Il ne veut pas le joindre ; il appelle un esclave ; écrit un billet par le quel il instruit Eliza qu il n’ira pas chez lui cette nuit, et lui assigne à elle-même un rendez-vous sur le bord de la mer, avant la pointe du jour.
Voilà ce que j’appelle une Scene d’action, où la Danse doit parler avec feu, avec énergie ; où les figures symmétriques & compassées ne peuvent être employées sans altérer la vérité, sans choquer la vraisemblance, sans affoiblir l’action & refroidir l’intérêt.
) c’est le nom qu’on donne au chant de scène que les Musiciens ont appelé improprement récitatif. […] Il n’en est point qu’on puisse appeler belle, si tous les sons qu’elle peut rendre dans l’étendue qui lui est propre, ne sont entre eux dans une parfaite égalité. […] Dans les voix des femmes, le premier et le second dessus : ce dernier est aussi appelé bas-dessus.
« Sur ce qui a été remontré à la Cour par le Procureur Géneral du Roy, que suivant & conformément aux Ordonnances, par Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques & fêtes appelées baladoires introduites par quelques Seigneurs hauts Justiciers pour avoir prétexte d’en tirer un tribut honteux de leurs Justiciables pour la permission d’icelles, auroient été entierement supprimées pour les désordres qui s’y commettoient ordinairement, & défenses faites de tenir Foires & Marchez dans l’étendue du ressort desdits grands Jours ès jours du Dimanche, Fêtes du Patron, & autres Fêtes annuelles & solemnelles : & comme la qualité des jours desdites Fêtes annuelles & solemnelles n’auroit été reglé par ledit Arrest, les Commissaires départis ès Provinces desdits grands Jours pour l’exécution des Arrests qui y avoient été donnez, auroient trouvé que sous prétexte de ce l’on continuoit en quelques endroits desdites Foires & Marchez ès mêmes jours qu’auparavant ; requerant y être par la Cour pourvû, & que ce qui avoit été reglé par ledit Arrest pour le ressort de la Cour des grands Jours, fût exécuté dans tout le ressort de la Cour. […] LA COUR a ordonné & ordonne que ledit Arrest du 14 Décembre 1665 sera exécuté dans tout le ressort d’icelle ; ce faisant, conformément aux Ordonnances, seront & demeureront les danses publiques appelées Fêtes Baladoires & autres semblables, supprimées : Fait défenses à toutes personnes d’en faire aucunes, & à tous Seigneurs hauts-Justiciers, tant Ecclésiastiques que Séculiers, & à leurs Officiers de les permettre, ni de souffrir que les Foires & Marchez soient tenus ès Fêtes Solemnelles de Pâques, Pentecôte, de tous les Saints, Noël, S.
Mais à Anvers elle et sa suivante étaient tombées aux mains d’un compatriote ignoble, et elle m’appelait à son secours.
Voilà ce que j’appelle une scène d’action, où la danse doit parler avec feu, avec énergie ; où les figures symétriques et compassées ne peuvent être employées sans altérer la vérité sans choquer la vraisemblance, sans affoiblir l’action et refroidir l’intérêt.
Il en est d’autres, qui sans dispositions, sans goût, sans intelligence, et sans figure languissent dans l’obscurité ; on les place à l’arrière-garde des ballets, et comme le fond des décorations offre souvent des rochers et l’aspect de la mer, on les appelle Gardes-Côtes.
Armide en revoyant la lumière ne peut plus douter de l’inconstance de son amant ; c’est envain qu’elle l’appelle et qu’elle éclate en reproches.
Pendant cette scène la cruelle Fatnie paroît vers le fond avec Zélis : elle cherche à raffermir son bras mal assuré, elle la pousse, pour ainsi dire, vers le crime ; Zélis approche, lève une main tremblante ; le Sophi se retourne ; le fer lui échappe ; elle tombe aux pieds de son amant et de sa rivale ; les inonde des larmes du repentir, déclare sa complice, relève le poignard pour s’en percer le sein : Zulmire la désarme : le Sophi irrité appelle ; on accourt, on enchaîne Fatnie.
Mais quand nous n’aurions pas ces autoritez, nos sens & la raison nous disent assez que la Poésie ne fait entendre aucun événement, que la Peinture ne puisse faire voir : il y a longtems qu’elles ont été reconnues pour deux sœurs qui se ressemblent si fort en toutes choses, qu’elles se prêtent alternativement leur office & leur nom ; on appelle communément la Peinture une Poésie muette, & la Poésie une Peinture parlante. […] Pline dit que touché de la beauté de l’une de ses Esclaves appelée Compespé, qu’il aimoit éperdument, il la fit peindre par Appellès ; & s’étant apperçu qu’elle avoit frapé le cœur du Peintre, du même trait dont il se trouvoit lui-même atteint, il lui en fit un présent, ne pouvant récompenser plus dignement cet ouvrage, qu’en se privant de ce qu’il aimoit avec passion. […] De grands Personnages ont aimé la Peinture avec passion, & s’y sont exercez avec plaisir, entre autres Fabius, l’un de ces anciens Romains, qui au rapport de Cicéron, lorsqu’il eut goûté la Peinture & qu’il s’y fut exercé, voulut être appelé Fabius Pictor : par-là il vouloit donner un nouveau lustre à sa naissance, selon l’idée que l’on avoit alors de la Peinture ; car ce qui est admirable en cet art, dit Pline, c’est qu’il rend les nobles encore plus nobles, & les illustres encore plus illustres. […] Ceux mêmes dont la profession étoit de persuader, ont souvent appelé la Peinture à leur secours pour toucher les cœurs, parce que l’esprit, comme nous l’avons fait voir, est plutôt & plus vivement ébranlé par les choses qui frappent les yeux, que par celles qui entrent par les oreilles ; les paroles passent & s’envolent, comme on dit, & les éxemples touchent : c’est pour cela qu’au rapport de Quintilien qui nous a donné les régles de l’Eloquence, les Avocats dans les causes criminelles exposoient quelquefois un tableau qui représentoit l’événement dont il s’agissoit, afin d’émouvoir le cœur des Juges par l’énormité du fait.
Le ballet, qui fut sous l’Empire surtout un divertissement de danse accolé à un sujet quelconque de mythologie scolaire ou bien, comme en Italie, un drame passionnel mimé en mesure, se vit ainsi appelé à exprimer les aspirations d’une époque, sa pensée philosophique, son besoin de beauté. […] Mademoiselle Elssler possède de superbes cheveux qui s’abattent de chaque côté de ses tempes, lustrés, et vernissés comme deux ailes d’oiseau ; la teinte foncée de cette chevelure tranche un peu trop méridionalement sur le germanisme bien caractérisé de sa physionomie : ce ne sont pas les cheveux de cette tête et de ce corps… « … On a appelé Mademoiselle Elssler une Espagnole du Nord », constate-t-il en accentuant l’antithèse : « C’est son défaut.
Il les appelle les Vénus à la chope.
L’enfant m’appelait toujours « ma Loïe », et, après sa première visite au théâtre, où elle était venue me voir danser, elle essaya de m’imiter.
Quoiqu’il n’y eût point d’idolâtrie extérieure et sensible, comme dans celle que saint Augustin condamnoit de son temps, il ne laissoit pas de les appeler les jeux du démon, (Jer. 311, n.° 6.)
La vue de la pureté, de l’innocence, de la candeur unies à la beauté et à la grâce, procure aux vieux pécheurs une émotion que j’appellerai divine pour en marquer la qualité rare et noble.
Quintillien, après avoir parlé de l’estime et de 1’amitié que Cicéron avoit pour Roscius, dont il admirait le geste et la diction, appelle ce célèbre comédien, un danseur.
Enivrée de ses fureurs, Médée appelle ses enfans, elle veut en faire ses premières victimes ; mais son bras mal-assuré refuse d’obéir.
L’Amour a appelé les Jeux, les Ris, les Plaisirs et la Cour enjouée de Vénus : ils arrivent et s’empressent de célébrer par leurs danses la félicité des deux époux.
En attendant l’arrivée des deux sœurs que leurs obligations retenaient encore à Londres, le Courrier des Théâtres et les journaux dévoués à Véron dirent monts et merveilles de la pièce où devait débuter la cadette des « jolies Allemandes », comme on les appelait. […] Les gens de l’art appellent cela une danse taquetée, pour dire qu’elle consiste principalement en petits pas rapides, corrects, serrés, mordant la planche et toujours aussi vigoureux, aussi finis qu’ils ont de grâce et d’éclat. […] C’est le 30 septembre que les « Siamoises de la danse », comme les appelle Charles de Boigne, parurent ensemble pour la première fois, dans le ballet de Gustave, qui servait de début à Thérèse.
Plusieurs se retrouvent, après 1870, dans cette citadelle du plaisir, citadelle toujours prise et toujours à prendre, qu’on appela, non sans emphase : le nouvel embarquement pour Cythère, les docks de la galanterie. […] Bigottini eut pour rivale à l’Opéra cette Madame Gardel que Noverre appela la Vénus de Médicis de la danse, et dont il disait que de ses pieds jaillissaient des diamants.
Ét n’est-il pas évident qu’il ne les appelle ainsi que parce que leur contagion nuit pour le moins autant aux ames, que la peste nuit aux corps ? Saint Augustin avoit eu la douleur de voir à Hypone, aux fêtes des martyrs, ces profanes divertissemens, qu’il appelle dans le même sermon, des jeux en l’honneur des démons qui se plaisent à séduire ainsi les hommes ; mais il avoit eu la consolation de les abolir.
Enfin, après avoir prouvé par l’Ecriture, les Pères, les conciles, les païens même, que les danses sont condamnables, ces ministres répondent à quelques-unes des raisons que les avocats des danses, (c’est ainsi qu’ils appellent ceux qui entreprennent de les justifier) alléguent pour s’efforcer de montrer qu’elles sont indifférentes, et que c’est s’opposer à la liberté chrétienne, que d’en faire un péché. […] Ceux qui conservent une lumière plus pure, sont en si petit nombre et ont si peu d’autorité, qu’ils ne peuvent s’opposer à la chute générale des mœurs ; et qu’ils s’estiment heureux s’il leur est permis de vivre en particulier selon les maximes dont le siècle est ennemi : encore leur échappe-t-il souvent, ou par surprise ou par une lâche complaisance pour l’opinion des autres, qui a de secrètes racines dans le cœur, de louer ce qui ne mérite que des larmes, et d’approuver ce que Dieu condamne. » Cette réflexion si lumineuse ne peut-elle pas s’appliquer fort naturellement aux danses, qui paroissent à beaucoup de gens un divertissement permis, et dont en conséquence ils prennent la défense, parce que, pour me servir des paroles de ce savant auteur, elles contribuent à la douceur et aux délices de la vie , et que volontiers on appelle bon tout ce qui plaît, pourvu qu’il n’ait rien de grossièrement mauvais, quoiqu’il soit réellement condamnable selon les principes de la bonne morale, et au jugement de la vérité éternelle ?
On l’appelait dès lors la petite Héberlé, comme l’on dirait aujourd’hui la petite Grisi, d’un enfant qui montrerait des dispositions merveilleuses ; car, en ce temps-là. […] Albrecht, qu’elle appellerait Loys, si l’on parlait dans ce pays fantastique des pirouettes et des jetés battus, est à coup sûr le galant qu’il lui faut ; il ne dit jamais : « Il fait trop chaud !
Sari appelle cela faire des voyages autour du ton.
C’est là que la faible raison d’Armide combat encore : c’est-là qu’elle appelle à son secours la Haine qu’elle avait cru suivre, et qui ne servait cependant que de prétexte à l’amour.
Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on donne le titre de ballet à des danses figurées que l’on ne devroit appeler que du nom de divertissement ; on prodigua jadis ce titre à toutes les fêtes éclatantes, qui se donnèrent dans les différentes cours de l’Europe.
L’espérance et le calme renaissent dans son cœur ; elle appelle ses femmes, elle demande Lycas, elle lui ordonne de porter à son époux le coffret qu’elle lui confie, et de l’offrir de sa part à Hercule comme un nouveau gage de ses sentimens.
L’idée du bonheur, dont sa cousine va jouir, les apprêts de la fête, tout l’engage à se livrer aux jeux des paysans ; elle danse avec eux, et appelle ensuite Julie.
… C’étaient Schlosser, Poussin, Maupérin et Mercier, que l’on avait surnommées les Quatre filles Aymon, sans doute parce qu’il devait leur être beaucoup pardonné ; Zina Richard, qui allait s’appeler madame Mérante ; Lilia Monselet, qui avait signé une brochure « à sensation » intitulée : Bluettes anti-mondaines d’une danseuse ; Fanny Génat, qui méditait de quitter le ballet pour le drame, et cette aimable Francine Cellier. qui avait l’air si comme il faut, qui écrivait des lettres si spirituelles aux journaux pour s’excuser d’être expropriée si souvent, et qui se préparait à jouer la comédie au Gymnase, où, le soir de son début, le quatrain suivant courait la salle : Du premier rang au dernier De l’orchestre, on se démène Pour voir l’effet que Cellier De plus près fait de la scène.
Par exemple on payait quatre mille francs par an les compositeurs de ballets ; lui a quarante-quatre mille francs pour 1819… Si Viganò trouve l’art d’écrire les gestes et les groupes, je maintiens qu’en 1860 on parlera plus de lui que de Madame de Staël, donc j’ai pu l’appeler grand homme3… » Stendhal d’ailleurs ne se dissimule pas la difficulté qui se rencontre à donner les raisons de son admiration. […] Partout appelés, partout fêtés, les danseurs de l’Académie royale de Musique faisaient les beaux jours des cours étrangères. […] Viganò appelle ainsi non pas la technique savante du ballet français avec ses exercices de virtuosité, mais une gesticulation expressive, rigoureusement rythmée et réglée par la musique.
L’œil le plus fin ne s’apercevrait pas de la supercherie, si le tapissier n’eût oublié de prendre ses mesures un peu plus justes, et de ne pas faire la jambe droite plus épaisse que la gauche ; si la gorge, trop élevée, ne faisait soupçonner un estomac en bourre de soie, et si la tunique couleur de chair, s’entr’ouvrant par l’essor des ossements, ne laissait parfois échapper quelques flocons d’une substance qui ne pousse pas sur le corps féminin, mais bien sur le dos d’un être doux et innocent, appelé communément mouton. […] L’élève s’appelait alors Marie Capelle… Elle s’appela plus tard Madame Pouch-Lafarge, joua son drame sur une scène beaucoup plus vaste que celle de l’Opéra et acquit une célébrité européenne, qu’elle ne dut point, par malheur, à la Cracovienne ou au Pas styrien.
Schneitzhoëffer en avait écrit la musique : Schneitzhoëffer, qu’en langage humain on appela M. […] Grande, sèche, avec des traits d’une robustesse virile, Thérèse Elssler s’effaçait héroïquement devant sa chère fille, — c’est ainsi qu’elle appelait sa cadette — et mettait à la faire valoir une abnégation et un dévouement à toute épreuve. […] L’Opéra était veuf ; sa première danseuse s’appelait Pauline Leroux ; la place était vacante.
Quatre Fleuves d’Italie qui appelaient ces derniers dansèrent la première Entrée.
., étaient attachés au Théâtre des Arts et recevaient, par l’Administration, une somme par année pour se charger de tous les remplissages de la copie, et des poèmes, et de tout ce qui peut, enfin, s’appeler corvée, à condition que pour récompenser cet ingrat travail ils établiraient tant d’ouvrages nouveaux par an.
On voit assez que c’est la même que les Grecs appelaient memphitique. […] Telles sont nos sarabandes, nos grands airs de caractères que nous appelons danses nobles et terre à terre.
Ce sont donc les personnages les plus graves, les plus sérieux, et si on l’ose dire, les moins chantants de l’Antiquité, les Titus, les Alexandre, les Didon, les Cyrus, etc. qui exécutent sur les Théâtres d’Italie non seulement ce chant simple des Grecs, mais encore ces morceaux forts de composition, que les Italiens appellent Aria 121, presque toujours agréables, quelquefois même ravissants et sublimes.
On appelle cela un « ordre de Cour », mais pour moi l’ordre vint sous la forme d’une lettre charmante me disant que la Princesse me recevrait avec plaisir si je n’étais point gênée par l’heure qu’elle m’indiquait.
N’est-ce pas aller directement contre ce précepte, que d’employer à la danse des pieds que Dieu ne nous a donnés que pour marcher décemment et avec modestie, et pour aller où le devoir et nos besoins nous appellent ?