Tu as fait de moi un homme et j’ai été heureux bien longtemps sans savoir et sans comprendre ce que te coûtait mon bonheur. […] Laissez-moi me figurer que j’ai eu le bonheur de le mettre au monde !
Une taille comme celle du Mercure, ou de l’Hébé de Canova 66, serait convenable au genre demi-caractère ou mixte ; celui ou celle qui auront le bonheur de posséder ces avantages physiques, brilleront dans ce genre charmant de la danse.
Dans la plénitude même de leurs cœurs, il y a un tourment, un bonheur déchirant qu’ils ne sauraient dire.
Raymond par sa démarche fière et assurée semble lui promettre la victoire, et lui montrant les couleurs dont elle l’a paré, il lui jure qu’elles sont le garant de son triomphe et de son bonheur.
Un autre artiste, Danois, rendait avec assez de bonheur, dans une planche que reproduisaient la Vogue et le Monde dramatique, le charme propre à Fanny, l’ovale fin de son visage encadré par les bandeaux plats de ses cheveux noirs, enfin la ligne admirable de la nuque et des épaules. […] Fortement attiré vers le théâtre, il avait rêvé pour la mise en scène des améliorations importantes, et, en effet, sous le consulat de Véron, il l’avait modernisée avec beaucoup de bonheur. […] En voyant que pas une plume ne s’est détachée de cette aile brillante, que pas une fleur n’est tombée de cette couronne de bleuets, la foule, qui a retrouvé tout entier son chef-d’œuvre, s’abandonne sans plus s’inquiéter à ce grand bonheur qui lui est rendu et dont elle a été privée si longtemps. […] s’écriait-il ; car il s’agit d’une jeune et excellente femme, d’une artiste du premier mérite, de l’appui, du bonheur de plusieurs familles et d’une sœur dont l’existence est liée à celle qui porte admirablement un nom si cher et si doux !
Son caractère de taquinerie malicieuse l’emporte alors sur ses généreuses intentions, et elle se venge par mille espiègleries d’un bonheur qui la blesse dans ses plus chers désirs. […] Après avoir savouré, à son dommage et à son préjudice, les passions fugitives de l’humanité, elle rentre dans la plénitude de ses droits surnaturels, laissant à Giannina son bonheur passager, et les joies mêlées de troubles de l’existence mortelle.
Le Magicien l’assure qu’il doit compter maintenant sur un bonheur inaltérable.
La musique abandonnant les richesses, et les éclats vigoureux de l’harmonie, lorsque mes tableaux changeoient de caractère, lorsqu’ils n’éxprimoient que le bonheur, la tendresse, et la félicité de deux amants heureux couronnés par l’amour et l’hymen : la musique alors emploiyoit les couleurs tendres et aimables de la mélodie ; ce chant simple, et touchant qui ne frappe l’oreille que pour aller au coeur s’associoit intimement à l’action de la pantomime.
Médée, qui n’a pu s’empêcher de marquer quelqu’émotion à la vue de la coupe que Jason tenoit avec tant de joye, craignant de se trahir, cache sa rage sous le voile de la dissimulation et de l’hypocrisie ; elle aborde ses ennemis avec les apparences d’une résignation décidée ; elle leur sourit agréablement, comme pour leur faire entendre qu’ils doivent se rassurer ; que bien loin de vouloir troubler leur bonheur, elle ne vient que pour y contribuer encore de tout son pouvoir ; elle montre les présens qui sont entre les mains de ses enfans.
Apollon, n’ayant point oublié les égards et les services qu’Admète et Alceste lui rendirent, veut être témoin du bonheur de ces époux.
Le buste de cette Princesse est présenté a Paris par les Graces et par les Amours ; frappé de la beauté noble de cette Spartiate, sur de posséder un objet dont l’image porte à son coeur le sentiment le plus délicieux, il ne balance plus, il rend les lauriers à Pallas, les sceptres à Junon, et donne la pomme à Vénus, en regardent moins cette divinité que la beauté qui a fixé son choix et dont la possession doit faire son bonheur. […] Enivrés de leur bonheur mutuel ils se jurent une tendresse éternelle, et ils éprouvent l’un et l’autre ce sentiment délicieux qui n’est vivement senti que lorsque l’amour règne sur le coeur de concert avec les graces etc. […] Il n’avoit pas plutôt jetté ses regards sur cette glace fidèle, qu’il étoit honteux de ses erreurs ; il n’hésitoit plus ; il jettoit loin de lui son turban, son armure, son bouclier et ses armes, et se précipitoit ensuite dans les bras de la vérité ; toutes les vertus qui font la gloire des Princes l’environnoient ; Bradamante an comble de la joye voloit vers lui ; les chevaliers et les dames se réunissoient à l’entour des deux époux et des vertus ; ceci lormoit progressivement un groupe général varié de positions ; il offroit le tableau intéressant du bonheur ; les deux amans ensuite étoient unis par les vertus ; les daines présentoient à Roger un casque riche ombragé d’un panache blanc ; les chevaliers lui attachoient une magnifique cuirasse.
Elle partit au petit bonheur, se lançant, à une distance énorme, dans les hasards de l’imprévu. […] Le bonheur t’a touché, mon cher enfant ; désormais le malheur n’osera plus t’approcher. » On ne pouvait faire un pas sans entendre parler de Fanny. […] Comme en Europe, elle eut le désir constant que son bonheur profitât aux malheureux. […] *** Malgré toutes les raisons qu’avait Fanny de bénir l’Amérique, une condition essentielle empêchait son bonheur d’être complet.
Leur trouble croit et augmente sans cesse ; de la tendresse, elles passent à la jalousie, de la jalousie à la fureur, de la fureur à l’abattement, de l’abattement à l’inconstance ; elles éprouvent, en un mot, successivement tous les sentimens divers dont l’âme peut être agitée, et il les rappelle toujours à celui du bonheur, ce Dieu satisfait et content de sa victoire, cherche à se séparer d’elles ; il les fuit, elles le suivent avec ardeur ; mais il s’échappe et disparoit ainsi que sa mère et les Grâces ; et les Nymphes courent et volent après le plaisir qui les suit. […] A peine en jouissent-ils, qu’ils apperçoivent leurs ennemis occupés de leur bonheur, et folatrant autour des Nymphes.
Leur trouble accroit & augmente sans cesse ; de la tendresse elles passent à la jalousie, de la jalousie à la fureur, de la fureur à l’abattement, de l’abattement à l’inconstance, elles éprouvent en un mot, successivement tous les sentiments divers dont l’ame peut être agitée & il les rappelle toujours à celui du bonheur. […] A peine en jouissent-ils qu’ils apperçoivent leurs ennemis occupés de leur bonheur & folâtrant avec les Nymphes ; un nouveau dépit s’empare d’eux ; leurs yeux étincellent de feu ; ils les attaquent, les combattent & en triomphent à leur tour ; peu contents de cette victoire s’ils n’en emportent des trophées, il leur enlevent & leur arrachent les couronnes de fleurs dont ils se glorifioient ; mais par un charme de l’Amour ces couronnes se partagent en deux : cet événement rétablit parmi eux la paix & la tranquillité ; les nouveaux vainqueurs & les nouveaux vaincus reçoivent également le prix de la victoire ; les Nymphes présentent la main à ceux qui viennent de succomber, & l’Amour unit enfin les Nymphes aux Faunes.
Les mouvemens nobles et vifs de cette dernière fête, caractérisent la félicité des epoux, le bonheur de Roxane, la satisfaction d’Alexandre, et la joie de tous ceux qui ont été témoins de la victoire que ce héros a remportée sur lui-même.
Les Déesses satisfaites des décrets du maître des Dieux, applaudissent au bonheur des deux époux.
Celui-ci paroît un instant après ; tous ses mouvemens me tracent l’image du bonheur ; ses gestes, ses attitudes, sa physionomie, ses regards, tout me présente le tableau du sentiment et de la volupté. […] Voilà des contrastes simples, mais naturels : le bonheur de l’un augmente la peine de l’autre. Tircis désespéré n’a d’autre ressource que celle de la vengeance ; il attaque Aristée avec cette fureur et cette impétuosité qu’enfante la jalousie et le dépit de se voir méprisé : celui-ci se défend ; mais, soit que l’excés du bonheur énerve le courage, soit que l’amour satisfait soit enfant de la paix, il est prêt à succomber sous les efforts de Tircis ; ils se servent pour combattre de leurs houlettes ; les fleurs et les guirlandes composées par l’amour et destinées pour la volupté, deviennent les trophées de leur vengeance : tout est sacrifié dans cet instant de fureur ; le bouquet même dont Thémire a décoré l’heureux Aristée, ne sauroit échapper à la rage de l’amant outragé.
Celui-ci paroît un instant après ; tous ses mouvements me tracent l’image du bonheur, ses gestes, ses attitudes, sa physionomie, ses regards, tout me présente le Tableau du sentiment & de la volupté ; Tircis au désespoir cherche son rival, & il l’apperçoit dans le moment où il exprime la joie la plus délicieuse & la plus pure. Voilà des contrastes simples mais naturels ; le bonheur de l’un augmente la peine de l’autre ; Tircis désespéré, n’a d’autre ressource que celle de la vengeance, il attaque Aristée avec cette fureur & cette impétuosité qu’enfante la jalousie & le dépit de se voir mépriser ; celui-ci se défend, mais soit que l’excès du bonheur énerve le courage, soit que l’amour satisfait soit enfant de la paix, il est prêt à succomber sous les efforts de Tircis ; ils se servent pour combattre de leurs houlettes ; les fleurs & les guirlandes composées par l’amour & destinées pour la volupté deviennent les trophées de leur vengeance : tout est sacrifié dans cet instant de fureur ; le bouquet même dont Thémire a décoré l’heureux Aristée, ne sauroit échaper à la rage de l’amant outragé.
Embrassez ma bonne Monette pour moi, pour nous tous et que je lui souhaite tout le bonheur possible.
L’homme, condamné dès sa naissance à la peine et au travail, eut besoin de délassement ; ce besoin devint actif ; il sentit que la joye, et le plaisir pouvoient seuls le consoler des fatigues de la journée ; pour éxprimer ses sentimens, il sauta, gambada, et trépigna, fit des bonds, frappa dans ses mains en signe d’allégresse ; ses bras s’associèrent aux mouvements de ses pas et de son corps ; les sons éclatants de sa voix se réunirent à son action ; les traits de sa physionomie s’animèrent ; ses yeux éxprirnèrent le sentiment de la joye ; et ses mouvemets toniques peignirent de concert le plaisir, et le bonheur.
Cependant la cérémonie nuptiale se fait avec toute la pompe et tout l’appareil qu’exige une telle union ; les nouveaux époux se livrent à leur commun bonheur ; Hypermnestre et Lincée sont ceux qui expriment avec le plus de vivacité l’excès de leur félicité.
Un teint pâle et mourant peint toute l’horreur du trépas qui s’est présenté mille fois à eux et qu’ils redoutent encore ; mais quelle est leur surprise, lorsqu’ils se sentent étroitement embrassés, ils reconnoissent Dorval, ils se jettent dans ses bras ; leurs yeux croient à peine ce qu’ils voient ; tous trois ne peuvent se séparer ; l’excès de leur bonheur est exprimé par toutes les démonstrations de la joye la plus pure ; ils s’inondent de leurs larmes, et ces larmes sont des signes non équivoques des sentimens divers qui les agitent. […] il croit à peine ce qu’il voit ; il ne peut se persuader qu’Inès vive encore ; et doutant de son bonheur, il exprime tour à tour sa surprise, sa crainte, sa joye, sa tendresse et son ravissement ; il tombe aux genoux de sa maitresse, qui le reçoit dans ses bras avec les transports de l’amante la plus passionnée.
ils reconnoissent Dorval, ils se jettent dans ses bras, leurs yeux croient à peine ce qu’ils voient ; tous trois ne peuvent se séparer, l’excès de leur bonheur est exprimé par toutes les démonstrations de la joie la plus pure ; ils s’inondent de leurs larmes, & ces larmes sont des signes non équivoques des sentiments divers qui les agitent. […] il croit à peine ce qu’il voit, il ne peut se persuader qu’Inès vive encore, & doutant de son bonheur il exprime tour-à-tour sa surprise, sa crainte, sa joie, sa tendresse & son ravissement ; il tombe aux genoux de sa maîtresse qui le reçoit dans ses bras avec les transports de l’amante la plus passionnée.
Il ne voit, il ne parle que du grand homme, et il en parle avec le délire de l’enthousiasme : il me dit qu’il me doit sa félicité ; qu’il n’oubliera jamais que c’est moi qui lui ai procuré le bonheur de voir et d’entendre le génie de la France.
Le moyen va être mis en œuvre, quand par bonheur le domino blanc, instruit du complot, en donne avis à l’écolier, qui court prendre un déguisement féminin, espérant ainsi pouvoir mener à bonne fin sa triple intrigue. […] Il prédit à Paquita le bonheur qu’elle désire, il arrache les moustaches à Florinde, et démasque Cléofas, qu’il dénonce pour être un pauvre diable passé, présent et futur.
… Nous parlâmes de ses petits-enfants et de ses arrière-petits-enfants ; je lui demandai si le bonheur d’être entourée de tant d’affections, ne compensait pas largement pour elle les infirmités que l’âge nous fait subir.
Celles-ci sont avivées de carmin ; les dents, lustrées à l’émail ; les yeux, allongés au K’hol… D’aucunes, avec un peu de bistre, figurent au dessous ce que Nadaud, dans une complainte immortelle, appelle Ce cercle bleu tracé par le bonheur.
Une ombre large tombait sur le bonheur de Fanny. […] Il n’avait pas ce bonheur tous les jours. […] A ce moment lui arriva l’un des plus grands bonheurs de sa carrière théâtrale.
Au lieu donc de se servir de la parole du Saint-Esprit, qu’il y a un temps de pleurer, et un temps de sauter de joie , pour autoriser les danses, servons-nous-en plutôt pour nous convaincre que notre partage en ce monde doit être les gémissemens et les larmes, à la vue de tant de péchés que nous avons commis, de tant de dangers dont nous sommes environnés, et de notre éloignement du ciel, dans lequel seul le vrai bonheur nous est promis.
Après vous avoir prouvé l’excellence du genre pantomimique, & le mérite dont j’ai le bonheur d’être doué.
On écrit tous les jours sur des matieres bien plus futiles & bien moins intéressantes que la Danse ; le génie est rare, mais il est de tous les états ; pourquoi nous auroit-il été refusé plutôt qu’aux autres hommes, & ne s’aviliroient-ils pas eux-mêmes, s’ils pensoient qu’il est inutile à ceux qui ne travaillent que pour parvenir au bonheur de leur plaire ?
Plus tard encore, elle se montra avec le même talent, avec le même bonheur, dans Namouna, dans le Fandango, dans Françoise de Rimini et, enfin, dans Coppélia, qui avait valu les jolis vers suivants à la poveretta Giuseppina Bozzacchi.
Enivrés de leur bonheur mutuel ils se jurent une tendresse éternelle, et ils éprouvent l’un et l’autre ce sentiment délicieux, qui n est vivement senti, que lorsque l’Amour règne sur le cœur de concert avec les Graces.
La mort d’un Prince farouche, cruel et justement abhorré rétablit le calme et fait naître la joye et le bonheur dans tous les cœurs.
Ça dérangerait mon mastic. » N’oublions pas, en effet, que le mastic dure près d’une heure : couche épaisse de blanc liquide sur la figure, les bras, le cou, les épaules, avec un soupçon de cold-cream et de poudre de riz, joues allumées de vermillon, lèvres avivées de carmin, dents lustrées à l’émail, les yeux allongés au khôl (quelques-unes au-dessous des yeux esquissent un disque d’azur) : Ce cercle bleu tracé par le bonheur, Sourcils dessinés à l’encre de Chine, quelques mouches, les amorces de l’amour, — posées çà et là !
Et quelle consolation fut-ce pour lui, lorsque Dieu bénissant son ministère, il eut le bonheur d’y réussir !
Il était bon professeur, et comme j’étais infatigable et soumise, me trouvant dans les conditions d’un bonheur relatif, il n’avait jamais lieu de me maltraiter.
Elle y passa quatre années d’un bonheur qui n’a pas d’histoire. […] Ce fut un bonheur pour moi, que cette musique simple fût d’une exécution facile, car, pour ne perdre aucun mouvement de Fanny, j’étais obligé de jouer en détournant la tête du piano.