce que nous avons dit à ce sujet. […] Ensuite ils croient trouver de quoi autoriser les danses dans ce qui est dit dans le livre de l’Exode (c. 15, v. 20.) de Marie prophétesse, sœur d’Aaron : que célébrant, avec Moïse et les enfans d’Israël, le passage miraculeux de la mer rouge, elle prit un tambour à la main, et que toutes les femmes marchèrent après elle avec des tambours, formant des chœurs de musique . […] Jésus-Christ lui-même nous a appris à prendre cette vie pour le temps de deuil et de pleurs, et celui de l’autre vie pour le temps de la joie, lorsqu’il a dit : (Matth. c. 5. v. 5.) […] Celles-là donc avoient pour unique fin une affection véhémente de donner louange à Dieu avec le témoignage d’une joie sainte ; et celles-ci ne tendent au contraire qu’à prendre et à donner du plaisir. […] Si la concupiscence n’est pas de Dieu, tout ce qui la favorise, et plus encore tout ce qui l’excite, n’est point de lui, mais du monde ; et les Chrétiens n’y doivent prendre aucune part, puisque Jésus-Christ dit d’eux : (Jean, c. 17. v. 14.)
Elle ne répondit pas, s’en alla au mur de fond de la scène, s’y arrêta une seconde, prit son élan et vint tomber, en trois bon ’s, sur le trou du souffleur, avec la grâce d’une chatte. […] A cette époque de l’année, invariablement, le fleuve est pris, — et le train rapide le franchit, à l’aide de solives pourvues de rails que l’on assujettit sur la glace. […] Sur quoi je me pris à penser : Il en est des femmes comme des nations… Heureuses celles qui n’ont pas d’histoire ! […] car elle n’eut pas le temps de prendre sa part du succès et de la prospérité de sa cadette. […] Je sais, enfin, qu’elle a pris pour devise : Anvers e contre tous.
La main qui prit cette initiative était celle de Duponchel, l’architecte qui allait bientôt, à l’Opéra, généraliser la réforme des décors et des costumes. […] Magde prend pour elle une écharpe enchantée. […] Léon Lenoir va jusqu’à prendre les formes de l’adoration religieuse. […] Tantôt ils venaient des partisans fidèles du vieux ballet mythologique qui regrettaient le temps où Vénus se faisait prendre dans les filets de Vulcain. […] En administrateur sage, Véron se préoccupait de n’être pas pris au dépourvu à l’heure inévitable où le plus fantasque et le plus inconstant des lutins lui échapperait.
Ayant donc le pied gauche devant, vous apportez le corps dessus, en approchant le pied droit auprès du gauche à la premiere position, & de la plier sans poser le droit à terre, & lorsque vous êtes assez pliez, vous passez le pied droit devant vous à la quatriéme position, & vous élever du même tems sur la pointe du pied en étendant les deux jambes près l’une de l’autre, de même qu’il est représenté par la quatriéme Figure des demi-coupez, que l’on nomme équilibre, & de suite vous posez le talon droit à terre, pour avoir le corps plus ferme, & plier du même tems sur le droit sans poser le gauche, & de là le passer devant, de même que vous avez fait du pied droit, jusqu’à la quatriéme position, & du même tems s’élever dessus ; & marcher les deux autres pas sur la pointe des pieds l’un du droit & l’autre du gauche, mais au dernier il faut poser le talon à terre, afin de prendre votre pas de menuet avec plus de fermeté. On doit observer aussi que lorsque l’on prend ces demi-coupez, faut ouvrir les genoux & tourner la pointe fort en dehors, mais pour avoir plus de facilité de les bien faire, c’est de continuer d’en faire plusieurs de suite en avant, parce que cela vous met dans l’habitude de les faire sans peine.
Ce pas est ordinairement prévenu par un coupé, ou autre pas qui vous conduit à la deuxiéme position, en ce que ce pas se prend de cette même position, & se fait en allant de côté, soit à droit, soit à gauche ; mais pour vous l’expliquer plus clairement, je vais fixer le côté : par exemple, si vous allez du côté gauche, il faut plier sur les deux jambes & vous relever en sautant à demi, c’est-à-dire, raze de terre ; & en prenant ce mouvement sur les deux pieds, la jambe droite se raproche de la gauche pour retomber à sa place, par consequent la chasse en l’obligeant de se porter plus loin à la deuxiéme position, ce qui se doit faire très-vîte ; parce que vous retombez sur le droit premier, & la jambe gauche se pose vîte â la deuxiéme position, ce qui fait paroître que l’on retombe sur les deux pieds & comme l’on en fait ordinairement deux de suite ; c’est pourquoi au premier saut vous retombez, pliez & du même temps sautez une seconde fois, en portant le corps sur le droit ou sur le gauche, selon que le pas qui suit le demande. […] Ce pas se fait ayant le corps posé sur le pied gauche, vous pliez sur le même, & la jambe droite qui est en l’air se passe devant en s’étendant, & lorsque vous vous relevez elle se croise, en se jettant dessus à la troisiéme position, ce qui forme ce jetté chassé ; ce pied droit tombant devant le gauche en prend la place, & par consequent l’oblige de se lever derriere, & de suite plier le genou droit, & en vous relevant jettez-vous sur le gauche, qui tombe derriere à la troisiéme position ; en chassant le droit & en le faisant lever, puis plier sur le pied gauche & se rejetter sur le droit, comme vous avez fait au premier pas : ces trois mouvemens se doivent succeder l’un à l’autre, sans aucune interruption, de même que fait le Balancier d’une Pendule dont les mouvemens s’entresuivent : car dans le moment que vous pliez sur une jambe son mouvement fait lever l’autre, & en vous relevant vous retombez le corps dessus le pied droit en devant, & au second que vous vous rejettez dessus le gauche, le corps tombe en même tems sur ce pied ; par-là vous voyez l’équilibre qu’il faut observer dans ce pas, ce qui en fait la perfection.
MADAME, qui, par son Teint frais Et par tous ses jeunes Attraits, Ressemble plus à la Déesse, Sans la bienheureuse Grossesse, Aurait été là, trait pour trait, Son incomparable Portrait ; Mais, au défaut de son Altesse, De SULLY la belle Duchesse Tient illec son illustre Rang, Par un honneur tout à fait grand, Et forme la seconde Entrée, Ayant pour sa Troupe admirée La Jeunesse, avec la Beauté, L’Abondance et Félicité, Que représentent quatre Belles,107 Que l’on peut bien prendre pour Elles, Et chacune séparément Pour toutes quatre mêmement. […] 111 Empruntant le visage et l’air D’un brave Seigneur, Duc et Pair, Qu’on peut prendre aussi pour lui-même, Tant leur ressemblance est extrême.
Ces dames étaient réellement furieuses, elles s’injuriaient à faire frémir : il était facile de prévoir qu’avant deux minutes elles allaient se prendre aux cheveux. […] III Le mot fut sur-le-champ acclamé… C*** s’en alla prendre un verre de champagne et, m’en versant quelques gouttes sur la tête. […] Ces études me prirent six mois.