Les ARTS, qui sous lui rajeunissent, Et de tous côtés refleurissent, Sachant l’arrivée en ces Lieux Des FILLES du Premier des DIEUX, Comme d’Elles ils croient naître, Ils viennent les en reconnaître, Faisant tout à fait galamment, Au son de maint doux Instrument, Pour chacune exprès une ENTRÉE Digne d’être considérée, Et qui convient encor de plus À ces célestes Attributs.
Çà et là, au salon rouge, au salon jaune : un Boucher à côté d’un paysage extramoderne, une ravissante aquarelle de Lacoste, le dessinateur de l’Opéra, — et sur le piano, une poupée en porcelaine, engloutie jusqu’aux épaules dans une jarre de soie, de forme antique. […] Le train, venant de San-Francisco, était en arrêt, au loin, de l’autre côté du fleuve, — et nul des voyageurs n’osait risquer le passage à pied. […] Mais de l’autre côté apparaissait la fumée du train de San-Francisco… Madame Sangalli pleure, crie, appelle.
On sent qu’il est impossible dans cette dernière distribution de pratiquer de beaux percés et de grandes échappées de vue ; aussi se plaint on de la monotonie et de la symétrie qui règnent dans les décorations : quelque bien pensées et quelque bien peintes qu’elles soient, elles n’offrent que des rues droites, que des allées d’arbres ou de colonnes, et le point de perspective angulaire et pris de côté dont les célébrés Bibien et Servandoni se sont si heureusement servis, n’a pu, faute de moyens, être adopté sur un théâtre étranglé vers le fond, et trop resserré dans ses flancs. […] Avant, de quitter la partie du théâtre, je dois observer que les réservoirs pratiqués dans les ceintres me paroissent absolument inutiles, parce que l’expérience m’a démontré qu’ils ne pouvoient être d’aucuns secours ; celui que je place entre les deux corps de batimens, et ceux que j’établis sur les côtés du théâtre en offrent d’aussi prompts que de multipliés, celui qui seroit dans la cour préserveroit toute la charpente, la manœuvre des dessus et des dessous et fourniroit encore abondamment, au moyen des pompes foulantes, l’eau nécessaire aux deux réservoirs placés dans les enfoncemens du théâtre ; dèslors plus d’obstacles, plus de dégrès incommodes à monter ; en multipliant les secours, j’opposerois aux causes qui détruisent communément tous les théâtres, une grande quantité d’eau ; je la conduirois aisément partout où il en faudroit il seroit même inutile de multiplier les réservoirs ; s’il étoit difficile d’y parvenir ; les chemins qui conduisent aux secours de ce genre, doivent être libres et d’un accès facile ; il faut beaucoup d’espace pour qu’un service accéléré puisse se faire sans augmenter le désordre et le découragement qu’occasionnent les désastres, et que la crainte du danger accroît en raison des obstacles qui éloignent la promptitude des secours. […] Cette ouverture seroit fermée par une porte à deux battans recouverte en tôle ; dans des momens de danger, on l’ouvriroit pour disposer facilement et à volonté des tuyaux adaptés aux pompes placées dans la cour et à côté du grand réservoir ; nulle difficulté alors pour monter sur le théâtre ; les échelles, les crocs, et autres ustensilles emmagasinés sous les deux terrasses séparant la salle du bâtiment destiné aux acteurs. […] Il y existe un espèce de rideau de tôle double, dont les côtés s’emboitent dans deux rainures pratiquées dans les massifs de l’avant-scène ; de sorte qu’à la moindre apparence de feu, la salle et le théâtre se trouvent, pour ainsi dire séparés par un mur de fer. […] Le Carouzel, cette vaste et magnifique place, est défigurée par l’irrégularité des bâtimens qui font face au palais des Tuilleries ; ces bâtimens informes ne seroient-ils pas bien remplacés par un superbe monument consacré aux arts, dont la façade seroit tourné du côté du palais ?
D’abord, comme en un Lieu champêtre, On voit, dans un Lointain, paraître, Un Port, où la Mer fait flo-flo, Comme à Dieppe, ou Saint Malo, Avec de longues Kyrielles, De Navires & de Nacelles, De l’un, & de l’autre côté, Et même, une vaste Cité, Flore, que le Printemps r’amène, Se découvre dessus la Scène, En des Atours fort gracieux, Avec ses Nymphes, & les Dieux Tant des Eaux, que des Jardinages, Qui, pour Valets de Pied, & Pages, Ont des Dryades, des Sylvains, Des Fleuves d’Eau douce, & Marins, Et le reste de leur Séquelle, Magnifique, & non telle quelle.
Deux très-agréables Pouponnes, Deux très-ravissantes Mignonnes, Au plus, de six et de dix ans, Et qui, bref, charment tous les Gens, Par leurs beaux Vers et par leurs grâces, Y sont, de Vénus, deux des Grâces, Dont à côté, voici les noms :154 Et deux petits Gars, fort mignons, En qualité d’Amours d’élite, Sont pareillement, à sa Suite.
Enfin, viennent des Fagoteurs, Lesquels, en habiles Sauteurs ; Amassant leur bois, en cadence, Forment, encore, une Danse : Et le Faune qui met son nez, Aux affaires, de tous côtés, Aussi, parmi-eux, se présente, Et, les raillant, derechef, chante, Puis le beau Goguenard s’enfuit, Et, par là, cet Acte finit.
Il a cru jusqu’ici l’avoir portée à la perfection possible ; parce que, d’un côté il n’a point vu le mieux, et que de l’autre il est naturel de croire que ce qui plaît actuellement est le point suprême de l’art, dont le but unique est de plaire.
Le besoin d’anarchie est, chez certains, tel qu’ils voudraient voir les bras danser de leur côté !
Il faut insérer après Elle Avec raison, Mademoiselle, Dont les illustres qualités Ont du renom de tous côtés.
Gautier place la sylphide aux côtés de Lamartine et de lord Byron. […] On n’analyse jamais la beauté des actrices, on ne les envisage jamais sous le côté purement plastique, se plaint-il au début. […] Mademoiselle Elssler possède de superbes cheveux qui s’abattent de chaque côté de ses tempes, lustrés, et vernissés comme deux ailes d’oiseau ; la teinte foncée de cette chevelure tranche un peu trop méridionalement sur le germanisme bien caractérisé de sa physionomie : ce ne sont pas les cheveux de cette tête et de ce corps… « … On a appelé Mademoiselle Elssler une Espagnole du Nord », constate-t-il en accentuant l’antithèse : « C’est son défaut.
On ne peint plus, ni on ne danse plus les Vents avec des soufflets à la main, des moulins à vent sur la tête & des habits de plumes pour caractériser la légéreté ; on ne peindroit plus le monde, & on ne le danseroit plus avec une coëffure qui formeroit le Mont-Olympe, avec un habit représentant une carte de Géographie ; on ne garnira plus son vêtement d’inscriptions ; on n’écrira plus en gros caracteres sur le sein & du côté du cœur, Gallia ; sur le ventre, Germania ; sur une jambe, Italia ; sur le derriere, Terra australis incognita ; sur un bras, Hispania, &c. […] Les Démons dansants sont couleur de feu, & ceux qui chantent à côté d’eux ont un teint pâle & livide. […] Les anciens avoient encore des masques à deux visages ; le profil du côté droit étoit gai, celui du côté gauche étoit triste & de mauvaise humeur ; l’Acteur avoit soin selon l’exigence des cas & la situation où il se trouvoit, de présenter le côté de la physionomie dont le caractere étoit analogue à l’action qu’il avoit à rendre.
En suivant les lois d’une avarice sordide, il ne m’était guère possible de mettre plus de deux sous de côté chaque journée.
Les gens cependant qui se croyaient les plus sages des deux côtés, réfléchirent sur cet événement, et ils se communiquèrent leurs observations.
J’ai dit que Tibère n’avait aperçu que le côté frivole des Spectacles.
La vérité, sous le nom d’Alithie, était tranquillement couchée à un des côtés du Théâtre.
La montagne est si rapide de ce côté-là, qu’il faudra entailler considérablement la roche et peut-être compromettre la solidité des assises du manoir actuel.
Zaïde désarmée profite de l’instant où son ennemie a le bras arrêté, elle se jette sur le poignard que Zaïre porte à son côté pour s’en servir contre elle ; mais les Sultanes attentives à leur conservation parent le coup ; dans l’instant les Eunuques appellés par le bruit entrent dans le Serrail ; ils voient le combat engagé de façon à leur faire craindre de ne pouvoir rétablir la paix, & ils sortent précipitamment pour avertir le Sultan. […] La derniere figure offre un grouppe posé sur un trône élevé sur des gradins ; il est composé des femmes du Serrail & du Grand Seigneur ; Zaïre & Zaïde sont assises à ses côtés. […] Les deux côtés du Théatre offrent un autre grouppe de Bostangis, d’Eunuques blancs, d’Eunuques noirs, de Muets, de Janissaires & de Nains prosternés aux pieds du trône du Grand Seigneur.
Ce dernier avait, cependant, son côté gai, original et pittoresque. […] Dans le couloir étranglé sur lequel elles s’ouvraient, on remarquait une sorte de guérite où, dans les dernières années de la Restauration, le vicomte Sosthènes de la Rochefoucauld, surintendant des théâtres royaux, faisait placer une sentinelle : ce garde du corps… de ballet avait pour consigne d’empêcher que, se trompant, un danseur ne passât du côté des danseuses — et réciproquement.
(Voyez fig. 2, 4 et la fig. 3, dirigée du côté opposé, planc.
Pour hater les progrès de notre art et le rapprocher de la vérité, il faut faire un sacrifice de tous les pas trop compliqués ; ce que l’on perdra du côté des jambes se retrouvera du côté des bras : plus les pas seront simples, et plus il sera facile de leur associer de l’expression et des graces.
Pour hâter les progrès de notre Art & le rapprocher de la vérité, il faut faire un sacrifice de tous les pas trop compliqués ; ce que l’on perdra du côté des jambes se retrouvera du côté des bras ; plus les pas seront simples & plus il sera facile de leur associer de l’expression & des graces : le goût fuit toujours les difficultés, il ne se trouve jamais avec elles ; que les Artistes les réservent pour l’étude, mais qu’ils apprennent à les bannir de l’exécution ; elles ne plaisent point au Public ; elles ne font même qu’un plaisir médiocre à ceux qui en sentent le prix.
Le public, de son côté, aime à se faire une douce illusion, et à se persuader que le goût et les talens de son siècle sont fort au dessus de ceux des siècles précédens ; il applaudit avec fureur aux cabrioles de nos danseurs, et aux minauderies de nos danseuses.
L’immortalité tendroit la main à Henry, et la Gloire suivie des Vertus Héroïques qui caractérisent ce grand Roi, le conduiroit dans ce temple ; il y prendroit place a côté des Princes qui ont été bons et justes, et qui ont réuni aux Vertus Héroïques cette humanité rare, qui est la base de la gloire des souverains, et de la félicité des peuples.
Il ne dit pas un mot à sa femme, qui, le matin, s’évanouit en le voyant endosser son ancien uniforme, mettre son épée au côté, et sortir, le visage sombre et les mains crispées.
Celui-là enfin répétant à chaque instant un mouvement & une situation contrainte jette son corps tout d’un côté, & parvient à avoir une hanche plus grosse que l’autre. […] Le pied perdra sa forme naturelle, il s’arrondira & vacillera sans cesse & de côté, du petit doigt au pouce, & du pouce au petit doigt : cette espece de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrêmité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancellent & se déplacent ; & vous sentez, Monsieur, que dans le temps où la masse tombera d’une certaine hauteur, & ne trouvera pas dans sa base un point fixe capable de la recevoir & de terminer sa chûte, toutes les articulations seront blessées de ce choc & de cet ébranlement ; & l’instant où le Danseur tentera de chercher une position ferme, & où il fera les plus violents efforts pour se dérober au danger, sera toujours celui où il succombera, soit ensuite d’une entorse, soit ensuite de la rupture de la jambe ou du tendon. […] Nous voyons d’une part des Danseurs qui coupent leurs temps avec force, qui les battent avec autant de vigueur que de fermeté, & qui ne parviennent cependant qu’à une élévation perpendiculaire fort médiocre ; car l’élévation oblique ou de côté doit être distinguée.
De l’autre côté, Zoraïm arrive suivi d’une troupe de sauvages et arrête Belton.
Le Public de son côté aime à se faire une douce illusion, & à se persuader que le goût & les talents de son siecle sont fort au-dessus de ceux des siecles précédents ; il applaudit donc avec fureur aux cabrioles de nos Danseurs, & aux minauderies de nos Danseuses.
Le pied perdra sa forme naturelle, il vacillera sans cesse et du côté du petit doigt au pouce et du pouce au petit doigt : cette espèce de roulis occasionné par la forme convexe que l’extrémité du pied prend dans cette position, s’oppose à toute stabilité ; les chevilles chancellent, et l’aplomb se perd. » [NdE J.
. — Pourquoi elle met de côté. — Hortense. — Ernestine. — Charles le danseur. — Chopart dit l’aimable.
J’embarquai, après le dîner, mon agent et ma mère dans une voiture et je donnai l’adresse des Folies-Bergère, car je savais que mon agent, de son côté, avait écrit au directeur de ce grand music-hall.
J’envoyai d’abord voir si l’on ne voudrait pas engager Hanako, — alors totalement inconnue à Paris, — et une petite, très petite troupe, dans un théâtre à côté.
La décoration représente les jardins du Sérail du Sophi de Perse ; la droite de la scène offre une terrasse ornée de balustrades et ombragée par de riches étoffes ; derrière cette terrasse s’élève une partie des vastes bâtimens du Sérail, des bosquets couronnés d’arbres sont plantés vers la gauche ; du même côté et à l’extrémité du théâtre, on découvre un grand escalier ; le fond offre un massif d’arbres en forme circulaire, au milieu des quels est placé un bassin orné de jets et de nappes d’eau.
si j’étais en décembre A la Chambre, Je grandirais d’un bon tiers, Et je pourrais de mon ombre Faire nombre A côté de Monsieur Thiers. […] Il savait mettre les rieurs de son côté. […] Même en laissant de côté les emprunts excessifs que la Juive et les Huguenots faisaient au cirque, ces œuvres en elles-mêmes, dans leur structure intime, avec leurs dispositions calculées en vue de l’effet, avec leurs prétentions au grandiose, constituaient un genre éloigné de la vraie grandeur et de la vraie beauté.
Resté seul, James appelle à son aide la vision évanouie : ce n’est pas un rêve, elle existe, il l’a vue, il l’a touchée ; elle l’appelle, elle est là, là du côté d’où vient le jour ; elle se cache dans les fleurs du jardin. — Alors un grand bruit se fait entendre ; un coup de vent ouvre la fenêtre à demi brisée. — Qui vient d’entrer ? […] Portée à ce degré de légèreté et d’élégance, la danse devient, tout à fait, un art digne de tenir sa place à côté des plus beaux-arts.
L’Amour ne veut point abandonner l’heureux séjour de l’Arcadie sans y instituer des fêtes et des jeux qui perpétuent à jamais le jour fortuné qui l’a uni aux Graces ; il ordonne aux Bergers de le suivre ; les Bergères accompagnent de leur côté les Graces et s’embellissent en marchant sur leurs pas. […] Plusieurs cascades formées par la nature, tombent en murmurant dans des bassins rustiques ; des cygnes nagent sur leurs eaux transparentes : sur les côtés on voit les statues d’Apollon et d’Hyacinthe entourées de buissons fleuris.
Car aussitôt, considérant les danses de la manière dont elles se font aujourd’hui, il ajoute « que ces divertissemens penchent fort du côté du mal, et sont très-dangereux ».
La résistance vient du côté des ballerines officielles et de leurs « cavaliers ».