L’opéra prit bientôt une nouvelle forme quant au costume à la pompe et à la variété des ballets ; et la danse de ce spectacle, qui, quoique susceptible encore de perfection, est devenue néanmoins la plus brillante de l’Europe, sortit enfin à cette époque de sa longue enfance ; elle apprit à parler le langage des passions qu’elle n’avoit pas encore balbutié.
C’est par mon application, mon zèle et mes efforts, que je suis parvenu, Monsieur, à tirer la danse de l’état de langueur, et de léthargie dans la quelle elle étoit plongée ; j’eûs le courage de lutter contre des préjugés fortement enracinés par le tems, et l’habitude ; j’ouvris une nouvelle carrière à la danse ; j’y marchai d’un pas assuré ; les exemples frappants que les talens supérieurs de l’immortel Garrick m’offrirent pendant mon séjour à Londres redoublèrent mon application, et animèrent mon zèle ; j’abandonnai le genre que j’avois adopté, et m’attachai au seul, qui convient à la danse, la pantomime héroïque.
Hercule lui avoue que son épouse s’est devouée à la mort, pour lui conserver la vie, et il la lui montre entourée de sa sœur, de ses enfans et de ses femmes ; Admète s’approche de ce tableau avec effroi, et se précipite aux genoux de son épouse ; mais la voyant sans vie, il se saisit du poignard, et veut se frapper ; Hercule lui arrête le bras, le désarme et lui promet de descendre aux enfers, de ravir son épouse à l’empire de Pluton et de la rendre à sa tendresse : Hercule se jette à genoux, étend ses bras vers le ciel et supplie Jupiter de lui accorder cette nouvelle victoire, Le Maître des Dieux est sensible à la prière de son fils ; la foudre gronde, l’éclair perce la nue ; le Tonnerre frappe la terre : elle sentrouvre et offre une route à Hercule.
Eh bien, Nathalie avait imaginé une nouvelle méthode de se tourner et de se casser tout à la fois.
Le 15 janvier 1842, elle partait de Philadelphie pour une nouvelle tournée à la Havane. […] Renonçant au projet, agité un moment, d’aller au Mexique, elle rentra directement à New-York, y donna une nouvelle série de représentations, ainsi qu’à Philadelphie et à Boston. […] Elle prit l’habitude de jeter par-dessus la rampe des paroles françaises, allemandes, anglaises ou espagnoles, qui faisaient jaillir avec une force nouvelle, comme le bouquet final d’un feu d’artifice, les flammes suprêmes de l’enthousiasme. […] Remis de sa frayeur, l’orchestre attaquait un nouveau morceau, lorsque les pompes revinrent à grand fracas et causèrent une nouvelle débandade.
L’exemple de ce zèle de Moïse donna une nouvelle activité à celui de saint Augustin, contre les désordres qu’il s’efforçoit de détruire, exhortant son peuple à ne plus célébrer, à l’avenir, les fêtes des martyrs par des chansons, des danses et des excès de bouche qui les profanoient. […] ne seroit-il pas étrange qu’ayant affaire avec des enfans de la nouvelle alliance, dont le caractère et la différence d’avec les Juifs doit être, selon l’apôtre, (2.
Une cinquième objection, c’est qu’on a quelquefois besoin de délassement après le travail, pour le reprendre ensuite avec une nouvelle ardeur, et en mieux soutenir les fatigues ; et la danse est un délassement : si on l’interdit aux gens de travail, et particulièrement aux gens de la campagne les jours de dimanches et de fêtes, où, interrompant leurs travaux ordinaires, ils n’ont rien à faire, l’oisiveté dans laquelle ils seront, pourra les porter à quelque mal plus grand que celui de danser qu’on veut empêcher.
Ces deux acteurs modernes nous montroient la nature embellie par les charmes de l’art ; on voyoit leurs formes et leur physionomie ; on voyoit naitre et éclore sur leurs traits tous les signes des passions, et toutes les nuances des affections de l’âme ; on entendoit le langage de leurs yeux, et les feux qui s’en échappoient, répandoient une lumière vive sur toutes les parties de leur physionomie ; leurs gestes libres, mûs par l’ame, étoient naturels ; imprimoient de la force aux mots, et ajoutoient une nouvelle puissance à leur déclamation.
Mais l’Amour qui veut assurer une nouvelle victoire à sa mère, engage les Graces à lui présenter le portrait d’Hélène ; Paris frappé par une image aussi belle et aussi touchante, ne peut détacher ses yeux de cet objet enchanteur.
La discorde pénétra dans la nouvelle association. […] On annonçait qu’une ère nouvelle allait s’ouvrir pour lui. […] L’avénement de l’Empire ouvrit à l’Opéra une carrière nouvelle. […] Si quelqu’un était tenté d’accuser de parcimonie la nouvelle direction, elle répondrait par le ballet de Gustave, dont le faste est sans exemple à l’Opéra ; elle répondrait surtout par cette réunion unique en Europe du meilleur orchestre, dirigé par Habeneck, dont on ne peut répéter le nom sans y joindre un éloge nouveau, de la plus belle scène lyrique nationale5, où brillent les Nourrit, les Levasseur, les Damoreau, les Dorus et les Falcon, et d’un ballet où l’on peut applaudir Taglioni, Perrot, Fanny Elssler, et les Noblet. […] Depuis 1830, rien n’a été négligé pour leur donner une physionomie nouvelle et capable de captiver ; des loteries pour lesquelles on recevait un numéro à la porte en présentant le billet d’entrée, des danses, un vaste orchestre qui avait remplacé quelques maussades violons, des quadrilles de costumes, des danseurs espagnols exécutant leurs pas nationaux, la vieille parade avec sa spirituelle et grotesque naïveté, des concerts de mirliton, des caricatures vivantes, un luxe inouï d’éclairage, tout a été employé pour ramener le public.
Le 29 septembre 1840, nouvelle prolongation accordée par l’administration : Mlle Fanny pouvait donc rester absente jusqu’au 1er janvier 1841. […] Au lieu d’user des droits que lui reconnaissaient les tribunaux, il aima mieux faire une nouvelle tentative de conciliation. […] La nouvelle était malheureusement fausse. […] Un feuilleton de Louis Speidel, dans la Nouvelle Presse Libre, nous donne de ce plâtre une jolie description146.
Les cours d’Allemagne, d’Espagne, de Portugal et d’Angleterre ont conservé pour ce grand poète la même vénération ; la musique varie à l’infini, et les paroles, quoique toujours les mêmes, ont toujours le prix de la nouveauté ; chaque maître de musique donne à ce poète une nouvelle expression, une nouvelle grace ; tel sentiment négligé par l’un, est embelli par l’autre ; telle pensée affoiblie par celui-ci, est rendue avec énergie par celui-là ; tel beau vers énervé par Graun 1, est rendu avec chaleur par Hasse 2. […] Le premier instant me disposoit à céder à l’impression qui devoit résulter des objets qui m’étoient offerts : Le second détruit totalement ce premier effet, et la nouvelle sensation qu’il produit sur moi est si différente et si distante de celle à la quelle je m’étois d’abord livré, que je ne saurois y revenir sans une peine extrême ; surtoût lorsque mes fibres ont naturellement plus de propension et plus de tendance à se déployer dans le dernier sens ou elles viennent d’être mues ; en un mot, Monsieur, cette chûte soudaine, ce brusque passage du pathétique à l’enjoué, du diatonique enharmonique, ou du chromatique enharmonique à une gavotte, ou à une sorte de Pont-neuf, ne me semble par moins discordant, qu’un air qui commenceroit dans un ton et qui finiroit dans un autre(1).
Les Cours d’Allemagne, l’Espagne, le Portugal & l’Angleterre ont conservé pour ce grand Poëte la même vénération ; la Musique varie à l’infini, & les paroles quoique toujours les mêmes ont toujours le prix de la nouveauté ; chaque Maître de Musique donne à ce Poëte une nouvelle expression, une nouvelle grace ; tel sentiment négligé par l’un est embelli par l’autre ; telle pensée affoiblie par celui-ci est rendue avec énergie par celui-là ; tel beau vers énervé par Gronne 3 est peint avec des traits de feu & de génie par Hasse. […] Le second détruit totalement ce premier effet, & la nouvelle sensation qu’il produit sur moi est si différente & si distante de celle à laquelle je m’étois d’abord livré, que je ne saurois y revenir sans une peine extrême, sur-tout lorsque mes fibres ont naturellement plus de propension & plus de tendance à se déployer dans le dernier sens où elles viennent d’être mues ; en un mot, Monsieur, cette chûte soudaine, ce brusque passage du pathétique à l’enjoué, du diatonique enharmonique,5 ou du chromatique enharmonique à une Gavotte, ou à une sorte de Pont-neuf, ne me semblent pas moins discordant, qu’un air qui commenceroit dans un ton & qui finiroit dans un autre.
Le jeune Beethoven composait sur un thème des Nozze disturbate un menuet « à la Viganò »8 et les élégantes Viennoises voyant la taille de Maria Medina épaissie par une grossesse s’empressaient à porter de singulières tournures dénommées : « ventres à la Viganò »… Il n’y avait coiffure, chaussure ou contredanse nouvelle qui ne fût elle aussi « à la Viganò ». […] Avec les Strelitz, il va s’engager dans une nouvelle voie. […] Les recherches d’un Jaques-Dalcroze, les trouvailles instinctives d’une Isadora Duncan, les réalisations des Fokine, des Nijinsky, des Massine présagent l’avènement d’une danse théâtrale nouvelle qui sera à la danse classique ce que le récit continu de Debussy est à la mélodie de Gounod.
je ne peux pas danser sur cet air-là. » Et, pour danser avec une musique nouvelle, la danseuse doit apprendre des pas convenus qui s’adapteront à cette musique.
On ne verra sans doute jamais notre opéra passer chez les autres nations : mais il est vraisemblable qu’un jour, sans changer de musique (ce qui est impossible) on changera toute la constitution de l’opéra Italien, et qu’il prendra la forme nouvelle et piquante du ballet Français. […] Les Fêtes Vénitiennes ont ouvert une carrière nouvelle aux Poètes et aux Musiciens, qui auront le courage de croire, que le théâtre du merveilleux est propre à rendre le comique.
Ce paysage varié doit offrir, pour ainsi dire, une nouvelle nature ; d’autres arbres, d’autres plantes, d’autres fleurs que celles qui nous sont connues ; tout doit être vaporeux et peint en demi-teintes.
Les Dieux Marins & les Déesses Marines se pressent de la voir ; les Vents arriverent au bruit ; Eole qui craint les désordres qu’ils ont coutume de faire, les resserre dans leur caverne ; Castor & Pollux assurent qu’en faveur de cette naissance, la navigation sera désormais heureuse : des Capitaines de Navires, des Marchands & des Matelots se réjouissent à leur vûe ; les Zéphirs qui avoient quitté les autres vents pour porter sur terre cette heureuse nouvelle, en font la premiere part au Printems, aux jeux, aux ris, & tous ensemble se devouent à cette nouvelle Divinité.
Tout eût du succès dans ce ballet, sans en excepter même la scène du dépit, jouée partie assis et partie debout ; elle parut aussi vive, aussi animée et aussi naturelle que toutes les autres, il y a dix mois que l’on voit ce spectacle, et qu’on le voit avec plaisir ; effet certain de la danse en action ; elle paroit toujours nouvelle, parce qu’elle parle à l’ame, et qu’elle intéresse également le cœur et les yeux. […] Pourquoi donc, lui répondis-je, doutéz vous de l’effet que ces pièces produiroient au théatre, puisqu’elles vous ont séduit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la scène, et quoique privées de la nouvelle force qu’elles acquéroient étant jouées par de bons acteurs ?
Il y a dix mois que l’on donne ce Spectacle & qu’on le voit avec plaisir ; effet certain de la Danse en action ; elle paroît toujours nouvelle parce qu’elle parle à l’ame, & qu’elle intéresse également le cœur & les yeux. […] Pourquoi donc, lui répondis-je, doutez-vous de l’effet que ces pieces produiroient au Théatre, puisqu’elles vous ont séduit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la Scene, & quoique privées de la nouvelle force qu’elles acquerroient étant jouées par de bons Acteurs ?
Un jour sa mère lui dit : — Il y a une nouvelle et étrange danseuse que tout le monde va voir.
Psyché vole après son amant qui est soudainement remplacé par Tysiphone ; cette furie armée d’un poignard, poursuit sa nouvelle victime et lui annonce tous les tourmens aux quels elle est condamnée.
Elle reflua vers le Théâtre-Italien qui fut le Coblence de ces émigrés, dépossédés de leurs privilèges et dérangés dans leurs habitudes par une nouvelle révolution. […] Il y en eut une, déjà célèbre, qui fit parler d’elle plus que jamais sous la nouvelle administration.
&c… Chant III, vers Tout reçoit dans ses mains une nouvelle grace ; 300 Par-tout il divertit, et jamais il ne lasse. […] Son air simple et naïf n’a rien de fastueux ; Elle enivre à la fois et le cœur et les yeux : Par elle, tout reçoit une nouvelle grace. […] On vit chaque berger, dans sa danse nouvelle, Fidèle à la pirouette, encor plus qu’à sa belle16 ; Sur l’olympe étonné, pirouetta Jupiter, Et Mars, près de Vénus, tourna deux fois en l’air. […] Il donna une forme nouvelle à la Chorégraphie, que l’ingénieux Thoinet Arbeau, chanoine de Langres, avait inventée, en 1588. […] Elle est inimitable, et vous êtes nouvelle.
Si les vieillards la mettaient en balance avec la Vigano, la nouvelle génération se refusait à croire qu’il eût pu y avoir rien de comparable à la « divine » Bigottini. […] En novembre et en décembre elles parurent dans Obéron, Fra Diavolo, la Nouvelle Amazone, la Somnambule.
Je vais répondre à celle question : 1° Les circonstances en détermineront la distribution ; la guerre ne peut être éternelle ; les douceurs de la paix attireront une foule d’étrangers, l’industrie renaîtra, le commerce deviendra florissant ; les manufactures reprendront une nouvelle activité ; les arts imagineront dès chefs d’œuvre, et toutes les sources taries de la richesse publique deviendront abondantes : c’est alors que la mode de louer des loges à l’armée se renouvellera et ce sera cette époque heureuse, qui en fixant la prospérité de la France, déterminera la distribution de ce bâtiment. 2° Il faut de toute nécessité une salle pour les administrateurs précédée d’une antre pièce, il faut un secrétariat, une pièce ou bibliothèque de musique et d’ouvrages dramatiques, il faut encore un café et des lieux à la moderne avec des réservoirs. […] On s’en est servi avec succès dans la nouvelle salle que l’on a construite à Londres.
Je me souvins combien Sada Yacco avait intéressé les Claretie et je les priai de venir voir ma nouvelle étoile japonaise.
. — La nouvelle gazza ladra.
Il me prit en amitié et me dit un jour : vous pouvez vous vanter d’être mon élève, et même le faire afficher, mais je veux Vous donner une nouvelle preuve de ma protection et de ma bienveillance, en Vous réglant un petit rondeau, qui se chante, et se danse, de l’amour nous suirons les lois, etc.
Il écouta la bonne nouvelle que je lui annonçais en souriant, et en même temps qu’il attachait sur moi ses beaux yeux attendris, il pâlissait de plus en plus.
Enfin, nouvelle stupéfiante, mais exacte ! […] C’est au contraire une harmonie générale de tout l’être qui le frappe aujourd’hui et qu’il vante dans une nouvelle description, destinée visiblement à corriger la première. […] A défaut de Marie Taglioni, ses adversaires furent heureux de pouvoir lui opposer une nouvelle rivale.
Dorat a fait avec justice l’éloge de la danse, de la pantomime et du ballet, où : « Là pour nous enchanter tout est mis en usage, « Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. » Le poète a rendu hommage à l’art choréographique des Noverre, des Dauberval et des Gardel, dont l’origine, ainsi que celle des Opéras et des spectacles, se doit à Bergonce de Botta, gentilhomme de Lombardie, qui signala son goût par une fête éclatante qu’il prépara dans Tortone pour Galeas, duc de Milan, et pour Isabelle d’Aragon, sa nouvelle épouse.
on a cru jusqu’ici l’enthousiasme une espèce de fureur, l’idée reçue vaut bien la nouvelle ; et quand l’ancienne serait une erreur, quel désavantage en résulterait-il pour les Arts ?
Cette nouvelle troupe débuta sur le théâtre du Palais Royal, par Orphée et Euridice, opéra Italien en cinq actes ; il eût le plus grand succès.
Nouvel examen, nouvelle contestation, nouveaux débats.
Iphigénie s’approche d’Oreste et de Pylade ; elle leur fait différentes questions qu’ils ont l’art d’éluder par des réponses fort équivoques ; elle leur dit qu’une loi barbare les condamne à la mort ; ils y sont dévoués ; cette nouvelle ne peut ébranler leur courage héroïque ; ils regardent l’un et l’autre ce moment comme l’époque heureuse qui doit mettre fin à leurs malheurs.
Forme une danse nouvelle, Et de mille autres en elle Confonds la variété : Amusante sans bassesse, Sérieuse sans tristesse, Et vive avec majesté.