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103. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

La même cruauté existe encore en Italie d’une manière moins complette, mais tout aussi inhumaine et sur des enfans libres ; un intérêt sordide et un fanatisme révoltant, engagent les parents a sacrifier leurs enfans, et à annuller leur sexe, pour en faire des chanteurs à voix claire, et éfféminée.

104. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

« Des loges à la scène, dit-il, on a toujours quelque chose à se dire, tantôt de la voix, plus souvent du geste. » Hélas !

105. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Un Bal de cérémonie fut délibéré à la pluralité des voix.

106. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français132 C’est un Spectacle de Chant et de danse que Quinault a voulu faire ; c’est-à-dire, que sur le Théâtre nouveau qu’il fondait, il a voulu parler à l’oreille par les sons suivis et modulés de la voix, et aux yeux par les pas, les gestes, les mouvements mesurés de la Danse.

107. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

je considère toutes les productions de ce genre dans les différentes cours de l’Europe, comme des ombres incomplettes de ce qu’elles sont aujourd’hui, et de ce qu’elles pourront être un jour, j’imagine que c’est à tort que l’on a donné ce nom à des spectacles somptueux, à des fêtes éclatantes qui réunissoient tout à la fois la magnificence des décorations, le merveilleux des machines, la richesse des vêtemens, la pompe du costume, les charmes de la poésie, de la musique et de la déclamation, le séduisant des voix, le brillant de l’artifice et de l’illumination, l’agrément de la danse, et des divertissemens, l’amusement des sauts périlleux et des tours de force : toutes ces parties détachées forment autant de spectacles différens ; ces mêmes parties réunies en composent un, digne des plus grands Rois.

108. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IV. » pp. 27-36

Mais au nom d’Auguste, et plus encore à la voix de Mécène, les marbres de leurs tombes s’ébranlèrent et s’ouvirent ; et s’emblables au Phénix qui renait de sa cendre ils réssuscitèrent pour ainsi dire, et se montrèrent à Rome avec éclat ; ils y déployèrent toutes leurs richesses, et firent presque pour elle ce qu’ils avoient fait pour Athènes.

109. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

On dit qu’il donna lui-même ce prix glorieux à l’une de ses sœurs, que la voix publique avoit nommée pour être Rosière.

110. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre IX. » pp. 97-129

Le dernier acte n’étoit employé qu’aux regrets et à la douleur ; l’humanité triomphoit des meurtres et de la barbarie ; le tyran sensible à sa voix détestoit ses crimes ; ils devenoient par gradation ses juges et ses bourreaux ; la mort à chaque instant s’imprimoit sur son visage ; ses yeux s’obscurcissoient ; sa voix se prêtoit à peine aux efforts qu’il faisoit pour articuler sa pensée : Ses gestes, sans perdre de leur expression, caractérisoient les approches du dernier instant ; ses jambes se déroboient sous lui, ses traits s’alongeoient ; son teint pâle et livide portoit l’emprunte de la douleur et du repentir ; il tomboit enfin ; dans cet instant, ses crimes se retraçoient à son imagination sous des formes horribles ; effrayé des tableaux hideux que ses forfaits lui présentoient, il luttoit contre la mort ; la nature sembloit faire un dernier effort. […] Pourquoi laisser aux acteurs et aux chanteurs des chœurs leurs physionomies, dès qu’on la dérobe à ceux qui, privés de la parole et de l’usage de la voix, en auroient encore plus besoin qu’eux ?

111. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE IX. » pp. 195-260

Le dernier Acte n’étoit employé qu’aux regrets & à la douleur ; l’humanité triomphoit des meurtres & de la barbarie ; le tyran sensible à sa voix détestoit ses crimes ; ils devenoient par gradations ses Juges & ses Bourreaux ; la mort à chaque instant s’imprimoit sur son visage ; ses yeux s’obcurcissoient ; sa voix se prêtoit à peine aux efforts qu’il faisoit pour articuler sa pensée ; ses gestes, sans perdre de leur expression caractérisoient les approches du dernier instant ; ses jambes se déroboient sous lui ; ses traits s’allongoient ; son teint pâle & livide n’empruntoit sa couleur que de la douleur & du repentir ; il tomboit enfin dans cet instant, ses crimes se retraçoient à son imagination sous des formes horribles. […] Pourquoi laisser aux Acteurs & aux Chanteurs des Chœurs leurs physionomies, dès qu’on la dérobe à ceux qui privés de la parole & de l’usage de la voix en auroient encore plus besoin qu’eux ?

112. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

PHÈDRE Le hasard est avec toi… Il se change insensiblement en sagesse, à mesure que tu le poursuis de la voix dans le labyrinthe de ton âme ! […] — Comme la voix chante éperdument, comme la flamme follement chante entre la matière et l’éther, — et de la matière à l’éther, furieusement gronde et se précipite, — la grande Danse, ô mes amis, n’est-elle point cette délivrance de notre corps tout entier possédé de l’esprit du mensonge, et de la musique qui est mensonge, et ivre de la négation de la nulle réalité ? […] … Les cymbales écrasent à nos oreilles toute voix des secrètes pensées.

113. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Elle a pourtant chanté deux fois à la Cour ; on lui trouva une grande perfection, mais pas de voix et chantant beaucoup trop de romances.

114. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

On amene Lincée paré d’ornemens funéraires ; du coté opposé on conduit Hypermnestre enchaînée ; ici ces deux epoux, prêts à être désunis pour toujours, volent l’un à l’autre, malgré la résistance de leurs gardes, et se donnent en présence de tout le peuple des témoignages de leur mutuelle tendresse : le peuple attentif à l’action de ces amans, s’y intéresse ; le parti de Lincée saisit cet instant pour se soulever contre un Roi Tyran ; la persuasion gagne de proche en proche, et le peuple aussi attendri que convaincu de l’innocence de ces infortunés, se déclare en leur faveur ; la faction s’accroit ; les gardes sont renversés ; le bucher est détruit ; on élève un trône à sa place ; on dépouille Lincée de ses ornemens funéraires ; on lui donne des armes ; on le place sur le trône avec Hypermnestre ; on le proclame Roi d’Argos, et on lui prête d’une commune voix le serment de fidelité.

115. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Je considere toutes les productions de ce genre dans les différentes Cours de l’Europe, comme des ombres incomplettes de ce qu’elles sont aujourd’hui & de ce qu’elles pourront être un jour ; j’imagine que c’est à tort que l’on a donné ce nom à des Spectacles somptueux, à des Fêtes éclatantes qui réunissoient tout à la fois la magnificence des décorations, le merveilleux des machines, la richesse des vêtements, la pompe du costume, les charmes de la Poésie, de la Musique & de la Déclamation, le séduisant des voix, le brillant de l’artifice & de l’illumination, l’agrément de la Danse & des Ballets, l’amusement des Sauts périlleux & des tours de force : toutes ces parties détachées forment autant de Spectacles différents ; ces mêmes parties réunies en composent un digne des plus grands Rois.

116. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « V. Pastels après décès. » pp. 54-87

Croyant y parer, elle se mit à boire du vinaigre, ce qui ne servit qu’à lui ruiner la poitrine et la voix. […] D’aucuns tirèrent l’épée pour ou contre… Des paris considérables s’établirent… Pendant des mois, on épia un mouvement révélateur… A la fin, les parieurs députèrent chez la ballerine trois des leurs, chargés de lui demander la vérité à cet endroit… Quand ceux-ci se furent expliqués, Marie-Anne devint pourpre et baissa les yeux… Puis, dessinant une cérémonieuse révérence « pour s’efforcer de cacher son pudique embarras, » elle répondit d’une voix émue : — Hé !

117. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Il paraît qu’elle a de la voix et qu’elle travaille le chant à ses moments perdus. […] J’ai cherché à me renseigner sur ses chances de réussite et sur la nature de sa voix.

118. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

Il est heureux sans doute pour les progrès de la danse en action, qu’il y ait quelques maîtres de ballets que leurs fautes et leurs chûtes corrigent insensiblement ; en écoulant la voix du public et celle de l’expérience, ils choisissent des sujets moins diffus et plus généralement connus, ils abandonnent le Romanesque pour se livrer à des compositions moins fantastiques, plus nobles et plus sages ; ils n’essayent plus d’étendre en cinq actes un sujet dont le fond ne supporte que trois actes ; cette extension affoiblit l’action, elle ne marche plus, elle se traîne et se trouve paralisée par des hors-d’oeuvres.

119. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Didon abandonnée n’écoute plus que la voix du désespoir.

120. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Il ordonne que l’on renverse leur autel, que l’on brise leur infâme divinité ; les jeux et les plaisirs obéissent à sa voix, l’autel s’ébranle sous leurs coups, la statue s’écroule et se rompt par morceaux. […] Combien de comédiens faux, et de parodistes détestables qui ont abandonné les accens de la nature, qui ont renoncé à eux-mêmes, à leur voix, à leur marche, à leurs gestes et à leur physionomie, pour emprunter des organes, un jeu, une prononciation, une démarche, une expression et des traits qui les défigurent, de manière qu’ils n’offrent que la charge ridicule des originaux qu’ils ont voulu copier !

121. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Il ordonne que l’on renverse leur autel, que l’on brise leur infame divinité ; les Jeux & les Plaisirs obéissent à sa voix, l’autel s’ébranle sous leurs coups, la statue s’écroule & se rompt par morceaux. […] Combien de Comédiens faux & de Parodistes détestables qui ont abandonné les accents de la nature, qui ont renoncé à eux-mêmes, à leur voix, à leur marche, à leurs gestes & à leur physionomie pour emprunter des organes, un jeu, une prononciation, une démarche, une expression & des traits qui les défigurent, de maniere qu’ils n’offrent que la charge ridicule des originaux qu’ils ont voulu copier ?

122. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Je vois partout que la Danse était formée de pas mesurés, de gestes, d’attitudes en cadence qui s’exécutaient au son des Instruments ou de la voix.

123. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Jean Aicard, le poète, disait un jour que sa voix est de velours, que sa peau et ses cheveux sont de velours, que ses yeux sont de velours et que son nom devrait être « Velours ».

124. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

J’ose espérer, que l’homme, (ou le génie) qui a autant de réputations différentes que la renommée a de voix diverses, voudra bien se rappeller le jeune étourdi, qui le faisoit quelquefois rire à Berlin, avec ses méchans contes ; j’espére encore qu’il recevra avec sa bonté ordinaire, mon insipide griffonnage.

125. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Les veines se gonflent ; les voix s’éraillent. […] Leurs voix s’élèvent, graves et douces, dans la nuit. […] Il faudrait une voix de Niagara pour prêcher à ces gredins qu’il existe encore des dieux plus élevés que ceux dont on frappe l’effigie à l’Hôtel de la Monnaie. » Lenau écrivait encore : « L’éducation des Américains est purement mercantile, technique.

126. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Il eut un geste large, presque théâtral, et dit d’une voix où perçait de l’émotion : — Mon chien.

127. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

75 Heureux qui, dans ses vers, sait d’une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère ! […] 225 Vous me verrez pourtant, dans ce champ glorieux, Vous animer du moins de la voix et des yeux ; Vous offrir ces leçons que ma Muse au Parnasse Rapporta, jeune encor, du commerce d’Horace ; Seconder votre ardeur, échauffer vos esprits, 230 Et vous montrer de loin la couronne et le prix. […] Tout près de mon automne, en cet art gracieux, J’ose vous animer de la voix et des yeux ; Agréez ces leçons que ma Muse, au théâtre, Me dicta, jeune encor, sur l’art que j’idolâtre19 ; Secondant votre ardeur, échauffant vos esprits, Je vous montre de loin la couronne et le prix. […] Un bal de cérémonie y fut délibéré à la pluralité des voix. […] Il en résultait une expression si naturelle d’images si ressemblantes, un pathétique si touchant, ou une plaisanterie si agréable, que l’on croyait entendre les actions qu’on voyait ; le geste seul suppléait à la douceur de la voix, à l’énergie des discours, au charme de la poésie.

128. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

La patrie des muses, l’Italie, glorifiait par la voix de ses poètes la Terpsichore terrestre ; Solera lui dédiait un de ses meilleurs chants lyriques. […] Les voix dissidentes se perdaient dans l’hosannah universel.

129. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Lorsque je fus devant le roi, je dis tranquillement à mes amis, à voix distincte et en français : — Quel beau sauvage !

130. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Combien sont éloignés d’avoir ce zèle tant d’ecclésiastiques, de pasteurs et de confesseurs, qui n’osent élever leur voix contre les danses, ou qui l’élèvent trop foiblement, se contentant de dire qu’on feroit bien mieux de n’y pas aller, (comme s’il ne s’agissoit ici que de tendre à une plus haute perfection) sans condamner ouvertement et fortement les personnes qui y vont, et sans employer l’autorité que leur donnent leur caractère et leur ministère pour en détourner absolument, comme d’un grand mal, surtout les personnes dont ils sont chargés !

131. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VI. » pp. 56-71

On donna en l’année 1710, les fêtes Vénitiennes opéra-ballet, dans un divertissement de cet ouvrage il falloit chanter, et danser le menuet : les premiers danseurs ayant la voix rauque et usée ne purent raisonnablement se charger de ce double emploi, on le confia à Marcel alors prèsqu’ignoré ; il chanta agréablement, et dansa le menuet avec cette élégance que lui prêtaient sa taille et sa figure, et avec cet amour-propre, et cette hardiesse familière aux demi-talens.

132. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

Et voilà le futur maréchal qui tire sa lame du fourreau, se place devant le bataillon féminin, et avec sa voix de stentor et sa brusquerie de troupier, fait évoluer ces jeunes recrues trotte-menu, aux blanches épaules, aux minois chiffonnés, comme il eût fait marcher de véritables grenadiers aux vieilles moustaches et aux épaulettes de laine.

133. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Dans l’art du chant la chose est différente ; une belle voix, de la facilité naturelle dans le gosier, et quelques années d’un travail peu fatigant, suffiront pour faire parvenir l’élève au but qu’il s’est proposé.

134. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Il réunissoit aux charmes de la voix, un goût et une expression admirables, il étoit aussi habile musicien qu’il étoit excellent acteur ; talent rare chez nos chanteurs François.

135. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Il réunit aux charmes de la voix un goût & une expression admirable ; il est aussi habile Musicien qu’il étoit excellent Acteur, talent rare chez nos Chanteurs François.

136. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Celle-ci, chez elle, est moins italienne que parisienne, et vous la croiriez volontiers originaire des régions correctissimes du faubourg Saint-Germain, n’étaient la grâce féline de son être, son teint chaud et la jolie musique de sa voix.

137. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Le public, le vrai public, eut plus de peine à accepter ces témérités chorégraphiques, ces excès de prunelles, et l’on peut dire que cette fois ce sont les avant-scènes infernales qui ont forcé la main au succès112. » Dans la presse, des voix crièrent à l’immoralité. […] Roger de Beauvoir, faisant allusion à la longue claustration de l’artiste, inscrit comme épigraphe d’un article qu’il publie dans le Monde dramatique les vers de Millevoye : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix.

138. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

— Madame Saint-Lambert, dit une petite voix flûtée à la dame de la maison, est-ce que tu ne vas pas mettre aujourd’hui quelque objet à l’enchère… c’est si amusant. […] Si la Lorette soupçonne son Arthur d’avoir après le spectacle un souper avec des rivales, elle le prie de la reconduire à domicile : elle le fait passer près d’un corps-de-garde vers minuit ; et à peine est-elle à quelques pas du factionnaire qu’elle jette à l’improviste son châle en sautoir sur les épaules de son sigisbé, et d’une voix d’adjudant-major elle crie : au voleur… Le caporal accourt, l’Arthur est signalé comme attentant au droit de propriété. « Mais, Annette, tu es folle, s’écrie-t-il. — Caporal, mettez les menottes à ce drôle qui se permet de me tutoyer ; il se croit sous la République : jamais je n’ai vu cet être. » Le caporal emmène l’Arthur, la lionne s’éloigne ; et après une nuit de confinement solitaire, le captif parvient à prouver que s’il n’appartient pas à cette classe honorable qui donne des châles il ne doit pas non plus être rangé dans la catégorie de ceux qui les prennent. […] Toutes les palmes lyriques ne seront pas exclusivement le monopole de vos couronnes, ô grisettes si fières du poète qui vous a chantées ; les souples lianes qui attachent votre Homère à ses beaux peupliers de Touraine se rompront peut-être un jour à la voix de nos sirènes.

139. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Il ne faut point s’approcher trop près des personnes, ni s’en éloigner trop, afin de pouvoir entendre s’ils vous parlaient, et qu’ils ne soient point obligés d’élever la voix.

140. (1845) Notice sur La Sylphide pp. 3-23

Ce sont des rires glapissants et féroces, des éclats de voix singuliers, des chants qui paraissent appartenir à un autre monde, tant ils sont grêles et fugitifs.

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