On donnait ainsi à tous les citoyens la part raisonnable qui leur était due des plaisirs qu’allaient prendre leurs maîtres. […] Les règnes suivants prirent le ton de celui-ci. […] On était en usage de prendre l’Hôtel-de-ville pour le centre des réjouissances publiques. […] On avait pris des précautions infaillibles contre les caprices du temps, l’événement aurait illustré pour jamais et l’ordonnateur, et nos meilleurs artistes occupés à ce superbe ouvrage. […] M. devait prendre le plaisir d’une chasse de sanglier dans les toiles.
., si nous demeurons dans la vérité et si la vérité demeure en nous, tenons-nous attachés à ce qui est vrai, plutôt qu’à ce qui est selon la coutume. » Saint Jean Chrysostôme expliquant à son peuple l’endroit de la Genèse, où il est parlé du mariage de Jacob avec Rachel, (c. 29.) en prend occasion de parler contre les danses et les autres désordres qui avoient lieu de son temps aux noces, et qui étoient autorisés par la coutume. […] C’est un des points sur lesquels Tertullien prend leur défense.
Appliquez-vous à donner un parfait équilibre au corps ; et pour arriver à ce point certain, ne vous écartez pas de la perpendiculaire, qui doit prendre du centre des deux clavicules, et qui s’abaisserait, en traversant les chevilles des deux pieds.
Après avoir reçu les premiers principes de danse et avoir travaillé pendant quelque temps à l’école d’un coryphée, je fus prendre des leçons de M.
Ricaux s’orne de doubles tours exécutés avec vivacité, très beaux aussi ces dégagés en l’air dessinés avec ampleur par la ballerine cependant que le danseur l’enlève ; délicieusement simple cette promenade scandée dont elle prend la tête dans le « prélude » : discret murmure chorégraphique.
Même quand le professeur indique du bout de son jonc une attitude défectueuse — et qui vous échappe pourtant — d’un sujet, vous avez, tout critique que vous êtes, la sensation d’un écolier pris en faute.
Les danseurs Italiens ont pris depuis quelque tems le contre-pied des musiciens. […] Le défaut de lumières et de goût qui règne parmi la plupart des danseurs prend sa source de la mauvaise éducation qu’ils reçoivent ordinairement.
Les Danseurs Italiens ont pris depuis quelque temps le contre-pied des Musiciens. […] Le défaut de lumieres & la stupidité qui regne parmi la plupart des Danseurs, prend sa source de la mauvaise éducation qu’ils reçoivent ordinairement.
Je sais bien que, pris dans son ensemble, ce vieil Opéra n’était pas aussi spacieux, aussi commode, aussi magnifique que le nouveau. […] comment m’y prendre ?
On se prend plutôt à conjecturer l’existence d’un fonds impérissable de formes chorégraphiques, formes dont la configuration est essentielle, immanente à la danse, tandis que leur signification se modifie à l’instar des changements de sens que subissent les mots d’un langage.
Le concile de Rouen, tenu l’an 1581, (Labbe, tom. 15, p. 825) s’exprime ainsi : « Nous connoissons et nous éprouvons combien sont grands les artifices du diable pour susbstituer son culte à celui de Dieu et des saints. » Il en donne pour preuves qu’aux fêtes solennelles des apôtres et des autres saints, « on tient des foires et des marchés publics, par lesquels non-seulement cet esprit de malice détourne le peuple de fréquenter les églises et d’assister à l’office divin et à la prédication de la parole de Dieu, mais où il a encore trouvé moyen d’introduire beaucoup de tromperies, de fraudes, de parjures, de blasphèmes, d’injures et d’outrages faits au prochain, et des jeux obscènes et impudiques : en sorte que les débauches ont en ces jours-là pris la place des aumônes, les danses, celle de la prière, et les bouffonneries, celle des prédications qu’on devroit aller entendre : Diabolus eleemosynas vertit in crapulas, orationem in choreas, et concionem in scurrilitatem ».
Une troupe de Nymphes, à l’aspect imprévu d’une troupe de jeunes Faunes, prend la fuite, avec autant de précipitation que de frayeur ; les Faunes, au contraire, poursuivent les Nymphes avec cet empressement, que donne ordinairement l’apparence du plaisir : tantôt ils s’arrêtent pour examiner l’impression qu’ils font sur les Nymphes ; celles-ci suspendent en même temps leur course ; elles considerent les Faunes avec crainte, cherchent à démêler leurs desseins, & à s’assurer par la fuite un asyle qui puisse les garantir du danger qui les menace ; les deux troupes se joignent, les Nymphes résistent, se défendent & s’échappent, avec une adresse égale à leur légéreté, &c.
Il prend toujours la teinte, si on peut parler ainsi, du tempérament des diverses nations. […] Bientôt adoptés par les prêtres, ils passèrent jusqu’aux peuples, et de-là prirent naissance les concerts et les chœurs de Musique. […] C’est donc au propre qu’il faut prendre ce qu’Homere, Hésiode, etc. […] Tout pliait sous lui : il prenait le violon des mains d’un exécutant qu’il trouvait en faute, et le lui cassait sur la tête sans que personne osât se plaindre ni murmurer. […] Les routes trouvées par les compositeurs ont dû indispensablement s’ouvrir pour les exécutants ; à mesure que l’art de la navigation a pris des accroissements par les nouvelles découvertes qu’on a faites, il a fallu aussi que la manœuvre devînt plus parfaite.
J’ajouterai que ses succès, si elle se déterminoit à prendre des disciples, seroient infiniment plus assurés ; elle auroit, du moins à une multitude de maîtres avides d’une réputation qu’ils n’ont pas méritée, la ressource de s’attribuer les progrès des élèves, et la liberté d’en rejetter les défauts sur ceux dont ils ont reçus les premières leçons. […] S’il dédaigne un pareil secours, il ne les composera de nouveau qu’avec plus de goût ; il réparera même les fautes qui pouvoient y règner, (car le souvenir de nos fautes est celui qui s’efface le moins) ; et s’il prend le crayon, ce ne sera que pour jetter sur le papier le dessin géométral des formes principales et des figures les plus saillantes ; il négligera sûrement de tracer toutes les routes diverses qui conduisoient à ces formes, et qui enchainoient ces figures ; et il ne perdra pas son temps à écrire les pas, ni les attitudes diverses, qui embellissoient ces tableaux.
Il voudra exiger les mêmes moyens dans son écolier que ceux dont la nature le fait jouir ; il rapportera tout à lui, sans s’appercevoir ni des différences, ni des difficultés que l’écolier ne peut vaincre, parce que la nature s’y oppose ; qu’elle se prête, mais qu’elle ne se change point, ou qu’elle ne peut changer que dans un âge tendre, où les os même n’ont pas encore acquis leur dernier dégré de solidité ; ils sont dans cette circonstance l’image du jeune arbrisseau qui, malgré son penchant, obéit et prend la direction que le jardinier lui impose : de même, le maître habile guétera la nature, l’assujétira à ses desseins, et d’une main industrieuse, il lui donnera des formes étrangères à son inclination et à ses penchants. […] De cette articulation latérale du Radius avec le Cubitus résultent les mouvements de Pronation et de Supina- lion qui concourent à faire prendre an bras une courbure agréable et un arrondissement parfait.
Mais sans aller chercher si loin, les curieux en peuvent faire l’expérience, comme l’Abbé Brossard auteur du Dictionnaire de la Musique, m’a dit l’avoir fait avec un bon joueur de flute, en faisant mettre un sceau d’eau de fontaine dans une grande terrine, exposée au Soleil pendant deux ou trois heures, afin que l’eau soit bien reposée : alors le fluteur s’assit auprès de la terrine, préludant sur sa flute le plus tendrement qu’il est possible, pour trouver le ton qui peut émouvoir l’eau, ce qu’il fit en un quart-d’heure ; & la voyant émue, il prit l’essort sur sa flute, en fit danser cette eau aussi long-tems qu’il voulut, comme si cette eau avoit été poussée par de petits tuyaux, pour la faire rejaillir.
Après avoir pris congé de mes amis, je m’en fus donc, pleine d’espoir et de désirs.
Il prit une demi-douzaine de géraniums, tous de même grandeur, et les mit chacun dans une petite serre aux vitres de couleurs différentes.
Là il prit congé de moi et retourna à Nice.
Anna, Lisa et Margot, que j’ai vues danser les deux « Iphigénies » du chevalier Gluck au théâtre des Champs-Élysées, ont pris, par pitié filiale, le nom de leur éducatrice, Duncan : voilà donc trois têtes bien charmantes qui poussent à l’hydre du duncanisme.
Une troupe de nymphes à l’aspect imprevû d’une troupe de jeunes Faunes, prend la fuite avec autant de précipitation que de frayeur ; les Faunes, au contraire, poursuivent les nymphes avec cet empressement que donne ordinairement l’apparence du plaisir : tantôt ils s’arrêtent pour examiner l’impression qu’ils font sur les nymphes ; celles-ci suspendent en même tems leur course ; elles considèrent les Faunes avec crainte, cherchent à démêler leur desseins, et à s’assurer par la fuite un asyle qui puisse les garantir du danger qui les menace ; les deux troupes se joignent ; les nymphes résistent, se défendent et s’échappent avec une adresse égale à leur legèreté, etc.
Si les licences que l’on prend journellement dans les compositions théatrales ne peuvent s’étendre au point de faire danser Mentor dans le ballet de Télémaque.
Le moral à son tour ne peut prendre d’accroissement s’il reste enseveli dans l’ignorance : alors les idées sont vagues et indéterminées ; les facultés intellectuelles se rétrécissent et deviennent incapables de glandes conceptions.
Ce Roi prosterné aux pieds de la statue de Jupiter, semble lui rendre graces de la conservation de ses jours ; mais Pyrrhus, avide d’un sang qu’il déteste, égorge Priam sur les marches de ce temple ; il l’entraîne mourant et ensanglanté au milieu de ses soldats, et ce sang, que les Grecs prennent plaisir à voir couler, est le signal de la clémence ; Pyrrhus ordonne à ses troupes de n’en plus répandre ; mais de charger de fers tous ceux qui ont évité la mort, à ce saccagement général succède la destruction et la ruine totale de la ville et du palais de Priam consumé par les flammes.
Une partie des femmes du Sérail sont grouppées sur la terrasse ; d’autres sont assises à l’entour du bassin ; celles-cy font de la musique, tandis que celles-là prennent l’amusement de la pêche.
Si les licences que l’on prend journellement dans les compositions théatrales, ne peuvent s’étendre au point de faire danser Mentor dans le Ballet de Télemaque, c’est une raison plus que suffisante, pour que le Compositeur ne se serve de ce personnage qu’avec beaucoup de ménagement.
Elle prend à son gré toutes sortes de formes, avec cette difference que Prothée les emploïoit souvent pour effraïer les mortels curieux qui venoient le consulter ; & elle ne s’en sert que pour enchanter les yeux avides qui la regardent, & pour attirer les suffrages de tous les cœurs.
Mais c’est un fait aisé à observer que tous les mouvements automatiques qui correspondent à un état de l’être, et non à un but figuré et localisé, prennent un régime périodique ; l’homme qui marche prend un régime de cette espèce ; le distrait qui balance son pied ou qui tambourine sur les vitres ; l’homme en profonde réflexion qui se caresse le menton, etc.
[6] Peut-être que mon zèle, réuni à mes efforts, m’obtiendra l’indulgence publique, et que les jeunes danseurs me sauront gré de l’intérêt que je prends à leurs progrès.
L’opéra prit bientôt une nouvelle forme quant au costume à la pompe et à la variété des ballets ; et la danse de ce spectacle, qui, quoique susceptible encore de perfection, est devenue néanmoins la plus brillante de l’Europe, sortit enfin à cette époque de sa longue enfance ; elle apprit à parler le langage des passions qu’elle n’avoit pas encore balbutié.
Chacun d’eux prend des routes opposées, comme chacun d’eux a des principes différens ; mais on y trouve cependant certains traits frappans, certain air de ressemblance, qui annonce leur union intime et le besoin qu’ils ont les uns des autres pour s’élever, pour s’embellir, et pour se perpétuer.
L’acteur qui le représentoit prit son nom, et à l’aide de son masque, sa ressemblance ; ce fut dans la comédie des nuées, écrite par Aristophane, que l’homme le plus instruit et le plus sage de la Grèce se vit impunément jouer sur le théatre.
Créuse et Jason commencent à se tranquilliser ; le visage de Créon s’adoucit, un des enfans lui présente humblement le coffret de la part de sa mère ; Médée prend elle-même le bouquet, et paroît se faire gloire d’en orner sa rivale ; elle la serre étroitement dans ses bras avec les démonstrations de la bienveillance la plus sincère ; elle fait ses tendres adieux à Jason ; elle l’unit à Créuse, en feignant de demander au ciel de combler de faveurs une union si parfaite.
Chacun d’eux prend des routes opposées, comme chacun d’eux a des principes différents ; mais on y trouve cependant certains traits frappants, certain air de ressemblance, qui annonce leur union intime & le besoin qu’ils ont les uns des autres pour s’élever, pour s’embellir, & pour se perpétuer.
Chaque jour, on entend les habilleuses et les régisseurs crier : — Mademoiselle, prenez donc garde !
Mais puis-je faire trop d’efforts, et employer trop de moyens pour m’opposer à un désordre devenu si commun, et dont tant de gens osent prendre la défense, non par lumière, mais par prévention pour les coutumes et les maximes du monde, ou même, parce que, livrés à l’amour de ces dangereux plaisirs, leur cœur ne peut s’en détacher ? […] Vialart, après s’être plaint que ces saints jours ne sont guère plus en honneur que les autres de la semaine, et qu’on n’en fait presque plus de discernement, ajoute : « Et ce qui est encore plus déplorable, c’est que ces jours de piété tournent en dissolution par les jeux et les danses, par la fréquentation des tavernes, par des débauches publiques et scandaleuses, au mépris du service divin, qui est délaissé, et de la Religion que les hérétiques prennent de là sujet de décrier et de blasphémer. » Dans une lettre pastorale adressée à tous les Fidèles de son diocèse, et datée du 4 novembre 1654, pour les exhorter à faire un bon usage des calamités publiques dont il avoit plu à Dieu de les visiter les années précédentes, et à se réconcilier avec lui par une sérieuse pénitence et un véritable changement de vie, le saint prélat entre dans le détail des principaux péchés qui ont pu allumer contre eux le feu de la colère de Dieu, pour les exhorter à y renoncer et à les faire cesser : et, dans ce détail, il marque en particulier les danses.
Bien lui en prend, car il s’attire cette décisive sentence de Socrate qui est comme la clé de voûte du dialogue. […] Le procédé du professeur Soret qui prit ces épreuves au Théâtre de Genève est basé sur les recherches si fécondes que le docteur Marey, inventeur de la « chronophotographie », entreprit pour analyser la locomotion des hommes et des animaux.