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148. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »

Le jeu des passions, les formes variées qu’elles prennent, suivant les caractères qu’elles subjuguent ou qui les maîtrisent, les événements terribles qu’elles amènent furent pour les inventeurs, comme autant d’études qui les guidèrent dans le premier dessein, et les figures une fois décidées, elles vinrent se placer d’elles-mêmes dans la composition générale.

149. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 4 décembre. Grands mots, petites danses. »

Aussi puis-je remettre à un jour très proche la critique des soirées des filleules de Duncan, celle de Matray que je n’ai pas encore pu voir, celle aussi d’un audacieux et attrayant spectacle de danse qu’on vient d’inaugurer au dancing du Moulin-Rouge.

150. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 décembre. Quinault, Rowe. »

Robert Quinault vient d’exécuter à l’Olympia une série de danses, résumé quintessencié de sa technique et de ses idées ; il a massé sur une durée de dix-huit minutes trois poèmes de danse, trois variantes de sa conception.

151. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXV. Des contre-tems du Menuet, & la maniere de les faire. » pp. 104-109

Les contre-tems se font à la place d’un pas de Menuet ; mais depuis quelque tems on ne les pratique guere dans le Menuet ordinaire : depuis que les Passe-pieds & les Menuets figurez sont venus à la mode, il est vrai que ces danses ont beaucoup d’agrément, par la varieté de leurs figures, & les differens pas dont elles sont remplies, & comme les contre-tems en font en partie la construction, je vais décrire la maniere de les faire selon les regles de l’Art.

152. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXIX. Des Coupez de differentes manieres. » pp. 133-138

On les fait encore d’une autre façon quoiqu’elles tiennent le même chemin ; mais à la place du demi-coupé on fait un demi-jetté & on tire le pied derriere à la troisiéme position, mais comme on en fait trois de suite, ainsi qu’aux précedentes ; à la premiere on tire le pied derriere, à la seconde on le tire devant, & à la troisiéme elle se termine quelquefois devant ou bien ensemble à la premiere position, & quelquefois même à la quatriéme position en avant selon les pas qui suivent, ces dernieres sont plus brillantes par leur premier mouvement qui est à demi sauté ; mais il faut s’appliquer à bien faire les premieres, parce que par la suite les dernieres viennent d’elles-mêmes.

153. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Ce n’était pas un numéro quelconque qui venait allonger la liste des mille et trois victimes de ce Don Juan sur le retour. […] Venez ce soir au ballet et vous verrez combien elle est belle ! […] Une révolution venait d’éclater à Paris ; le trône était renversé, Charles X prenait le chemin de l’exil. […] J’étais tombée juste, en qualifiant sa toilette de personnelle. » Rahel voit avec effroi venir le jour où les deux sœurs partiront. […] Mais si le chasseur venait, c’était parce qu’avec M.

154. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Discours préliminaire. » pp. -

Les voies de Dieu sont celles par lesquelles il vient à nous, ou celles par lesquelles nous allons à lui. Si toutes ses voies sont vérité, il est donc clair qu’il ne vient à nous, et que nous n’allons à lui, qu’autant que nous nous attachons à la vérité et que nous la suivons ; et qu’au contraire, il s’éloigne de nous et nous nous éloignons de lui à proportion que nous nous éloignons de la vérité. […] Dieu veut bien venir à votre secours pour vous accorder ensemble : Adest Deus qui vos concordet. […]  » Saint Paul prédisant la grande séduction de l’Antéchrist, qui viendra avec la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes, et de prodiges, et avec toutes les illusions qui peuvent porter à l’iniquité ceux qui périront, donne pour raison de la facilité avec laquelle tant de personnes se laisseront séduire, l’opposition qu’elles auront à la vérité. (2.  […] Il viendra un temps que les hommes ne pourront plus souffrir la saine doctrine, et qu’ayant une extrême démangeaison d’entendre ce qui les flatte, ils auront recours à une foule de docteurs propres à satisfaire leurs désirs ; et fermant l’oreille à la vérité, ils l’ouvriront à des fables.

155. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Sixième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 433-445

Plus tard vinrent les premiers sujets de l’opéra et du ballet, que nous applaudîmes, en essayant de distinguer parmi eux le véritable objet de notre ovation. […] … je vais l’inviter… — Attendez, reprit le garde, la voilà qui vient d’elle-même ! […] Il jugea que des espadrilles de toile risqueraient moins de me blesser et de me déformer les pieds, et comme je réclamais : « Petite bête, me dit-il, tu ne sais donc pas que toute ta fortune à venir est dans tes pattes ? […] Je les pousse, je les écarte, et je viens tomber à genoux auprès du blessé.

156. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

Il fait mention dans le Prologue de la Comédie intitulée D’heigra, qu’étant prêt de faire jouer cette piéce sur le Théâtre de Rome, l’an 586 de sa Fondation, partie des places étant même déja remplies, il se répandit un bruit dans le Parterre, que des Danseurs de corde, accompagnez d’une troupe d’Athlétes & de Gymnastes pour les sauts périlleux, avoient dressé leur Théâtre dans une Place publique, & qu’ils alloient commencer leurs Jeux pour la premiere fois ; aussitôt les spectateurs qui étoient venus pour voir la premiere représentation de sa Comédie, sortirent file à file, sans même redemander leur argent, & préférerent, au grand regret de Térence, la nouveauté du spectacle des Danseurs de corde, à celui de sa Piéce. […] Virgile nous apprend aussi qu’après que les Perses & les Romains eurent affoibli la grandeur des Grecs, qu’ils envoyerent leurs enfans en Toscane pour les former à tous les exercices du corps, où cette Nation excelloit autant que les Grecs l’avoient pû faire dans le tems de leur splendeur ; de même qu’aujourd’hui tous les grands Seigneurs de l’Europe viennent en France pour se perfectionner dans les exercices convenables à la Noblesse. […] Mais cet Empereur ayant une passion violente pour la Danse, donna ses premiers soins pour la rétablir dans Rome, malgré l’Arrest du Sénat : il fit venir secrétement dans son Palais les meilleurs Maîtres de Danses qui s’étoient réfugiez dans les Villes d’Italie, & leur fit composer des Entrées de Balet, & fit faire des habits convenables pour l’éxécution de son dessein, à l’insçu du Sénat ; & quand tout fut disposé, il le convia à un festin pour le soir dans son Palais, sous prétexte d’avoir une affaire importante à lui communiquer : le soupé se passa sans que l’Empereur eût parlé du sujet de son mandement, il fit passer l’assemblée dans une grande Salle préparée pour l’exécution des Entrées de Balet, qui durerent jusqu’à la pointe du jour.

157. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

D’où viennent ces femmes ? […] — Seulement, ajouta-t-elle, je vous avertis que je serai obligée d’amener maman ; sans cela, elle ne me laisserait pas venir. […] Beaucoup se sont mariées : Mademoiselle Roland épousa le marquis de Saint-Geniès, ; mademoiselle Quinault-Dufresne, enrichie par Samuel Bernard, entretenue par le marquis de Nesle, protégée par le Régent, — vraie fiancée du roi de Garbe, — épousa le duc de Nevers ; mademoiselle Grognet épousa le marquis d’Argens ; mademoiselle Defresne épousa le marquis de Fleury ; mademoiselle Sullivan épousa lord Crawford ; mademoiselle Chouchou épousa le président de Ménières ; mademoiselle Rem épousa Le Normant d’Etioles, veuf en premières noces de madame de Pompadour, ce qui inspira à un loustic les vers suivants : Pour réparer miseriam Que Pompadour laisse à la France, Son mari, plein de conscience, Vient d’épouser Rem publicam.

158. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

Résigné, consolé quelque peu par les bonds d’Idzikowsky, une variation de Niemtchinova toujours en progrès, amusé par les grands jetés de Mlle Damaskina qui « danse faux » avec conviction, mais qui semble bien douée, j’attends le pas de deux qui finit par venir.

159. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Dans mon particulier je soumets tout ce que je viens d’écrire à la censure générale ; c’est à elle qu’il appartient d’y mettre le sceau de la vérité. […] On a peut-être oublié que toutes les belles choses que je viens d’écrire ont leur source dans le refus qu’ôse faire le sieur Nicolet de ma Pantomime .

160. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la musique moderne »

Le goût de la cantate aussi-bien que le mot, nous est venu d’Italie. […] Lorsque les enfants viennent à exprimer leurs sensations par des mots, ils ne sont entendus que des gens d’une même langue, parce que les mots sont de convention, et que chaque société ou peuple a fait sur ce point des conventions particulières. […] Ceux des instruments ne vinrent qu’ensuite, et ils furent une seconde imitation : car dans tous les instruments connus, c’est la voix qu’on a voulu imiter. […] En 1669 l’abbé Perrin et Cambert rassemblèrent tout ce qu’ils purent trouver de musiciens à Paris, et ils firent venir des voix du Languedoc pour former l’établissement de l’opéra. […] D’où vient donc ce prestige ?

161. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Causes de la Décadence de l’Art »

Quelle erreur funeste par exemple, si on en venait jamais en France, jusqu’à regarder les mœurs comme sans conséquence dans les gens à talents ?

162. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VIII. Objections : Plusieurs directeurs permettent la Danse. » pp. 202-205

C’est ce que l’apôtre saint Paul fait craindre aux chrétiens, lorsqu’après avoir averti les Thessaloniciens, que l’antechrist doit venir avec toutes les illusions qui peuvent porter à l’iniquité, il en rend aussitôt cette raison : (2. 

163. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

Ce fut alors que l’imagination vint au secours de l’application, et qu’elle aggrandit la sphère des idées, Bientôt le génie s’empressa de couronner ses efforts ; et l’homme brut dans son état primitif, parvint à éclairer ses semblables et à leur inspirer le goût des sciences et des arts, dont il étoit devenu le professeur et l’oracle.

164. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIII. » pp. 73-76

A l’exemple de Mazarin, il fit venir des Bouffons de l’Italie qui ne firent rire personne ; ils ne furent ni fêtés ni courus.

165. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VII. De la maniere de faire les bras avec les tems de Courante, & les demi coupez en arriere. » pp. 214-222

Vous devez aussi remarquer que lorsque vous allez en arriere, c’est le même bras, & le même pied qui agissent ; parce que cela forme toûjours l’opposition : par exemple, si c’est le pied droit qui fait le demi-coupé, c’est aussi le bras droit qui vient devant de bas en haut.

166. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

On voit les Flamands avec des pots de bière, qui viennent recevoir les Français, et ceux-ci entrent dans la ville, malgré les efforts des Espagnols. […] Elle vient retirer quelques Français du parti d’Espagne, et son Entrée finit le second acte.

167. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

Je me suis toujours demandé, si un jour ne viendrait pas où cette question d’éclairage serait enfin mieux comprise. […] Un jour viendra où l’homme saura les employer de si précieuse façon pour des harmonies rayonnantes qu’il n’arrivera pas à concevoir comment il a pu vivre si longtemps dans les ténèbres où il se meut aujourd’hui.

168. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Un de ses principaux Officiers vient l’avertir, que tout est prêt pour l’Hymen des Danaïdes ; que l’on n’attend que lui pour marcher au temple ; ce Prince revenu à peine de son évanouissement, mais dont l’ame est agitée par la frayeur et par la vengeance, fuit avec précipitation un lieu, qui lui paroît d’autant plus redoutable, qu’il vient d’y lire sa destinée.

169. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Naguères, de Stutgard nous vinrent les Pirouettes15 ; Le vulgaire, ébloui de leur faux agrément, A ce nouvel appât courut avidement. […] Des danseurs Italiens vinrent à Paris danser dans un opéra intitulé les Paladins ; leur genre grotesque amusa quelque temps, mais bientôt on s’en dégoûta. […] Slins’byk, Anglais, vint danser l’anglaise à l’Opéra de Paris dans un acte turc, il y a envion vingt-cinq ans ; il eut un succès fou. […] Je viens, lui dit-il, vous rendre un hommage que vous doivent tous les gens de notre art. […] La beauté qu’il formait venait-elle à paraître, Elle emportait le prix et décelait son maître, Telle brille une rose entre les autres fleurs : Il dotait la jeunesse en lui gagnant les cœurs ».

170. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Pour les rendre vraisemblables et pour donner un charme nouveau à leur représentation, l’art devait venir au secours de la nature ; et on trouva, dans les forces mouvantes, dans la Peinture, dans la Menuiserie, dans la Sculpture, etc., tous les moyens d’étonner, d’exciter la curiosité, et de séduire.

171. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 juin. Les deux Sacres. »

Hypnotisés par une force occulte, les danseurs répètent à l’infini les mêmes mouvements, à peine équarris, compacts, obstinés, sinistres, jusqu’à l’instant où un soubresaut spasmodique vient modifier cet accord plastique, monotone, buté.

172. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 25 septembre. Raden Mas Jodjana, danseur classique. »

Ce souvenir s’étiolant peu à peu, le javanais Raden Mas Jodjana, qui vient de danser pour quelques invités dans un atelier de la rive gauche, est venu renouveler, quelque chose de cette joie et raviver les mêmes préoccupations.

173. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Seconde lettre. Sur le même sujet. » pp. 14-18

Ce ministre fit venir, à trois reprises differentes, des musiciens d’Italie, pour chanter dignement le mariage du Roi, et nous n’étions que des bambins dans cet art, lorsque les Italiens les Flamands et les Allemands avaient déjà acquis un degré de perfection que nous admirons aujourd’hui avec autant d’humeur que de jalousie.

174. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVIII. De la maniere de faire les Reverences avant de danser. » pp. 60-66

Cavallier presentant la Main pour Danser Je me trouve engagé en quelque maniere d’avertir que l’on doit être ganté avant de vous placer pour danser, & même avant que d’aller convier une Demoiselle pour venir danser ; car c’est commettre une incivilité que de faire attendre celle qui doit danser avec vous.

175. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »

En charmant Chacun, elle appelle Venus, l’amoureuse Immortelle, Afin qu’elle vienne Ici-bas, Achever, par ses doux Appas, Les Plaisirs dont la Paix foisonne, Graces à LOUIS, qui la donne, En interrompant ses Explois, Qui pourroyent êtablir ses Loix Chez tous les Peuples que la Terre, Dans sa vaste Rondeur, enserre.

176. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Elles y viennent par habitude ou pour les besoins de leur profession.

177. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Dans les représentations d’Ajax en fureur, les Spectateurs furieux comme l’Acteur qui représentait ce héros, poussaient les hauts cris, se dépouillaient de leurs habits, pour être plus dispos au combat, et en venaient souvent aux mains de la manière la plus cruelle.

178. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre IX. Du Ballet Moderne »

Cet ouvrage fut fait à la hâte pour remplir le Théâtre qu’on venait d’ôter à Cambert pour le donner à Lully.

179. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

Si, après toutes ces autorités des saintes Ecritures, des saints docteurs, tous ces règlemens des conciles, et toutes ces décisions des théologiens les plus éclairés, et les plus pieux qui viennent d’être rapportés, on ose encore prendre la défense des danses, et que l’on s’obstine à les croire permises, ne montre-t-on pas par là évidemment qu’on ferme volontairement les yeux pour ne pas voir clair en plein jour ; qu’on ne tient aucun compte de tout ce qu’il y a eu et de ce qu’il peut y avoir encore dans l’Eglise de gens les plus éclairés et les plus pieux, et qu’on manque de respect pour l’Eglise même que, dans les conciles, a parlé si clairement et si fortement contre les danses ?

180. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »

Et cette Artémis troublée qui vient d’être créée à l’Opéra n’est-elle pas une transposition du premier acte de Sylvia dans un esprit d’ironie et de rêverie rétrospective ?

181. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VIII. De la maniere de faire les bras avec les pas de Bourrée, ou Fleurets. » pp. 223-230

Mais quand vous le faites de côté, il est un peu different, en ce que si vous faites vôtre demi-coupé du pied droit en le croisant devant le gauche, c’est le bras gauche qui vient s’opposer, & s’étend tout aussi-tôt à ce second pas & au troisiéme, lorsque vous tirez le pied droit derriere, en vous jettant sur le gauche pour son quatriéme pas (ce qui fait une espece de pas tombé :) dans ce tems, les deux bras qui sont étendus se baissent un peu & se relevent ; ce qui finit l’action que les bras doivent observer dans tout le cours du pas.

182. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »

Des-Autels, Fille de la Reine, Fort aimable, mais inhumaine, Qui tient en Cour fort bien son rang, Et qui vient d’un fort noble Sang.

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