Nous en donnerons un exemple dans la suite, par la démonstration de la walse, comme étant basée sur de fausses positions. […] Les principes de la danse sont comparables à la lecture ; donnons-en un exemple : l’alphabet (le pas) ; épelé (assemblage de plusieurs pas pour les lier ; les mots [enchaînement de plusieurs pas pour remplir un trait] ; lire couramment (l’exécution d’une danse), qui diffère de la lecture en ce que la danse seule ne frappant pas l’ouïe, ses règles sont moins sévères et permettent le changement d’un tems pour un autre, en le soumettant toutefois à la valeur de ceux qui règlent la mesure de la musique. […] Par cet exemple, on voit que les jambes étant écartées à la seconde position, elles sont entrées pour battre l’entrechat ; premièrement à la troisième position en se croisant, et que pour changer de position, c’est-à-dire, une jambe prenant la place de l’autre, il a fallu pour passer l’une devant et l’autre derrière, qu’elles passassent toutes deux à la première position ; les talons proche l’un de l’autre pour retomber à la troisième ; qu’en serrant encore avec plus de force, les deux jambes seraient repassées par la première position pour reprendre la troisième où elles avaient battu premièrement, et l’entrechat eût été à cinq. […] La valse étant basée sur de fausses positions, comme nous l’avons dit à l’article des positions, nous en donnons ici un exemple pour démontrer l’emploi de ces fausses positions, qui servent de base pour l’exécution des pas en tournant, mais qui reviennent toujours après aux positions naturelles dont elles dérivent. […] Par cet exemple, on voit qu’un tour de valse est composé de deux pas chacun de trois tems, ce qui fait six pour les deux et pour un tour entier de valse exécuté durant deux mesures ; et que lorsque l’une ou l’autre des deux personnes qui valsent avance le pied droit pour commencer le premier pas ci-dessus démontré, celle qui lui fait face écarte le pied gauche, pour commencer en même tems l’autre pas et lui faire place pour avancer son pied, et tourner tous deux en même tems pour un demi-tour ; et qu’alors l’un répète le pas qu’a fait l’autre, en exécutant le second demi-tour pour le tour entier de valse.
On suivra l’exemple de la société pour les cas imprévus. […] On suivra l’exemple de la société pour les autres cas.
Je puis en donner un exemple.
C’est par mon application, mon zèle et mes efforts, que je suis parvenu, Monsieur, à tirer la danse de l’état de langueur, et de léthargie dans la quelle elle étoit plongée ; j’eûs le courage de lutter contre des préjugés fortement enracinés par le tems, et l’habitude ; j’ouvris une nouvelle carrière à la danse ; j’y marchai d’un pas assuré ; les exemples frappants que les talens supérieurs de l’immortel Garrick m’offrirent pendant mon séjour à Londres redoublèrent mon application, et animèrent mon zèle ; j’abandonnai le genre que j’avois adopté, et m’attachai au seul, qui convient à la danse, la pantomime héroïque.
Marcher, déclamer, gesticuler, étoit danser ; en voici quelques exemples.
Admète joignit à l’hospitalité tout ce que la magnificence et la générosité, peuvent y ajouter ; il leur donna des fêtes brillantes ; Hercule à l’exemple d’Apollon devient l’ami et le Protecteur d’Admète ; mais Lycomède dont l’ame étoit basse et ingrate, conçut l’horrible projet d’enlever Alceste à son époux ; il dissimula sa passion criminelle, et résolut en secret d’exécuter ce barbare dessein, lorsqu’il en tronveroit l’occasion.
» Or, l’exemple de mademoiselle Taglioni est rigoureusement suivi par les autres danseuses.
Quant à l’édification du prochain, tout y est contraire, et on n’apprendra jamais rien de bien en tous ces spectacles de folies et de vanités, en tous ces exemples de cœurs s’enivrant de plaisir… Pour ce qui regarde la gloire de Dieu, nous laissons à juger après toutes ces considérations, s’il y a rien qui y tende… Que si les danses n’ont rien de convenable, ni à la vocation des chrétiens, ni à la charité et à l’édification du prochain, ni à la gloire de Dieu, que leur peut-il rester pour les dire bonnes ? […] Et combien un tel exemple doit-il couvrir de confusion les ministres de l’Eglise catholique, qui sont moins instruits des règles de la morale, ou moins attentifs à les faire observer aux personnes de la conscience desquelles ils sont chargés !
Mais si notre goût corrompu ne peut s’accommoder des choses si simples, et qu’il faille réveiller les hommes gâtés par quelques objets d’un mouvement plus extraordinaire, en laissant à d’autres la discussion du particulier qui n’est point de ce sujet, je ne craindrai point de prononcer, qu’en tous cas il faudroit trouver des relâchemens plus modestes et des divertissemens moins emportés. » Le prélat rapporte à ce sujet l’exemple du peuple juif.
En voici un nouvel exemple.
Tous les habitans de ce village, composé de 145 feux, sont doux, honnêtes, sobres, laborieux, et vivent satisfaits de leur sort ; il n’y a pas un seul exemple d’un crime commis par un naturel du lieu, pas même d’un vice grossier, encore moins d’une foiblesse de la part du Sexe.
Il appuie, m’a-t-on dit, son assertion sur l’exemple des Compositeurs de Musique et sur les Poètes lyriques qui (mérite à part) jouissent également de la faculté de mettre leurs ouvrages.
Malheureusement il se trompa dans l’exécution ; à l’exemple des anciens, il voulut introduire des vers français composés d’iambes, de dactyles, de spondées, etc. ; tentative absurde et tout à fait contraire au génie de notre langue.
A leur exemple dans les grands ballets exécutés dans les différentes cours de l’Europe, on a eu l’attention de mêler dans les orchestres, les instruments convenables aux divers caractères qu’on a voulu peindre ; et on s’est attaché plus ou moins à cette partie, selon le plus ou le moins de goût de ceux qui en ont été les inventeurs, ou des souverains pour lesquels on les a exécutés. […] Les Romains suivirent d’abord l’exemple des Grecs jusqu’au règne d’Auguste ; il parut alors deux hommes extraordinaires qui créèrent un nouveau genre, et qui le portèrent au plus haut degré de perfection.
Faire le plan d’une Action tragique pour la Danse Pantomime sans être aidé d’aucun précepte, d’aucun exemple, est certainement une chose très difficile.
J’ai eu souvent besoin d’exemples pour éclaircir mes propositions ou pour les prouver ; mais j’ai cru devoir les prendre ailleurs que dans les Ouvrages lyriques des Auteurs vivants.
Voulez-vous un exemple ?
Une des intentions que l’Eglise a eues en instituant les fêtes en l’honneur des saints, a été qu’en nous réjouissant avec eux de ce que de cette terre pleine de misères ils sont passés dans le lieu du repos éternel, nous soyons en même temps excités, par le souvenir de leurs exemples, à prendre, pour arriver au bonheur dont ils jouissent, la route qu’ils ont prise.
Tantôt elles sont Circassiennes, et tantôt Egyptiennes : quelques semaines après elles adoptent le costume des femmes du sérail et l’abandonnent ensuite pour prendre celui des Lacédémoniennes ; par un caprice qui est sans exemple, elles ont quitté leurs cheveux, ce magnifique ornement que la nature a placé sur leur tête pour couronner leur front et servir de diadème à la beauté.
Ses parents l’initièrent par leur exemple à une religion : celle de l’argent. […] Il y réussit, en grande partie, grâce à l’exemple qu’il donnait d’un zèle infatigable.
« A l’Opéra, dit Charles de Boigne, on ne rêvait que Tempête ; on ne jurait que par la Tempête, on n’adorait que la Tempête ; depuis le directeur jusqu’au dernier figurant ou machiniste, le théâtre avait la tête à l’envers et le cœur idem 95. » Véron prêchait d’exemple ; selon son habitude, il se montrait un merveilleux boute-en-train. […] « Nous saurons ce soir, dit le Courrier des Théâtres du 7 décembre, si le faubourg Saint-Denis est taglioniste et le faubourg Saint-Martin elsslériste, ou bien si tous deux sont l’un et l’autre, ce dont on les dit véhémentement soupçonnés. » Le lendemain, le même journal donnait ainsi le résultat de la comparaison : « Les assistants se sont partagés entre les deux virtuoses ; ils nous ont montré ce qu’on devrait toujours faire en pareil cas ; ils ont joui du talent de l’une et de l’autre. » Excellent exemple et sage conseil, mais que Charles Maurice tout le premier s’empressa de ne pas suivre.
Je dis donc, que le théâtre actuel est trop petit pour les grandes choses qu’on y donne, et qu’il seroit encore plus petit, pour les plus grandes choses que l’on pourroit y donner ; il faut un cadre plus vaste et propre à recevoir sans gêne, les tableaux de l’imagination et du génie : on me dira peut-être qu’on y représente facilement Psiché, Paris et la Caravane ; que les raisonneurs consultent le maître des ballets, le machiniste et le peintre, ils seront étonnés des difficultés qu’ils ont eu à vaincre, des obstacles qu’ils ont eu à surmonter et des entraves qui s’opposent non seulement à leur goût, mais les forcent souvent à renoncer aux vastes projets qu’ils avoient conçus : ce n’est point une halle que je demande, quatre pieds d’ouverture de plus à l’avant-scène, et dix-huit pieds ajoutés à la profondeur du théâtre, produiroient une étendue suffisante à toutes les grandes compositions ; je vais offrir un seul exemple. […] L’exemple que je vais citer, et qui malheureusement n’est pas le seul de ce genre, en démontrera l’absolue nécessité.
Ces exemples seraient sans doute suffisants pour prouver qu’un poète lyrique ne peut acquérir trop de lumières sur les arts qui doivent concourir à rendre parfaite l’exécution de ses ouvrages.
Les exemples frappent l’imagination et l’échauffent. […] J’en trouve un exemple qui fera connaître l’état des mœurs du temps, dans une fête publique préparée avec toute la dépense possible, et exécutée avec la pompe la plus solennelle. […] Quel exemple pour nos riches modernes, qui ne restituent au public les biens immenses qu’ils lui ont ravis, que par les dépenses superflues d’un luxe mal entendu, qui, en les déplaçant, les rend ridicules ! […] Le premier président du parlement et l’intendant donnèrent l’exemple ; ils tinrent soir et matin des tables aussi délicatement que magnifiquement servies. […] Les exemples de ce genre de feux d’artifice sont répandus dans les différents articles de l’Encyclopédie qui y ont quelque rapport.
Exemple : Un riche étranger avait envoyé à un petit sujet une voiture et deux chevaux.
Leurs enfants suivirent l’exemple paternel. […] On citait en exemple le pas de deux qu’il avait composé pour le ballet de Silvia et en lequel un faune et une nymphe mimaient en dansant toute une intrigue amoureuse.
Les productions ingénieuses que la danse enfante si souvent à Paris, et dont ils auroient pû donner au moins quelques exemples, auroient été consacrées dans des planches différentes de ces tables chorégraphiques, qui, comme je l’ai dit, n’apprennent rien, ou n’apprennent que très-peu de chose.
Il n’est point douteux, ajoutoit Garrick ; que les grands exemples dont elle fut frappée, ne l’aient identifiée avec son modèle, et que ses études dirigées par une foule de gens d’esprit et de goût ne l’aient insensiblement placée à côté de Melpomène.
Les productions ingénieuses que la Danse enfante si souvent à Paris & dont ils auroient pu donner au moins quelques exemples, auroient été consacrées dans des planches différentes de ces tables chorégraphiques qui, comme je l’ai dit, n’apprennent rien, ou n’apprennent que très-peu de chose.
La France donna le ton à l’Europe, et son exemple enfanta par tout des hommes célèbres, que leur mérite naturalisoit, et qui avoient part aux bienfaits et aux distinctions que Louis quatorze accordoit à la sublimité du génie avec autant, de discernement que de magnificence.
A l’exemple de l’Abeille je dois caresser toutes les fleurs ; et, après avoir butiné dans les jardins d’Anacréon et d’Ovide, je dois encore voltiger dans ceux des Wieland et des Gesner.
Les chemins de fer imitèrent cet exemple ; une compagnie baptisa du même nom sacré une de ses locomotives. […] La vaillante femme donnait à ces robustes travailleurs l’exemple d’une activité infatigable.
Les Romains, à l’exemple des Anciens, avoient coutume d’aller souhaiter la bonne année aux grans Seigneurs, avec des accompagnemens de musique, des danseurs & des danseuses ; il y avoit une danse particuliere pour ce jour-là, au dire de Virgile : chaque fête avoit la sienne.
L’exemple de ce zèle de Moïse donna une nouvelle activité à celui de saint Augustin, contre les désordres qu’il s’efforçoit de détruire, exhortant son peuple à ne plus célébrer, à l’avenir, les fêtes des martyrs par des chansons, des danses et des excès de bouche qui les profanoient.
Le dialogue de L’âme et la danse est un exemple de cette « obscure clarté ».
Il y a des musiques à deux ou plusieurs chœurs qui se répondent et chantent quelquefois tous ensemble : on en peut voir un exemple dans l’opéra de Jephté. […] Sans parler ici du premier chœur du prologue d’Amadis, où Lully a exprimé éveillons-nous comme il aurait fallu exprimer endormons-nous, on va peindre pour exemple et pour preuve un de ses morceaux de la plus grande réputation.
L’auteur cite pour exemple quelques graves personnages de l’antiquité, et plusieurs princes français dont cet art faisait les délassemens ; ensuite il se transporte dans un bal, pour y critiquer le maintien et les défauts des danseurs. […] Je me suis donc décidé à ne parler que des genres, qui se réduisent à trois, et comme il fallait des exemples, j’ai choisi une ou deux personnes qui ont excellé dans chacun. […] Si vous n’aimez votre art d’un amour idolâtre, Gardez-vous, croyez-moi, de paraître au théâtre : Chant IV, vers 25 Son exemple est pour vous un précepte excellent.