« Après avoir reçû cette année tant de victoires du Ciel, ce n’est pas assez de l’avoir remercié dans les Temples, il faut encore que le ressentiment de nos cœurs éclate par des réjouissances publiques : C’est ainsi que l’on célebre de grandes Fêtes ; une partie du jour s’emploie à louer Dieu, & l’autre aux passe-tems honnêtes. […] Il suffit d’avoir vû par ce que j’en rapporte, qu’il n’y a rien dans la Nature, dans la Religion, dans la Philosophie morale, dans la Fable, dans l’Histoire, dans les Romans, dans les Poétes, dans la Peinture, & dans le Caprice, que l’on ne puisse imiter sous des figures naturelles, feintes, ou allégoriques, & qui par conséquent ne puisse servir de sujet pour la composition d’un Balet, quand ceux qui s’en mêlent sont assez profonds pour employer tout ce qui convient à ces spectacles.
Le son à donner change, parce que les mouvements que le grasseyement emploie sont étrangers à celui que forment pour rendre R les voix sans défaut. […] Telle fut la célèbre Pélissier, qui dans le tragique surtout employait toutes les ressources de l’art pour rendre ce défaut moins désagréable.
J’ajoute encore qu’il est impossible à la danse de dialoguer tranquillement ; que tout ce qui tient au raisonnement froid ne peut être exprimé par elle ; qu’il faut dans un ballet beaucoup de spectacle et d’action pour suppléer à la parole, beaucoup de passions et de sentimens ; et qu’il faut que ces sentimens et ces passions soient vivement exprimés, pour produire de grands effets, c’est toujours en grand que la pantomime doit peindre ; elle doit employer les couleurs les plus fortes et les traits les plus hardis, parce que toutes les demi-teintes ne répandent qu’un vague obscur et indécis sur le caractère de telle ou telle passion, et sur l’action de la pantomime qui, dans ce cas, est toujours froide et indéterminée ; les passions ont d’ailleurs tant d’analogie entre elles qne le plus grand nombre se ressembleroient, si l’on négligeoit de les caractériser par des traits particuliers qui empêchent les spectateurs de les prendre l’une pour l’autre. […] A partir de cette époque, on ne pourroit refuser vingt ans et plus à Oreste ; mais en rejettant cette idée pour suivre la plus commune, et par conséquent celle qui ne souffre aucune contestation ; Oreste étoit fort jeune lorsqu’Agamemnon fut unanimement choisi pour chef de l’armée des Grecs ; le siège de Troye a duré dix années ; si l’on ajoute le tems qui s’écoula pendant les disputes qui s’élevèrent entre les chefs de l’armée, celui du retard apporté à son départ par les vents contraires, et celui qu’employa Agamemnon, tant pour la joindre, que pour son retour à Mycènes, on se persuadera facilement que tout ce temps réuni à l’âge tendre qu’Oreste pouvoit avoir, formoit un laps de quinze années au moins ; or, cet age est bien plus que suffisant à un héros, pour immoler à sa vengeance l’assassin de son père et l’usurpateur de son trône.
On sait qu’un fameux Acteur tragique de nos jours, à l’exemple de l’Orateur Démosthène, a long-temps étudié devant un miroir les gestes qu’il se proposait d’employer au Théâtre.
Le second reméde à employer, est de conserver une flexion continuelle dans l’articulation des genoux, et de paroitre extrémement tendu sans l’être en effet : c’est là Monsieur, l’ouvrage du temps et de l’habitude : lorsqu’elle est fortement contractée, il est comme impossible de reprendre sa position naturelle et vicieuse, sans des efforts qui causent dans ces parties un engourdissement et une douleur insupportable.
On sait que Psyché étoit d’une beauté rare ; que Vénus en devint si jalouse, qu’elle employa tout son pouvoir pour la persécuter, que l’Amour frappé des charmes de Psyché, conçut pour elle la passion la plus vive, et qu’il se détermina à l’épouser ; que la curiosité de cette jeune Princesse pour connaître son vainqueur, qui ne la voyoit que la nuit, excita pendant quelque tems la colère de ce dieu, et qu’il l’abandonna quelques instans ; on n’ignore pas, dis-je, que Venus profita de ce moment, pour s’abandonner à sa vengeance, et qu’elle livra la malheureuse Psyché aux fureurs des divinités infernales ; qu’indépendamment des tourmens que les furies lui firent éprouver dans ce séjour de douleur, elle y perdit encore ses charmes et sa beauté ; que l’Amour toujours tendre et toujours épris se fraya une route dans les enfers, qu’il y enleva Psyché prête à perdre la vie, qu’il la transporta dans le palais de Vénus, qu’il reconcilia enfin cette divinité avec Psyché, qui recouvra sa fraîcheur et ses charmes : et que l’Amour l’épousa.
Le second remede à employer, est de conserver une fléxion continuelle dans l’articulation des genoux, & de paroître extrêmement tendu sans l’être en effet ; c’est là, Monsieur, l’ouvrage du temps & de l’habitude ; lorsqu’elle est fortement contractée, il est comme impossible de reprendre sa position naturelle & vicieuse sans des efforts qui causent dans ces parties un engourdissement & une douleur insupportable.
Les chapelets de nuages placés avec art, seraient seuls suffisants, et on ne conçoit point pourquoi on ne les y emploie pas.
Il y avait là quantité de gens aimables, et Mme Claretie ayant parlé de cette idée de « Souvenirs » que son mari désirait, après Dumas fils, me voir écrire, on se mit à m’interroger et sur moi et sur mon art et sur les milieux dans lesquels j’avais évolué et chacun s’employa à m’encourager à me mettre au travail.
On a vu plus haut le canon 22 du troisième concile de Tolède, où les pasteurs et les magistrats sont exhortés à employer toute leur autorité pour abolir la coutume pleine d’irréligion, qui s’étoit introduite parmi le peuple, de déshonorer par des danses, les fêtes des saints.
Un directeur, qui, autrefois, avait fait de son mieux pour m’employer comme chanteuse légère, et qui avait nettement refusé d’entendre parler de moi comme danseuse, consentit négligemment, grâce à l’intervention d’un ami commun, à me laisser essayer ma danse devant lui.
Personne ne s’employa à le renseigner.
Qu’ils viennent donc auec moy chez les Profanes, & ie leur fairay cognoistre qu’vn Socrates (à qui ce fameux oracle d’Apollon donna la qualité de tressage) a prit à danser d’Aspasia, & que son disciple le diuin Platon conseille de ne pas employer moins de temps, & de solicitude aux exercices du corps qu’à ceux de l’ame : il ne veut pas qu’on les esleue l’vn sans l’autre : mais qu’on les conduise esgallement comme vne couple de Cheuaux attelez à mesme timon, & entre les diuertissemens qu’il a donnez à l’ame, tant s’en faut qu’il aye oublié la danse, qu’il ordonne mesmes aux vieillards d’y assister, non pour imiter la ieunesse : mais pour se resiouyr en autruy & rappeller à leur souuenance la grace & ferueur de leur aage verdissant, C’est merueille combien il est soigneux en ses loix de leurs courses, ieux & danses, desquelles il dit que l’ancienneté a donné la conduicte & patronnage aux Dieux mesmes, bien contraire en cela, à la pluspart de nos Pedans, lesquels (comme s’ils auoyent conspiré contre la gentillesse du corps) souffrent seulement à leurs Escoliers certains exercices qui ne les peuuent entretenir que dans l’ineptie, presque inseparable de ceux qui suyuent le train de leur institution, & leur deffendent la pratique d’autres qui les façonneroyent & les rendroit dignes d’vne ciuile conuersation, de laquelle vne si impertinente police les bannit ou les y fait receuoir comme des buses pour seruir de suject à la raillerie : Mais on a beau dire, ces Messieurs n’altereront pas pour cela la nature de leurs Colleges, & ne souscriront iamais que la science de l’antregent soit necessaire à la ieunesse, on ne leur ostera point cest erreur, que les exercices qui seruent le plus à ceste sçience ne soient autant d’allechemens à la desbauche, leur ignorance est en cela fatalement affectee ; Or d’autant qu’il n’y a rien à gaigner auec des gens, qui ne se peuuent separer de la passion mauuaise conseillere en toutes choses, & d’ailleurs que ie ne voudrois pas m’esloigner de mon subiect par vne discretion trop est enduë, retournant à ceux à qui ie parlois premierement ie les prieray de me suiure, pour leur faire voir que ie puis adiouster à l’authorité de Socrates & de Platon celle de plusieurs claires lumieres de l’antiquité payenne.
Les compositeurs célèbres, ainsi que les poètes et les poëtes et les peintres illustres se dégradent toujours lorsqu’ils emploient leur tems et leur génie à des productions d’un genre bas et trivial.
Rien n’est si difficile à ménager que ce qu’on appelle bonne grâce ; c’est au goût à l’employer, et c’est un défaut de courir après elle, et d’en répandre également partout.
Le choix des couleurs ainsi que celui des étoffes annonce également la barbarie ; elles sont sympathiques ou antipathiques entre elles ; et on les emploie indifféremment : ou aime le bizare et les nuances fortement prononcées : Au reste, ces draperies nous rappellent les grands magasins de nos riches fripières, où les robes, les jupes et les traînes étoient étalées sans ordre ; mais au moins on avoit le plaisir de voir des étoffes riches et bien dessinées.
Les Compositeurs célebres, ainsi que les Poëtes & les Peintres illustres se dégradent toujours lorsqu’ils emploient leurs temps, & leur génie a des productions d’un genre bas & trivial.
Rien n’est si difficile à ménager que ce que l’on appelle bonne grace ; c’est au goût à l’employer & c’est un défaut que de courir après elle, & d’en répandre également par-tout.
Dévoilez-en les causes, vous l’attaquerez avec avantage, et vous emploierez alors les remèdes propres à la guérison. […] Vous concevez, Monsieur, que pour peindre un action où les passions sont variées, et où les transitions de ces mêmes passions sont aussi subites que dans le programme que je viens de vous tracer, il faut de toute nécessité que la musique abandonne les mouvemens et les modulations pauvres qu’elle emploie dans les airs destinés à la danse.
Garrick possédoit ; talent d’autant plus estimable, qu’il empêche l’acteur de s’égarer et de se tromper dans les teintes, qu’il doit employer dans ses tableaux ; car on prend souvent le froid pour la décence, la monotonie pour le raisonnement, l’air guindé pour l’air noble, la minauderie pour les grâces, le poumon pour les entrailles, la multiplicité des gestes pour l’action, l’imbécillité pour la naïveté, la volubilité sans nuances pour le feu, et les contorsions de la physionomie, pour l’expression vive de l’ame. […] On employa ensuite une espèce de Marbre que Pline nommoit calcophonos ou son d’airain, parce qu’il rendoit un son semblable à celui de ce métal.
Garrick possede ; talent d’autant plus estimable, qu’il empêche l’Acteur de s’égarer & de se tromper dans les teintes qu’il doit employer dans ses Tableaux ; car on prend souvent le froid pour la décence, la monotonie pour le raisonnement, l’air guindé pour l’air noble, la minauderie pour les graces, les poumons pour les entrailles, la multiplicité des gestes pour l’action, l’imbécillité pour la naïveté, la volubilité sans nuances pour le feu, & les contorsions de la physionomie pour l’expression vive de l’ame. […] On ajoutoit encore à ces masques une espece de cornet ou de porte-voix, qui portoit les sons avec fracas aux Spectateurs les plus éloignés ; ils furent incrustés d’airain : on employa ensuite une espece de marbre que Pline nommoit Calcophonos ou son d’Airain, parce qu’il rendoit un son semblable à celui de ce métal.
Marie Taglioni était une danseuse chrétienne, si l’on peut employer ce mot à propos d’un art proscrit par le catholicisme ; elle ressemblait à une âme. […] Nos deux tourtereaux ne perdaient donc pas à roucouler un temps qu’ils pouvaient employer plus utilement à ballonner.
Les Sacrificateurs ou Grands-Prêtres des Juifs, des Egiptiens, des Caldéens & des Grecs, furent les premiers qui composerent des danses caractérisées, pour les employer au culte de la Religion, suivant les attributs des Divinitez qu’ils adoroient : alors les grands Sacrificateurs à la tête du Sacerdoce, dansoient une danse caractérisée au chant d’un hymne qui exprimoit les vœux du peuple.
Fait-il autre chose qu’employer une comparaison ; et cette comparaison autorise-t-elle plus les danses, que la parabole de l’économe infidèle autorise son infidélité ?
Il ne se trompoit jamais dans le choix des teintes qu’il devoit employer pour la peindre ; dans les instans, par exemple, où il étoit accablé d’une profonde affliction, il ne faisoit point de gestes ; les traits de sa physionomie et ses larmes accompagnoient son récit ; si dans ces momens pénibles il s’en permet toit quelques uns, ils étoient lents, resserrés, et comprimés par la douleur.
L’on portoit même jusqu’au respect l’honneur qu’on rendoit à cet Art : le Roi Démétrius en donna des marques mémorables au siége de Rhodes, où il ne put s’empêcher d’employer une partie du tems qu’il devoit aux soins de son armée, à visiter Protogenes qui faisoit alors le tableau de Jalisus. […] Turpilius Chevalier Romain, Labeon Préteur & Consul, les Poëtes Ennius, Pacuvius, Socrate, Platon, Métrodore, Pirron, Néron, Commode, Adrien, Aléxandre, Severe, Antonin, Gordien, & plusieurs autres Empereurs & Rois, n’ont pas tenu au-dessous d’eux d’y employer une partie de leur tems.
je suis prise ; la mort en postillon avec cette devise sur sa valise : Partir c’est mourir ; un lévrier qui fait concurrence à la poste et tient dans sa gueule un message affranchi, vu que le facteur n’est pas apte à faire la perception : voilà à peu près le dépouillement complet de la collection des sceaux que possède la Lorette et qu’elle emploie avec plus ou moins de profusion. […] S’il arrive qu’elles égarent le premier volume, elles n’emploient plus dans leurs épîtres que les mots qui se trouvent orthographiés dans le volume qui leur reste. […] Dans cette lutte contre les plâtres neufs, les Lorettes étaient de vraies Jeanne Hachette ; je n’emploie pas, pour cause, comme expression comparative, le nom de Jeanne d’Arc.
Lorsqu’on accompagne une personne à qui l’on doit des égards, on lui cède également le chemin le plus commode ; et s’il venait à propos de changer de côté, on le laisse devancer pour passer derrière et prendre celui convenable, réglant sa marche suivant la sienne, et observant les mêmes civilités qu’il pourrait employer envers les personnes qu’il rencontrerait ; et s’il s’arrêtait pour leur parler, on s’écarte un peu, n’observant point leur conversation.
Il les appelle de ce ton, qu’il sait si bien employer, quand il veut séduire, il les conjure au nom de Vénus de rompre ses liens.
Ainsi, les moyens de relation de la vie, nos sens, nos membres articulés, les images et les signes qui commandent nos actions et la distribution de nos énergies, qui coordonnent les mouvements de notre marionnette, pourraient ne s’employer qu’au service de nos besoins physiologiques, et se restreindre à attaquer le milieu où nous vivons, ou à nous défendre contre lui, de manière que leur unique affaire consistât dans la conservation de notre existence.
Cette suspension dans la musique et dans les mouvemens du corps, répand un calme et un beau jour ; elle fait sortir avec plus de feu les morceaux qui la suivent : ce sont des ombres, qui ménagées avec art et distribuées avec goût, donnent un nouveau prix et une valeur réelle à toutes les parties de la composition : mais le talent consiste à les employer avec économie : elles deviendroient aussi funestes à la danse qu’elles le sont quelquefois à la peinture, lorsqu’on en abuse.
165 Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n’est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C’est Jupiter armé pour effrayer la terre ; &c… Sans tous ces ornemens le vers tombe en langueur ; 190 La poésie est morte, ou rampe sans vigueur ; &c… Mais, dans une profane et riante peinture, 220 De n’oser de la fable employer la figure ; De chasser les Tritons de l’empire des eaux ; D’ôter à Pan sa flûte, aux Parques leurs ciseaux ; D’empêcher que Caron, dans la fatale barque, Ainsi que le berger ne passe le monarque : &c… Et que tout ce qu’il sent, soit chagrin, soit plaisir, De son talent en nous laisse un long souvenir8. […] Osez donc de la fable employer la figure ; Imitez sa magique et riante peinture. […] Le premier pas emploie la valeur entière de la première mesure, et les autres se font pendant la deuxième.
Les organisateurs de fêtes populaires, disait-il, se disputaient cette perche pour l’employer en guise de mât de cocagne.
Mlle Taglioni est une danseuse chrétienne, si l’on peut employer une pareille expression à propos d’un art proscrit par le catholicisme : elle voltige comme un esprit au milieu des transparentes vapeurs des blanches mousselines dont elle aime à s’entourer ; elle ressemble à une âme heureuse qui fait ployer à peine du bout de ses pieds roses la pointe des fleurs célestes. […] Vous vous êtes indigné qu’une artiste se fût permis d’employer à peindre les superbes jambes d’une danseuse l’excédent considérable de couleurs qu’avait dû nécessairement laisser sur sa palette la portraicture des mollets de Votre Altesse.
Troupeau. » La réclame de Véron ne reculait pas devant un des moyens qu’emploient les plus obscurs tréteaux de province, celui qui consiste à faire croire à une location extraordinaire et à presser les amateurs de retenir le petit nombre de places encore disponibles.
Les plafonds, le rideau d’avant-scène, les loges, et le décore du grand foyer offrent à la peinture la faculté d’employer et de répandre les charmes de ses pinceaux sur tous les objets qui lui seront confiés ; j’ai pensé encore que la danse en action, cet art intéressant, à qui (peut-être) j’ai donné les premiers principes d’existence, agrandiroit ses idées, multiplieroit ses moyens, et varieroit les genres qui sont à sa disposition, si elle renonçoit surtout aux caricatures Arabesques, qui la dégradent ; genre fantastique, qui a effacé ceux qui existoient.
Il était exprimé dans un édit : « que tous gentilshommes, demoiselles, et autres personnes, puissent chanter (il n’est pas fait mention de la danse) audit Opéra, sans que pour cela ils dérogent au titre de noblesse, ni à leurs priviléges, droits et immunités. » Il était fait prohibition positive à tous les comédiens français et étrangers de se servir de la salle de l’Opéra, d’employer des musiciens au-delà du nombre de douze ; plus tard on réduisit à deux le nombre des voix, et a six celui des violons ; les danseurs leur furent interdits.
Elle nous montre une entière « libéralité », pour employer le mot de Gentz, une complète absence de pruderie et de préjugés chez une des femmes du monde les plus considérées du Berlin de 1830.