Les femmes du sérail sont placées sur de riches sophas et sur des carreaux ; elles s’occupent à différens ouvrages en usage chez les Turcs. […] Le ballet des Fêtes ou des Jalousies du Serail, diront peut-être les critiques versés dans la lecture des Romans, pèche contre le costume et les usages des Levantins ; ils trouveront qu’il est ridicule d’introduire des Janissaires et des Bostangis dans la partie du Sérail destinée aux femmes du Grand-Seigneur, et ils objecteront encore qu’il n’y a point de nains à Constantinople, et que le Grand Seigneur ne les aime pas. […] En s’attachant scrupuleusement à peindre le caractère, les mœurs et les usages de certaines nations les tableaux seroient souvent d’une composition pauvre et monotone : aussi y auroit-il de l’injustice à condamner un peintre sur les licences ingénieuses qu’il auroit prises, si ces mêmes licences contribuoient à la perfection, à la variété et à l’élégance de ses tableaux.
Les femmes du Serrail sont placées sur de riches sofas & sur des carreaux ; elles s’occupent à différents ouvrages en usage chez les Turcs. […] Le Ballet des Fêtes ou des Jalousies du Serrail, diront peut-être les critiques versés dans la lecture des Romans, péche contre le Costume & les usages des Levantins ; ils trouveront qu’il est ridicule d’introduire des Janissaires & des Bostangis dans la partie du Serrail destinée aux Femmes du Grand Seigneur, & ils objecteront encore qu’il n’y a point de Nains à Constantinople & que le Grand Seigneur ne les aime pas. […] En s’attachant exactement à peindre le caractere, les mœurs & les usages de certaines Nations, les tableaux seroient souvent d’une composition pauvre & monotone ; aussi y auroit-il de l’injustice à condamner un Peintre sur les licences ingénieuses qu’il auroit prises, si ces mêmes licences contribuoient à la perfection, à la variété & à l’élégance de ses tableaux.
[10] Je vais ajouter à la fin de ces exercices du danseur, une remarque et un conseil que je crois pouvoir être fort utiles aux jeunes élèves, qui ayant déjà mis en usage les principes de la danse, s’adonneront à la composition des pas.
Il donna ses Obélisques à Rome, ses loix à la Grèce, ses institutions religieuses à l’Orient, ses colonnes et ses usages à plusieurs pays de l’Asie et de l’Europe ; il n’eût, presque surtout, que des idées vastes, ses ruines même nous étonnent, es ses pyramides qui subsistent depuis quatre mille ans semblent faire toucher le voyageur au premier siècle du monde.
L’usage des chansons est fort naturel à l’homme : il n’a fallu, pour les imaginer, que déployer ses organes, et fixer l’expression dont la voix est capable, par des paroles dont le sens annonçât le sentiment qu’on voulait rendre, ou l’objet qu’on voulait imiter. Ainsi les anciens n’avaient point encore l’usage des lettres, qu’ils avaient celui des chansons : leurs lois et leurs histoires, les louanges des dieux et des grands hommes, furent chantées avant que d’être écrites ; et de-là vient, selon Aristote, que le même nom grec fut donné aux lois et aux chansons. […] L’usage établi en France d’un commerce libre entre les femmes et les hommes, cette galanterie aisée qui règne dans les sociétés, le mélange ordinaire des deux sexes dans tous les repas, le caractère même d’esprit des Français, ont dû porter rapidement chez eux ce genre à sa perfection. […] On trouve l’usage du chant dans l’antiquité la plus reculée. […] Mais cette pluralité de chœurs qui se pratique assez souvent en Italie, n’est guère d’usage en France ; on trouve qu’elle ne fait pas un bien grand effet, que la composition n’en est pas fort facile, et qu’il faut un trop grand nombre de musiciens pour l’exécuter.
Les Grecs se servaient des chars pour introduire leurs divinités sur le théâtre ; ils étaient d’un usage très fréquent dans les grands ballets et dans les carrousels. […] (B) Châssis Châssis : on appelle de ce nom, a l’Opéra, tout ouvrage de menuiserie, composé de quatre règles de bois assemblées, carré, rond, ovale, ou de telle autre forme que l’usage qu’on en veut faire le demande ; qu’on couvre de toile, et qu’on peint ensuite pour remplir l’objet auquel on le destine.
Ces amateurs scandalisés apperçoivent un piédestal ou petit autel placé près de la couchette ; ils demandent au domestique quel est l’usage de cet autel, sur le quel ils voient une petite lampe antique. Celui-ci répond bonnement qu’il sert à dérober aux yeux les vases dont on fait usage la nuit.
non, sans doute ; ce n’est que l’usage libre de la main et des jointures qui peut lui procurer cette vitesse, ce brillant et cette précision qui sont l’âme de l’exécution. […] oui, Monsieur, l’usage de cette machine est pernicieux. […] Voilà, Monsieur, le tableau fidèle de l’exécution des danseurs qui n’ont point de reins, ou qui ne s’appliquent point à faire un bon usage de ceux qu’ils ont.
Non, sans doute ; ce n’est que l’usage libre de la main & des jointures qui peut lui procurer cette vîtesse, ce brillant & cette précision qui sont l’ame de l’exécution. […] Oui, Monsieur, l’usage de cette machine est pernicieux. […] Voilà, Monsieur, le tableau fidelle de l’exécution des Danseurs qui n’ont point de reins, ou qui ne s’appliquent point à faire un bon usage de ceux qu’ils ont.
La grisette devra renoncer à l’usage immodéré du cidre de Normandie, la Lorette croit que la France, sa belle patrie, n’est composée que de deux départements, la Bourgogne et la Champagne. […] S’il y a dans le mobilier paternel une tasse avec une anse, c’est la Lorette sous puissance de père et mère qui en fait usage. […] Elle pousse son usage jusqu’à l’abus ; elle est fière de ressembler à un aérostat qu’on va enlever. […] C’est un vocabulaire à publier à l’usage de ceux qui voudront dîner aux tables d’hôtes de Lorettes. […] Dans la rue Notre-Dame-de-Lorette il a été long-temps d’usage de prendre des locataires sans leur imposer aucune taxe, pas même le sou pour livre, ni la dîme du gaz.
Mais de plus, si on fait quelque attention aux paroles de plusieurs conciles que j’ai cités, on a dû remarquer que les danses y sont condamnées, même dans les noces, où l’usage en est le plus ordinaire, ce qui en montre le vice essentiel et radical ; qu’elles y sont défendues comme étant par elles-mêmes la source d’une infinité de désordres, et par conséquent dangereuses et mauvaises de leur nature : ce qu’on verra en relisant ce que j’ai rapporté du concile in trullo, et du troisième concile de Milan.
Il étoit d’usage que les poètes jouassent les personnages les plus marquans de leurs pièces, et il est a croire que cet Andronicus étoit aussi bon tragédien qu’excellent poëte, puisqu’il fut applaudi avec enthousiasme, qu’on lui fit répéter plusieurs fois ses monologues, et qu’à force de recommencer ses tirades, il s’enroua de telle manière qu’il lui fût impossible de finir sa pièce.
L’heure annonce que le travail des Nègres est fini, ils ferment leurs atteliers ; font leur repas, puis exécutent des danses et des jeux nationaux, avec tous les instrumens en usage dans leurs pays.
La danse et les ballets prendroient, sans doute une nouvelle vie, si des usages établis par un esprit de crainte et de jalousie, ne fermoient en quelque sorte le chemin de la gloire à tous ceux qui pourroient se montrer avec quelqu’avantage sur le théatre de la capitale, et convaincre par la nouveauté de leur genre, que le génie est de tous les pays, et qu’il croît et s’éléve en province avec autant de facilité que partout ailleurs. […] Oui, Monsieur, la Chorégraphie amortit l’imagination ; elle affoiblit, elle eteint le goût du compositeur qui en fait usage ; il est lourd et froid, il est incapable d’invention ; de créateur qu’il étoit, ou qu’il auroit été, il devient ou il n’est plus qu’un plagiaire ; il ne produit rien de neuf et tout son mérite se borne à défigurer les productions des autres.
La Danse & les Ballets prendroient sans doute une nouvelle vie, si des usages établis par un esprit de crainte & de jalousie, ne fermoient en quelque sorte le chemin de la gloire à tous ceux qui pourroient se montrer avec quelque avantage sur le Théâtre de la Capitale, & convaincre par la nouveauté de leur genre que le génie est de tous les pays, & qu’il croît & s’éleve en Province avec autant de facilité que par-tout ailleurs. […] Oui, Monsieur, la Chorégraphie amortit le génie ; elle éteint, elle affoiblit le goût du Compositeur qui en fait usage ; Il est lourd & pesant ; il est incapable d’invention ; de créateur qu’il étoit ou qu’il auroit été, il devient ou il n’est plus qu’un plagiaire ; son imagination se tait ; il ne produit rien de neuf, & tout son mérite se borne à défigurer les productions des autres.
Nos danseurs possèdent un goût plus épuré, leur danse est remplie de grâces et de charmes (qualités qui n’ont jamais existé chez nos anciens artistes), les plus beaux temps d’aplomb, d’équilibre, étaient ignorés ; les poses gracieuses, les belles attitudes, les séduisants arabesques, n’étaient pas en usage.
Je refuse de relever le gant jeté par Stravinski à la sensibilité musicale moderne ou plutôt je me récuse, n’étant point musicien mais surtout — selon la locution d’usage en mon pays — ballettomane.
Le ballet bien composé est une peinture vivante des passions, des mœurs, des usages, des cérémonies et du costume de tous les peuples de la terre : conséquemment il doit être pantomime dans tous les genres, et parler à l’âme par les yeux ; est-il dénué d’expression, de tableaux frappants, de situations fortes, il n’offre plus alors qu’un spectacle froid et monotone.
Elle l’engage à se déclarer à son père ; elle lui promet de mettre tout en usage pour le fléchir, et pour le déterminer à rompre l’hymen malheureux qui doit l’arracher pour toujours à ce qu’elle aime.
Le Ballet bien composé est une Peinture vivante des passions, des mœurs, des usages, des cérémonies, & du costume de tous les Peuples de la terre ; conséquemment, il doit être Pantomime dans tous les genres, & parler à l’ame par les yeux.
Si la Danse ne devoit servir qu’à paroître sur les Theatres, elle ne feroit l’occupation que de peu de personnes ; mais on peut dire qu’elle merite les soins presque de tous les hommes, quand même ils n’en devroient faire usage que dans les premiers tems de leur jeunesse destinez à cet exercice.
Isménie, aussi humaine que son époux est barbare, joint ses larmes à celles d’Iphigénie et d’Eumène ; elle les engage à différer le sacrifice, et même à chercher les moyens de dérober les deux Grecs au coup qui les menace ; elle se retire en promettant à Iphigénie de mettre tout en usage pour fléchir son époux. […] Eumène frémit sur les suites de ce projet ; Iphigénie la conjure d’engager son père à favoriser la fuite d’un des étrangers en lui servant de Guide ; Eumène rejette avec effroi cette proposition dangereuse ; mais touchée par les larmes d’Iphigénie et par ses reproches, elle part en lui promettant de mettre tout en usage pour déterminer son père à servir ses desseins.
Elle est un art fondamental, comme son universalité, son antiquité immémoriale, les usages solennels qu’on en a fait, les idées et les réflexions qu’elle a de tout temps engendrées, le suggèrent ou le prouvent. […] Et que sont toutes ces figures dont nous usons, tous ces moyens, comme les rimes, les inversions, les antithèses, si ce ne sont des usages de toutes les possibilités du langage, qui nous détachent du monde pratique pour nous former, nous aussi, notre univers particulier, lieu privilégié de la danse spirituelle ?
II C’est dans la charitable intention de combler ce vide social que l’idée m’est venue d’écrire un Manuel des Amoureux à l’usage des inexpérimentés.
Il dit « qu’il faut juger des choses moins par ce qu’elles sont selon quelques idées spéculatives, que parce qu’elles sont dans l’usage ordinaire ».
Briser des masques hideux, bruler des perruques ridicules, supprimer les paniers incommodes, bannir les hanches plus incommodes encore, substituer le goût à la routine, indiquer un costume plus noble, plus vrai et plus pittoresque ; exiger de l’action et du mouvement dans les scènes, de l’ame et de l’expression dans la danse ; marquer l’intervalle immense qui sépare le mécanisme du métier, du génie qui le place à côté des arts imitateurs ; c’étoit m’exposer à la mauvaise humeur de tous ceux qui respectoient et vénéroient les anciens usages quelque barbares et ridicules qu’ils pûssent être.
« Les aimer, ajoute ce Saint, c’est abuser des dons du Créateur, et aller contre les vues qu’il s’est proposées en nous donnant des pieds : en effet il ne nous les a pas donnés pour en faire un usage aussi honteux que celui qu’on en fait dans les danses, mais seulement pour marcher modestement. […] En une seule heure ces pieds dont vous faites un si mauvais usage, peuvent être sans mouvement.
Plus bas, (pag. 346.) le même auteur ne permet pas d’apprendre à danser en son particulier ; et la raison qu’il en donne, c’est « qu’il est à craindre que quand on l’aura appris, on ne fasse montre de sa science à cet égard ; ou si on n’a pas cette intention, et qu’en effet on n’en doive point faire usage, pourquoi, dit Vossius, perdre le temps à apprendre ce qu’on n’a pas dessein de faire quand on le saura ? […] Je vais donner une analyse et quelques extraits de ce traité excellent en lui-même ; et quoique le français, dans lequel il est composé, soit rempli de termes surannés, qui ne sont plus maintenant en usage, cependant, voulant donner les extraits avec la plus exacte fidélité, afin qu’on soit plus touché de la force avec laquelle les ministres, auteurs du traité, ou qui l’ont adopté, parlent contre les danses, je ne supprimerai ni ne changerai de ces termes, si ce n’est peut-être quelques-uns en petit nombre, qui seroient tout-à-fait inintelligibles, ou qui expriment d’une manière trop grossière le vice de l’impureté, qu’on fait voir être l’ame et le fruit des danses.
Il s’agit des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, et non des danses qui, considérées dans une précision métaphysique, ne consistant qu’en certains sauts, paroitroient ne rien présenter de répréhensible, d’où par un tour d’imagination on vient ensuite à conclure que les danses, telles qu’elles sont en usage, ne renferment point le mal ni le danger qu’on prétend s’y rencontrer, et qu’on y voit effectivement.
Ce moyen, si on en faisoit usage, auroit la même vertu pour éloigner des danses, que pour éloigner des spectacles.
Rompant avec l’usage traditionnel, Viganò ne craignit pas de faire évoluer le corps de ballet face à la statue du Dieu placée sur le côté du théâtre en sorte que les danseurs se présentaient de flanc aux regards des spectateurs. […] Les acteurs de Viganò faisaient aussi grand usage de jeux de physionomie. […] Il avait même inventé un instrument nouveau, sorte de « celesta » semble-t-il, intitulé le clavicilindro dont il chercha à faire usage dans les Titans.
Le ballet passa des Grecs chez les Romains, et il y servit aux mêmes usages ; les Italiens et tous les peuples de l’Europe en embellirent successivement leurs théâtres, et on l’employa enfin pour célébrer dans les cours les plus galantes et les plus magnifiques, les mariages des rois, les naissances des princes, et tous les événements heureux qui intéressaient la gloire et le repos des nations. […] Lucien qui a fait un traité de la danse, entre dans un détail fort grand des sujets qui sont propres à ce genre de spectacle : il semble que cet auteur ait prévu l’usage qu’on en ferait un jour dans les cours les plus polies de l’Europe.
En convenant que les Danses doivent ordinairement être évitées, ne peut-on pas les permettre du moins aux jours de noces, où elles sont d’usage partout ?
Ses Maures et ses Gétuliens, au son des instrumens en usage chez eux, exécutent des danses caractéristiques suivant leur costume ; les Troyens au bruit des timballes et des trompettes forment des danses guerrières, qui expriment la valeur et l’intrépidité.
Un Chrétien, par rapport aux danses et aux chansons, ne doit point écouter le monde, ses usages, ses maximes ; mais la vérité qui est Jésus-Christ. […] Tertullien commence son traité du voile que les vierges doivent porter, par ce principe, « que rien ne peut prescrire contre la vérité, ni la longueur du temps et la succession des années, ni la qualité des personnes qui autorisent certains usages, ni les priviléges particuliers des pays.
Et c’est pour cela qu’il se fait dans le cerveau humain un bien plus grand développement du sens de la vue, avant que nous puissions le diriger et même en comprendre les résultats ou l’usage. » — Ceux qui observent la Loïe Fuller durant son travail, continua M.
Il est d’usage de donner vers les trois derniers mois de la saison, une grande pantomime ornée d’une infinité de machines de transformation, et de changement de lieu, Arlequin est le héros de ces farces communément plates et dégoûtantes.
Là pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une ame, un esprit, un visage. […] Là pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une ame, un esprit, un visage. […] Cet usage fut conservé à l’Opéra, pendant plus d’un siècle. […] L’usage des bals est établi dans l’antiquité la plus reculée. […] Leurs compositions*, formées de trois caractères en usage, ne laissèrent rien à desirer aux spectateurs.