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123. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Fanny Elssler résuma toutes ces qualités en ce poème vivant, en cette merveille de grâce et d’harmonie qu’elle fut elle-même et qui ne fait pas moins honneur à son pays que d’imposants monuments de littérature, de science ou d’art. […] L’honneur d’être présentées à des souverains était pour les reines de théâtre une des formes les plus convoitées de la gloire. […] Le fait seul que son nom fût prononcé en même temps que celui de la triomphatrice qui, depuis près de dix ans, remplissait l’Europe du bruit de sa gloire, était pour Fanny, âgée de vingt-un ans à peine, un singulier honneur.

124. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Ce véhicule faisait le service de Londres à Windsor où l’artiste donnait des représentations ; l’honneur d’y prendre place était ardemment recherché par les membres de l’aristocratie. Dans les cours allemandes on rendait à cette reine de théâtre les honneurs militaires. […] La Russie fut également démonstrative à sa façon ; en l’honneur de l’illustre hôtesse, elle se grisait de champagne.

125. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

. — Meyerbeer, Auber, Spontini, Halévy, Liszt, Donizetti, Adam, Rossini, tenaient à honneur de composer quelques couplets pour son album. […] Et pour elles je propose cette épitaphe qu’un poète de l’anthologie grecque composa en l’honneur d’une de leurs aïeules : Ô terre, ne pèse pas sur elle !

126. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

Saint Augustin avoit eu la douleur de voir à Hypone, aux fêtes des martyrs, ces profanes divertissemens, qu’il appelle dans le même sermon, des jeux en l’honneur des démons qui se plaisent à séduire ainsi les hommes ; mais il avoit eu la consolation de les abolir. […] En descendant de la montagne pour porter au peuple ces tables de la loi, Moïse vit le veau et les danses qui se faisoient en son honneur : alors sa colère s’embrasa, il jeta les tables qu’il tenoit entre ses mains, et les brisa au pied de la montagne.

127. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Ensuite les ministres, considérant la danse du côté des mouvemens qui la composent, observent « que l’ame qui les commande, et donne commencement à ces mouvemens, est nécessairement telle, qu’elle rend le corps qu’elle gouverne, volage, léger, remuant, sans arrêt ; ce qui ne peut convenir à l’honneur de l’homme chrétien… Quant à ce que de telles démarches se font par règles et mesures, ce n’est point pour les approuver davantage ; car c’est toujours faire ce que font les fous et les insensés : il y a seulement cette différence, que le faire avec règle et mesure, c’est, comme dit un certain poète comique (Térence), faire l’insensé avec raison, et montrer qu’on a la cervelle plutôt aux pieds qu’en la tête ; et nous disons que pour cela la folie et la vanité des hommes se montrent bien plus grandes… Avoir mis cette vanité en art, et aller à l’école pour l’apprendre, n’est-ce pas là la vanité des vanités ? […] « Que nous accordions, répondent les ministres, que la santé du corps en puisse être aidée, est-ce une cause d’en user, quand notre ame, notre profession, notre honneur y reçoivent tant de dommages ?

128. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

Si le ballet est le frère des autres arts, ce n’est qu’autant qu’il en réunira les perfections ; mais on ne sauroit lui déférer ce titre glorieux dans l’état pitoyable où il se trouve ; et convenez avec moi, Monsieur, que ce frère, fait pour faire honneur à la famille, est un sujet déplorable, sans goût, sans esprit, sans imagination, qui mérite à tous égards d’être méconnu.

129. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Les Témessiens rendirent de grands honneurs à Euthyme, et il épousa la jeune fille qui devoit être immolée.

130. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Après cette cérémonie, Alexandre donne la main à Roxane, et l’élève au trône, au pied du quel on lui rend tous les honneurs qui lui sont dûs.

131. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IX. L’escadron volant de la rue Lepeletier. » pp. 190-203

*** C’étaient encore, — et octroyons-leur l’honneur de la vedette, auquel elles avaient droit, du reste sur l’affiche, — c’étaient : Louise Villeroy petite-fille de Marie-Madeleine d’Étrimont et de Louis de Villeroy dont l’acte de naissance portait — carrément — la particule.

132. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Le jour où vous faites honneur à l’invitation que vous avez reçue, vous jouez de malheur, vous dit la maîtresse de la maison : c’est jour maigre ; et le poisson étant hors de prix, on ne vous en donne pas. […] — Où, reprit la sirène ; vous le saurez si vous voulez me faire l’honneur de mettre votre nom sur ma liste de souscription. […] Mais écrivez à la Lorette : J’ai l’honneur de mettre, pour la journée, à votre disposition un cabriolet à quatre roues ; La Lorette est femme à descendre perpendiculairement par la fenêtre, pour vous apporter plus vite son adhésion. […] » s’écrie-t-il, oubliant son rôle ;… puis, rappelé à l’ordre par un chut… et par l’écharpe tricolore du magistrat subalterne… il fait trois saluts et dit : « Madame, j’ai l’honneur de vous présenter mes respects. […] Et il ajoute tout bas : « Si tu veux, au carnaval nous irons faire une partie de bal Chicard. » Le maire répond : « Monsieur le préfet, vous me faites beaucoup d’honneur. » Sous le cachemire de la femme du financier, sous la tiretaine de la fermière, même sous le sarrau de serge des sœurs de la sagesse, partout la Lorette se trahit à l’œil exercé qui la cherche… Un poème.

133. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Si je réussis, je dois partager avec lui l’honneur du succès.

134. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Tite-Live nous apprend que les Fêtes Saturnales furent célébrées à Rome pour la premiere fois, sous le Consulat de Simpronius & de Mincius, & que Janus premier Roi d’Italie, l’an 2722 du Monde, en fut l’inventeur, par rapport au tems de l’âge d’or, en l’honneur du régne de Saturne, pendant lequel tems tous les peuples vivoient dans une indépendance absolue : cette fête se célébroit encore sous le régne d’Auguste, dans le mois de Décembre, pendant huit ou dix jours seulement.

135. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Les Noces de Gamache, ballet en deux actes, de Milon et Lefèbre, qui dataient de 1801, restèrent également en honneur. […] Elle sortit avec honneur de la périlleuse épreuve du ballet aux chameaux.

136. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Mademoiselle Lafontaine, — la première des premières danseuses, — l’unique en ce moment, — reçut le titre de Reine de la danse, qu’elle daigna partager, du reste, avec mademoiselle Lepeintre, mademoiselle Fernon, mademoiselle Roland, première du nom, et Mademoiselle Subligny toutes quatre ses contemporaines, — ou à peu près, — mais dont la dernière seule a eu l’honneur de voir son portrait prendre place parmi les vingt médaillons ovales qui décorent le foyer actuel de la danse à l’Opéra. […] « Tout le monde, dit Bachaumont, brigue l’honneur d’être admis à ces spectacles.

137. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

A Nice, une fois, j’allais avoir l’honneur de paraître devant Sa Majesté la Reine Victoria, lorsque mon imprésario me força à partir sur-le-champ, pour l’Amérique.

138. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Barre, son jeune et spirituel auteur, refuse-t-il chaque jour des portraits de même espèce, car tous les artistes sollicitent l’honneur dont Mlle Fanny Elssler est digne à tant de titres120. » L’Artiste, tout en s’abandonnant à des réflexions amères sur la statuaire qui descendait des hauteurs pour traiter de petits sujets puisés dans la réalité quotidienne, admirait « la ravissante danseuse, pétrifiée tout à coup dans sa pose la plus poétique121 ». […] A la place d’honneur apparaissait la cachucha. […] En Thérèse et en Fanny l’on applaudissait, avec autant d’affection que d’admiration, deux Viennoises qui avaient fait honneur au pays natal devant l’aréopage suprême, le public de Paris. […] Ils font également honneur à celui qui les a écrits et à celle qui les a inspirés128.

139. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Ainsi en y a-il d’autres qui sympatisent si fort auec la terre, qu’ils ne la peuuent iamais abandonner que de bien peu : C’est pourquoy il est fort à propos qu’ils se rangent auec ceux lesquels, bien qu’ils ne manquent point de disposition, neanmoins pour auoir trop mauuaise grace à la danse par haut, sont pour leur honneur contraints d’aller terre à terre : Car en effect vn homme ne se doit iamais mesler de caprioler, principalement en lieu de reputation, s’il n’excelle, ou s’il ne veut seruir de ioüet à la compagnie, comme font aucuns, qui ne pouuant representer le port & la descence de nostre noblesse, cherchent à se recommander par des sauts & autres mouuemens battelleresques : tellement que ie conseille telles personnes à se tenir pour le faict de la Gaillarde aux cinq pas susdits, lesquels faicts de bonne grace, valent mieux qu’vn tas de passages qu’on sçauroit faire, qui sentent par trop son baladin. […] Or comme les susdites danses sont sans doute les plus receuës : aussi apportent elles auec plus d’auantage quelque honneur du profit qu’on peut faire en leur escole, & quiconque suiura ce que i’en ay enseigné qu’il s’asseure d’en acquerir vne action toute belle, & assez de cognoissance pour ne la laisser corrompre par mauuaises habitudes, en cas que sa curiosité le portast à l’exercice des danses moins requises, desquelles il ne sera pas parlé quand à present, d’autant que le but principal où i’ay visé, n’a esté que de donner à vn Escolier la grace & la modestie, à quoy le surplus des danses sont inutiles.

140. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Cette matinée devait impressionner Gab à un point tel que, rentrée chez elle, cette gamine de quatorze ans écrivit, en mon honneur, les lignes suivantes : « Une ombre lumineuse et légère.

141. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Une des intentions que l’Eglise a eues en instituant les fêtes en l’honneur des saints, a été qu’en nous réjouissant avec eux de ce que de cette terre pleine de misères ils sont passés dans le lieu du repos éternel, nous soyons en même temps excités, par le souvenir de leurs exemples, à prendre, pour arriver au bonheur dont ils jouissent, la route qu’ils ont prise.

142. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Je l’ai déjà dit, en ne faisant représenter sur nos Théâtres que des Pantomimes, ou du moins en prescrivant à tous les Acteurs l’obligation de jouer à la muette, si l’on veut conserver les Poèmes immortels qui font tant d’honneur au Théâtre Français.

143. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

Tous les beaux arts s’empressent à lui prêter leurs secours et leurs charmes ; il est celui des sens, et sa composition fait le plus grand honneur au génie et à l’imagination brillante des François.

144. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Chant III, vers 360 Auteurs qui prétendez aux honneurs du comique. […] Travaillez pour l’honneur, sans dédaigner le gain : C’est ce que fait souvent plus d’un noble écrivain. […] Beaujoyeux qui premier des cendres de la Grèce Fait retourner au jour le dessein et l’adresse, Du ballet composé, en son tour mesuré, Qui d’un esprit divin toi-même te devance, Géomètre inventif unique en ta science, Si rien d’honneur s’acquiert, le tien est assuré. […] Socrate est loué par les philosophes qui ont vécu après lui, de ce qu’il dansait comme un autre dans les bals de cérémonies d’Athènes ; il tenait à honneur d’y exécuter les Danses qu’il avait apprises de la belle Aspasie. […] Bien que l’art de la Danse ait toujours été reconnu l’un des plus honnêtes et des plus nécessaires à former le corps, et lui donner les premières et les plus naturelles dispositions à toute sorte d’exercices, et entre autres à ceux des armes, et par conséquent l’un des plus avantageux et plus utiles à notre noblesse et autres qui ont l’honneur de nous approcher, non-seulement en temps de guerre dans nos armées, mais même en temps de paix dans les divertissemens de nos ballets ; néanmoins il s’est, pendant les désordres et la confusion des dernières guerres, introduit dans ledit art, comme en tous les autres, un si grand nombre d’abus capables de les porter à leur ruine irréparable, &c.

145. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Je les invitai à dîner à Clarendon’s hôtel en haute compagnie ; le dîner fit grand honneur au maître de l’hôtel, et au dessert on plaça sur la table un plateau d’argent où s’amoncelaient pour près de 200 000 fr. de bijoux et de diamants On passa le plateau en même temps que les corbeilles de fruits, et les deux demoiselles Elssler, assez empressées de faire leur choix, ne voulurent cependant accepter que deux des objets les plus modestes, et représentant à peine 6 000 à 8 000 francs. […] Cet honneur lui fut fait dès le mois d’octobre au Palais-Royal où fut donnée sous le même titre une folie-vaudeville en un acte.

146. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Et voici que cette même flamme, à présent, se faisait douce, bonne et réchauffante… *** Un jour, à Londres, j’allai à un banquet de 1,500 couverts donné en l’honneur de Sarah Bernhardt.

147. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

« Vous traitez, dit-il, les chrétiens en ennemis publics, parce qu’ils ne rendent pas aux empereurs des honneurs vains, faux et téméraires ; et que professant la vraie religion, ils célèbrent la fête de leur naissance ou de leurs triomphes, plutôt par les mouvemens d’une conscience pure, que par les désordres d’une honteuse débauche.

148. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

A ceux qui s’étonnèrent d’une telle froideur envers un monsieur qui avait eu les honneurs de nombreux à parte, elle répondit : — C’est un malotru, avec lequel ne peut se commettre une femme qui a souci de sa dignité et de l’opinion.

149. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse moderne »

quel honneur peut-on trouver à imiter servilement la conduite et la manière des danseurs qui ont précédé ?

150. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Pourquoi, vous qui êtes un homme supérieur, ne m’avez-vous pas fait subir un examen avant de m’épouser ; vous auriez vu que je suis une femmelette, et vous m’eussiez laissée chez moi d’où je ne demandais pas à sortir. » Pouvais-je lui répondre qu’elle avait tort de pas vouloir s’élever au niveau de l’homme supérieur qui lui avait fait l’honneur de la choisir ?

151. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

A elle l’honneur d’avoir initié le corps de ballet à la connaissance de cette quatrième partie du monde.

152. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Toute la cour impériale tint pareillement à honneur d’envoyer son offrande à l’ancienne déesse républicaine, qui, parfaitement raccommodée, renonça au théâtre pour vivre d’une fortune honorable. […] Quel honneur pour les charmes de mademoiselle Albertine !

153. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Les mots d’imagination, de génie, d’esprit, de talent, ne sont que des termes trouvés pour exprimer les différentes opérations de la raison : il en est d’eux à-peu-près comme des divinités inférieures du paganisme : elles n’étaient aux yeux des sages, que des noms commodes pour exprimer les divers attributs d’un Dieu unique ; l’ignorance seule de la multitude leur fit partager les honneurs de la divinité.

154. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Je sais qu’elle a pour grande maîtresse de sa maison l’excellente maman Sacré, qu’elle admet à l’honneur de monter dans ses carrosses et d’avoir tabouret en sa cour ; la maman Sacré, une ancienne amie de Montmartre, qui s’en va sans cesse répétant : — Ah !

155. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

L’invention en est heureuse ; c’est un honneur pour M. 

156. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Dans une assemblée où le cérémonial est moins observé, on peut abréger en faisant un seul salut ou révérence, promenant en même tems ses regards vers toute la société ; mais cette manière de saluer perd toujours du gracieux ; et en pareil cas, on fera, comme dans l’autre, quelques pas vers le maître de la maison ou la personne supérieure de la société ; on s’arrêtera à une distance de quelques pas, et l’on saluera ou fera la révérence, pour lui marquer les honneurs particuliers qu’on lui doit ; et se relevant, l’on fera quelques pas en arrière vers la place qui vous est offerte ou destinée, à laquelle étant arrivé, vous inclinerez vers ceux auprès, comme signe d’un rapprochement particulier, et s’asseyant doucement avec précaution, afin de n’incommoder personne.

157. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Ce Ministre qui faisoit honneur à la France, qui avoit rendu a son Roi des services signalés, éprouva comme Sully l’ingralilude de ses contemporains ; il fut haï et calomnié ; l’envie qui s’attache à tout ce qui est grand, exagéra ses fautes, et chercha à rabaisser tout ce qu’il avoit fait pour la gloire de la nation, enfin la renommée s’est fait entendre ; et la postérité toujours juste a vengé la mémoire de Colbert, eu lui décernant le surnom de grand.

158. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Aucun ne veut céder l’honneur de perdre la vie, pour sauver celle de son ami ; tous deux se pressent et se sollicitent à prendre la fuite, et tous deux restent pour recevoir la mort.

159. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Vialart, après s’être plaint que ces saints jours ne sont guère plus en honneur que les autres de la semaine, et qu’on n’en fait presque plus de discernement, ajoute : « Et ce qui est encore plus déplorable, c’est que ces jours de piété tournent en dissolution par les jeux et les danses, par la fréquentation des tavernes, par des débauches publiques et scandaleuses, au mépris du service divin, qui est délaissé, et de la Religion que les hérétiques prennent de là sujet de décrier et de blasphémer. » Dans une lettre pastorale adressée à tous les Fidèles de son diocèse, et datée du 4 novembre 1654, pour les exhorter à faire un bon usage des calamités publiques dont il avoit plu à Dieu de les visiter les années précédentes, et à se réconcilier avec lui par une sérieuse pénitence et un véritable changement de vie, le saint prélat entre dans le détail des principaux péchés qui ont pu allumer contre eux le feu de la colère de Dieu, pour les exhorter à y renoncer et à les faire cesser : et, dans ce détail, il marque en particulier les danses.

160. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Quand l’assemblée est complète, la reine propose l’admission de Giselle, une nouvelle morte qui ne peut que faire honneur au corps de ballet fantastique.

161. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Amené par un de ses amis qui était propriétaire du théâtre et qui avait insisté pour lui en faire les honneurs, je ne l’avais pas remarqué, et je puis dire que quand je l’ai vu pour la première fois, il avait l’aspect d’un cadavre.

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