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100. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre III. Objections tirées des Docteurs de l’Eglise. » pp. 167-174

Objections tirées des Docteurs de l’Eglise.

101. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Les ressources, ou le tableau du monde, pantomime.  » pp. 15-16

Ils en tirent des robes de toutes couleurs, & sur-tout beaucoup de noires.

102. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

C’était la Tempête, ballet en deux actes, tiré par le chorégraphe Coralli, de la comédie de Shakespeare, sur des indications du ténor Nourrit, l’heureux auteur de la Sylphide, et mis en musique par Schneitzhœffer. […] L’exaspérant personnage commence son feuilleton en cherchant à tirer un effet de la légende du duc de Reichstadt, qu’il raconte à sa façon : « Il y avait à Vienne, il n’y a pas longtemps, autour de la demeure royale, dans le grand parc ombragé de vieux arbres où elle se glissait le soir, sous la fenêtre à ogive du jeune duc de Reichstadt, qui l’entendait venir de loin, elle, cette femme d’un pas si léger, il y avait Fanny Elssler, l’Allemande, dont le nom chez nous autres, la France de 1834, ira s’inscrire tout au bas de ces listes mystérieuses et charmantes que conservent dans leurs profonds tiroirs d’ébène et d’ivoire les vieux meubles incrustés d’or de Choisy, de Saint-Cloud, de Meudon, de Fontainebleau et de Chambord : cette femme qui a été le premier sourire et le dernier, hélas ! […] Il se tire d’affaire en exprimant, avec des formules vagues, un enthousiasme qui n’a d’égal que son ignorance.

103. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Le fils du Bailly tenant son enfant dans ses bras, s’élance hors d’une fenêtre dans le moment qu’on tire un coup de fusil ; appercevant ensuite des échelles il monte avec précipitation, va chercher sa femme, lui confie son entant, les embrasse l’un et l’autre et remonte en furieux pour porter du secours a son père et à sa mère. […] L’Amour, pour se venger du mal que Philis vient de lui faire et pour servir en même tems Daphnis, tire malicieusement une flèche de son carquois ; Philis qui commence à devenir curieuse, qui veut tout apprendre et tout savoir, se saisit de la fléche ; elle en examine attentivement la forme, et en essayant indiscrètement si lele est aiguë, l’enfant malin qui la guette lui pousse le bras et la fait entrer dans le bout du doigt. […] Roger et Bradamante tiré de Rolland furieux, poème de l’Arioste m’ont fourni le sujet du ballel donné à l’occasion du mariage de l’Archiduc Ferdinand avec la Princesse Béatrix de Modène.

104. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Nous la voyons même en usage dans les cérémonies du Corps du Parlement de Paris, & d’autres Tribunaux du Royaume, où l’on pratique les révérences & les pas, qui marquent son antiquité ; elles paroissent tirées de l’Aréopage & du Sénat des Romains. […] Les Ethiopiens alloient au combat en dansant au son des trompettes & des cimbales ; & avant de tirer leurs fléches, qui étoient rangées autour de leurs têtes en forme de rayons, ils sautoient & dansoient, comme pour étonner l’ennemi.

105. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Un rêve, ce « monde de forces exactes et d’illusions étudiées » , — ensemble de procédés éprouvé et systématique, pour tirer du réel l’imaginaire, — « rêve, mais rêve tout pénétré de symétries, tout ordre, tout actes et séquences » ! […] Ménétrier, de la Compagnie de Jésus, range dans son ouvrage « Des ballets anciens et modernes suivant les règles du théâtre » (1682) ces figures parmi les parties constitutives du spectacle de danse au même titre que les φορά, terme tiré d’Aristote et qu’il traduit ingénieusement avec « portements du corps ».

106. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Nous tirerons ces preuves, 1.° des saintes Ecritures ; 2.° des saints pères et des saints docteurs de l’Eglise ; 3.° des conciles ; 4.° des théologiens catholiques les plus connus par leur piété et par leur science ; 5.° des théologiens protestans ; 6.° enfin, des païens même.

107. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Mort d’Hercule. Ballet tragique. » pp. 157-168

Déjanire ne peut soutenir la vue de ce spectacle ; la perte de son époux met le comble à sa douleur ; elle tire un poignard, s’en perce le sein et tombe expirante dans les bras de ses femmes.

108. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Les sujets des scolies se tiraient non seulement de l’amour et du vin, comme aujourd’hui, mais encore de l’histoire, de la guerre, et même de la morale. […] Toutes leurs chansons morales n’étaient pas si graves que celle-là : en voici une d’un goût différent, tirée d’Athénée. […] Ils avaient aussi des chansons pour les diverses professions : telles étaient les chansons des bergers, dont une espèce appelée bucoliasme, était le véritable chant de ceux qui conduisaient le bétail ; et l’autre, qui est proprement la pastorale, en était l’agréable imitation : la chanson des moissonneurs, appelée le lytierse, du nom d’un fils de Midas qui s’occupait par goût à faire la moisson : la chanson des meuniers, appelée hymëe ou épiaulie, comme celle-ci tirée de Plutarque : Moulez, meule ; moulez ; car Pittacus qui règne dans l’auguste Mytilene, aime à moudre ; parce que Pittacus était grand mangeur : la chanson des tisserands, qui s’appelait eline : la chanson jule des ouvriers en laine : celle des nourrices, qui s’appelait catabaucalese ou nunnie : la chanson des amans, appelée nomion : celle des femmes, appelée calycé, et harpalyce celle des filles ; ces deux dernières étaient aussi des chansons d’amour. […] Au rapport de Juan Christoval Calvete (qui a fait une relation du voyage de Philippe II. roi d’Espagne, de Madrid à Bruxelles, qu’on va traduire ici mot à mot), dans une procession solennelle qui se fit dans cette capitale des Pays-Bas en l’année 1549, pendant l’octave de l’Ascension, sur les pas de l’archange saint Michel, couvert d’armes brillantes, portant d’une main une épée, et une balance de l’autre, marchait un chariot, sur lequel on voyait un ours qui touchait un orgue : il n’était point composé de tuyaux comme tous les autres, mais de plusieurs chats enfermés séparément dans des caisses étroites, dans lesquelles ils ne pouvaient se remuer : leurs queues sortaient en haut, elles étaient liées par des cordons attachés au registre ; ainsi à mesure que l’ours pressait les touches, il faisait lever ces cordons, tirait les queues des chats, et leur faisait miauler des tailles, des dessus, et des basses, selon les airs qu’il voulait exécuter.

109. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

C’était le général X…, l’un des aides-de-camp des princes… La reine avait appris ce qui se préparait… Or, une tête humaine était à la veille de tomber, celle du régicide Meunier, condamné à la peine capitale par la Chambre des pairs pour avoir tiré sur Louis-Philippe… Et la pauvre femme, épouvantée à l’idée de voir un simulacre de tête tranchée bondir sur le plancher, envoyait supplier nos gentlemen de renoncer à leur lugubre plaisanterie. […] Le général fait un signe… Les portes s’ouvrent… Les rideaux sont tirés… Et l’on aperçoit quinze centsgrenadiers hongrois, en grand uniforme, avec armes et bagages, en train de piaffer la polka dans la cour du Gouvernement ! […] D’un seul coup d’œil, Perrot comprit tout le parti que son ambition pouvait tirer d’un talent qui ne demandait qu’à être développé.

110. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

33Au surplus quoique tout sujet soit propre à être traité en Danse Pantomime, et même ceux qu’on peut tirer de son imagination, sans avoir recours à la fable, ou à l’histoire, je ne puis m’empêcher de dire que tout sujet où l’on emploiera des personnages allégoriques, ne réussira presque jamais au Théâtre.

111. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

Quinte-Curce, dans l’Histoire d’Aléxandre le Grand, dit que quand Jupiter Hammon rendoit ses Oracles, les Prêtres le portoient dans une nef d’or garnie de quantité de coupes d’argent qui pendoient des deux côtez, & qu’ils étoient suivis d’une longue troupe de femmes vénérables, & de jeunes vierges qui dansoient & qui chantoient à la mode du pays certains cantiques grossiers à la louange de Jupiter ; ils croyoient par-là le rendre favorable à leurs demandes, & en tirer des réponses claires, certaines, & d’un ton harmonieux.

112. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

On sait ce qu’il a su en tirer depuis !

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Mais peu à peu l’esprit se développa, l’intelligence se perfectionna ; les idées vagues, et éparses se classèrent, et s’agrandirent ; le goût germa ; l’envie de créer, en imitant, tira l’imagination de sa longue léthargie, elle s’échauffa gradativement ; et les hommes apprirent dès cet instant à sentir et à apprécier le brillant et pompeux spectacle de la nature.

114. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Danaüs devancé par deux Officiers fait poser sur l’autel un vase d’or couvert d’un tapis de brocard ; les Officiers se retirent, et les Danaïdes s’assemblent auprès de leur père ; il les engage de jurer par les Divinités, dont il leur dérobe l’image, d’être inviolablement fidelles aux serment d’obéissance qu’il exige d’elles ; Hypermnestre et ses sœurs s’avancent vers l’autel ; elles posent respectueusement la main sur ce marbre sacré, et s’engagent solemnellement et en présence des Dieux, de n’être point parjures à leurs serments ; Danaüs jouissant d’avance du succès funeste de sa ruse barbare, découvre le vase mystérieux ; il ordonne à ses filles de faire le partage de ce qu’il renferme, et elles en tirent chacune un poignard ; immobiles et tremblantes, elles n’osent lever les yeux ; mais leur père, arrachant le voile qui déroboit les statues, montre à ses filles les Divinités, sous les loix des quelles elles viennent de s’ensager.

115. (1852) Tableau de Paris. Chapitre XII « [Chapitre XII. Extrait] » pp. 104-108

Puis, un beau jour, on rencontre son idole descendue de son piédestal, on la voit passer dans la rue sans fard, sans mise en scène, dans la tenue d’une simple mortelle donnant le bras à quelque riche lourdeau : l’illusion, cet oiseau passager, fuit à tire d’ailes, et tout est dit.

116. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Dès les premiers jours de janvier 1836, c’est-à-dire avant même le retour des sœurs Elssler, il faisait annoncer qu’il mettait en répétitions un ballet nouveau, le Diable boiteux, dont le livret était tiré du roman de Le Sage par Burat de Gurgy, les danses réglées par Coralli et la musique écrite par Gide. […] Elle dansait rarement, laissant Duponchel se tirer d’affaire avec des doublures. […] Le rétablissement de Fanny le tira de son cruel embarras.

117. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

On conserva au contraire Nina ou la folle par amour, œuvre pathétique, tirée en 1813, par Milon et Persuis, d’un petit opéra de Dalayrac, et qui fit encore une longue carrière. […] Ce dernier sans doute avait mis la main sur un joli sujet, lorsque, d’une ballade de Gœthe, il tirait Le Dieu et la Bayadère, dont Auber écrivait la musique.

118. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Il devait tirer l’illusion, l’émotion, l’intérêt de sa propre force.

119. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Je crois que l’on pourrait cependant faire quelque exception, si l’on jugeait à propos d’adopter mon systême : par exemple, une fois par mois on représenterait à l’ordinaire chacune des Pièces des plus fameux Poètes : on donnerait aussi quelquefois, à la manière usitée de nos jours, mais bien rarement, & sans tirer à conséquence, l’Hypermnestre de M. le Mi**, le Warwick de M. de la Har**, & Gaston & Bayard, de M. de Bel**, en faveur des beaux vers répandus dans ces trois Ouvrages.

120. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

L’art consiste à tirer parti de ces imperfections, et je connois des danseurs qui, par le moyen des effacemens du corps, dérobent habilement la longueur de leurs bras ; ils en font fuir une partie dans l’ombre.

121. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVII. » pp. 173-184

J’avois beau leur crier qu’ils n’étoient pas Grecs, et qu’ils ne pouvoient l’être dans la représentation d’un sujet tiré, pour ainsi dire, du berceau des Romains.

122. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Puis se retraçant son amant livré à des bourreaux, elle tire un poignard de son sein, et lève le bras pour s’en frapper.

123. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Par les graces bientôt dansé plus décemment, Vint enrichir nos bals d’un nouvel ornement : Ainsi, plus d’un auteur nous offrit sur la scène Un opéra charmant, tiré d’un conte obscène. […] Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. […] Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. […] Je sais qu’un noble esprit peut, sans honte et sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime : &c. […] Le talent, quel qu’il soit, peut sans honte et sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime.

124. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Un de ces individus invite un jour trois dames à dîner chez le restaurateur ; mais, avant de se mettre à table, il tire à part le garçon, et lui dit : Toutes les fois que je te demanderai tout haut du vin de Volnay tu nous donneras du Beaune. […] Une amie lui fit observer qu’elle était dans une fausse route, la Lorette haussa les épaules, prit une délicieuse boîte de la papeterie Marion, en tira un bâton qui sert à sceller les lettres, et montrant avec orgueil l’inscription, elle prouve à la donneuse d’avis qu’on écrivait cire par un c. […] Ce monosyllabe est son arrêt de mort : le goujon est ferré, style de pêcheur, il n’y a plus qu’à tirer la ligne et l’amener avec ou sans épuisette. […] Et cette conclusion, ils la tirent de cette grande vérité sociale : que les robes, les bournous, les chapeaux, les gants, les brodequins, les lorgnettes, les ombrelles, etc., etc., sont une manne bienfaisante qui tombe gratuitement sur la Lorette dans son pèlerinage vers la terre promise.

125. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Dès qu’il a tiré de la foule un gosier ou une paire de jambes, voilà que ce gosier et ces jambes vont chanter et danser pour les autres, sans songer que c’est à nos bravos, à nos réclames, à nos feuilletons qu’ils doivent toute leur fortune. […] Un moment le Saint-Siège avait eu l’idée d’interdire le ballet d’Esmeralda, tiré par Perrot de Notre Dame de Paris de V. […] Très embarrassée de faire un choix, Fanny fit tirer au sort celle qui l’hébergerait.

126. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Mais bien loin qu’en faisant mal, on puisse tirer de la coutume aucun avantage ni aucune excuse, on est au contraire d’autant plus condamnable, qu’on n’a pas eu la force de surmonter une mauvaise coutume.

127. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Il en tira un dollar et le fit passer négligemment dans la sienne.

128. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Servandoni ; faute d’inattention et qui ne peut détruire le mérite de cet artiste : c’étoit, je crois, dans la représentation de la forêt enchantée, spectacle plein de beauté, et tiré du Tasse.

129. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Servandoni, faute d’inattention, & qui ne peut détruire le mérite de ce grand Peintre ; c’étoit, je crois, dans la représentation de la Forêt enchantée, Spectacle plein de beauté & tiré du Tasse.

130. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

Et voilà le futur maréchal qui tire sa lame du fourreau, se place devant le bataillon féminin, et avec sa voix de stentor et sa brusquerie de troupier, fait évoluer ces jeunes recrues trotte-menu, aux blanches épaules, aux minois chiffonnés, comme il eût fait marcher de véritables grenadiers aux vieilles moustaches et aux épaulettes de laine.

131. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

C’était la Chatte métamorphosée en femme, tirée par Coralli et Duveyrier d’un vaudeville du même titre de Scribe et Mélesville ; la musique avait été commandée à un jeune prix de Rome, Montfort. […] Le programme comprenait le second acte du Mariage de Figaro, avec Mlle Mars ; une scène de Lucia di Lammermoor, chantée par Duprez, Serda et les chœurs du Théâtre-Italien ; la première représentation de la Volière, ballet tiré par Scribe du conte de La Fontaine, les Oies du frère Philippe, mis en musique par Gide et réglé par Thérèse Elssler ; le Concert à la cour, opéra-comique de Scribe, Mélesville et Auber, avec Mmes Damoreau-Cinti, Stoltz et Virginie Déjazet. […] Que les Anglais préférassent la cracovienne ou la mazurka, cela ne tirait pas à conséquence.

132. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

La musique d’un pas ou d’un ballet doit avoir encore plus de cadence et d’accent que la musique vocale, parce qu’elle est chargée de signifier plus de choses ; que c’est à elle seule d’inspirer au danseur, au mime, la chaleur et l’expression que le chanteur peut tirer des paroles, et qu’il faut de plus qu’elle supplée dans le langage de l’âme et des expressions tout ce que la danse ne peut dire aux yeux du spectateur (J.

133. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

L’acteur, quelque célèbre qu’il soit, ne peut mettre de l’action, et de l’intérêt là où il n’existe que des mots ; il ne peut tirer des étincelles d’un morceau de glace, ni prêter de la force et de l’énergie à un hors-d’oeuvre déplacé, et absolument dénué de toutes les qualités qui constituent le monologue.

134. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

En 1763, cette salle ayant été brûlée, il s’établit aux Tuileries ; c’est de ce théâtre que datent, pour les machinistes des coulisses, les désignations de cour et de jardin, au lieu de côté gauche et côté droit : elles sont tirées de sa situation même entre la cour et le jardin. […] Si l’on joint à ces œuvres : le Chant des vengeances, par Rouget-Delisle ; le Chant triomphal pour la pompe funèbre du général Hoche ; Léonidas et Toulon soumis, on aura une idée du parti que les idées républicaines ont tiré des représentations de l’Opéra, qui était aussi le centre de réunions civiques ; on y avait donné la Fête des vieillards. […] A toutes les époques, les élémens de prospérité furent nombreux pour l’Opéra ; dans les différentes phases que nous venons de parcourir, nous l’avons vu non pas résister à toutes les tourmentes, mais s’y plier toujours avec adresse et souvent savoir en tirer parti.

135. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Cet usage en tiré du menuet ; et quoiqu’il ait aussi beaucoup perdu, il est indispensable dans une bonne société.

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