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44. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre V. Des Bals Masqués »

Les Grecs n’ont point eu ce genre, il semble entièrement appartenir aux Romains.

45. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Ressource unique des Danseurs modernes »

[Voir Entrechat] Il semble que ces trois sujets aient épuisé ces sortes de ressources de l’Art ; mais, par bonheur, la Danse en action vous reste.

46. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 7 mars. Spectacle de danse de Mlle Brociner. »

Vendredi, jour qui depuis un certain temps semble tout particulièrement propice à la danse, nous avons assisté à une matinée de danse donnée dans la presque intimité de la Comédie des Champs-Élysées ; une inconnue, Mlle Anna Brociner, y fit ses débuts.

47. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

La toilette finie, Venus se retourne du côté de son fils, elle semble le consulter : le petit Dieu applaudit à sa beauté, il se jette avec transport dans ses bras ; et cette première scène offre ce que la volupté, la coquetterie et les graces ont de plus séduisant. […] Elles reculent en tremblant ; l’Amour aussitôt les rassure, il les invite à le suivre ; les Nymphes s’abandonnent à lui ; il semble les défier par une course légère. […] Le Grand-Seigneur seul au milieu de ses femmes, semble indéterminé sur le choix qu’il doit faire ; il se promène autour d’elles avec cet air indécis que donne la multiplicité des objets aimables. Toutes ces femmes s’efforcent de captiver son cœur, mais Zaïre et Zaïde semblent devoir obtenir la préférence. […] Elles obéissent à regret ; et malgré l’empressement avec le quel elles semblent se rendre aux ordres du Sultan, elles laissent échapper des mouvemens de dépit et de désespoir, qu’elles étouffent en apparence lorsqu’elles rencontrent les yeux de leur maître.

48. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIV. » pp. 396-434

La toilette finie, Vénus se retourne du côté de son fils, elle semble le consulter ; le petit Dieu applaudit à sa beauté, il se jette avec transport dans ses bras, & cette premiere Scene offre ce que la volupté, la coquetterie & les graces ont de plus séduisant. […] Elles reculent en tremblant, l’Amour aussitôt les rassure, il les invite à le suivre ; les Nymphes s’abandonnent à lui ; il semble les défier par une course légere. […] Le Grand Seigneur seul au milieu de ses femmes semble indéterminé sur le choix qu’il doit faire ; il se promene autour d’elles avec cet air indécis que donne la multiplicité des objets aimables. Toutes ces femmes s’efforcent de captiver son cœur, mais Zaïre & Zaïde semblent devoir obtenir la préférence. […] Elles obéissent à regret, & malgré l’empressement avec lequel elles semblent se rendre aux ordres du Sultan, elles laissent échapper des mouvements de dépit & de désespoir qu’elles étouffent en apparence, lorsqu’elles rencontrent les yeux de leur Maître.

49. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -

MONSEIGNEUR, Le goût universel que Votre Altesse Royale a toujours marqué pour les Sciences & les Arts, & la protection dont Elle favorise ceux qui les cultiveni, me fit prendre la liberté de lui présenter il y a quelques années l’Histoire de la Musique, un des Arts pour lequel Elle semble avoir eu une préference d’inclination.

50. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXX. Des Coupez du mouvement. » pp. 139-141

D’autres qui se prennent de la premiere, & vous portés le pied à côté à la deuxiéme position, en vous élevant dessus, & du même tems poser le talon à terre pour plier, & le demi-jetté qui pour lors se croise à la cinquiéme position ; ce qui termine ce pas, on donne des exemples de ce pas dans l’Aimable Vainqueur ; qui est une fort belle danse de Ville, ils y sont placez de differentes manieres & si à propos, qu’il semble que la jambe exprime les notes ; ce qui prouve cet accord ou plutôt cette imitation de la Musique avec la danse, puisque l’on doit imiter la douceur de ses sons par des pas doux & gracieux.

51. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Son physique ne semblait pas la prédestiner à de grands succès. […] Combien il s’éloignait ainsi de la danse classique où tout était précis et palpable, où la danseuse, au lieu de fuir la terre, semblait y revenir sans cesse avec le désir d’en goûter les charmes pour elle-même et de les augmenter pour les autres ! […] Elle justifiait les ailes de libellule fixées derrière ses épaules, tant elle semblait planer naturellement. […] Ce génie des airs sautait d’un bond, semblait-il, par-dessus les barrières qui séparent les castes sociales. […] Elle déclare que ce phénomène tant vanté ne lui a pas semblé aussi surnaturel qu’à la foule.

52. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Le public, les journalistes semblaient devenir fous, complètement fous. […] Un « entrez » qui me sembla lugubre répondit et j’ouvris la porte. […] Un monsieur, qui me sembla plus important que les autres, s’avança et me dit : — Que désirez-vous de lui, petite fille ? […] Soudain le délire éclata, une folie passa dans l’air, et pendant une demi-heure ce fut elle — empêchée de jouer par les clameurs de la salle — qui sembla le public.

53. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IX. Opposition singulière des Mœurs des Grecs avec les nôtres »

Ménestrier me semble prouver que c’était un Danseur.

54. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 janvier. Danses de jadis et danses d’aujourd’hui. »

Ce que M. de Fouquières a dit de très juste sur les rapports entre la mode des robes drapées et l’allure des danses entravées et hésitantes ou bien encore sur les variantes de « l’enlacement » mériterait, il nous semble, un développement plus ample.

55. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XL. Des Saillies ou Pas échapez des deux pieds. » pp. 183-186

Il m’a semblé tenir du pas tombé dans sa maniere ; car il faut estre élevé sur les deux pointes des pieds pour le commencer.

56. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XII. De la maniere de faire les bras avec les Pirouettez. » pp. 243-246

Quoique le Piroüetté soit de ces pas qui se fassent en place, & qu’il semble que l’on ne doit pas y faire beaucoup de façon ; néanmoins il demande autant d’application que les autres pas, & c’est en cela que je trouve l’étenduë de la danse ; puisque de ces pas mêmes qui nous paroissent les moins difficiles, naissent des graces infinies, quand on veut s’adonner à bien danser ; & c’est à quoi j’exhorte tous ceux qui voudront s’y perfectionner.

57. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 19 février 1661 »

Loret, lettre du 19 février 1661 Dans fort peu, le Ballet du Roi, Fort divertissant, sur ma foi, Qu’on intitule (que je pense) Le Ballet de l’Impatience, Dans le Louvre se dansera, Et, sans doute, admiré sera : Car c’est chose très véritable Qu’il est beau, qu’il est admirable ; J’en vis (dont je fus ébaudi) La Répétition, Jeudi, Où, sans vanité, je puis dire Que j’étais placé comme un Sire ; Et, foi de sincère Normand, Le tout me parut si charmant, Que, du Roi, l’auguste prestance, Des Princes et Seigneurs la Danse, Et les concerts mélodieux Me semblèrent dignes des Dieux.

58. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii » pp. 96-101

Il seroit à désirer que la Demoiselle Colomb fut constamment placée dans ce genre qui lui sied à merveille ; mais il semble qu’on a trop généralisé ses talens, et par cette raison, elle sort très souvent du cadre qui lui est propre et qu’elle rempliroit avec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qui demande de la gaieté, des graces naïves, de l’esprit, du brillant, de la gentillesse et de la vigueur. […] Il seroit à désirer que la Demoiselle Colomb fut constamment placée dans ce genre qui lui sied à merveille ; mais il semble qu’on a trop généralisé ses talens, et par cette raison, elle sort très souvent du cadre qui lui est propre et qu’elle rempliroit avec d’autant plus de distinction, qu’elle a un mérite réel, et que la nature lui a donné tous les moyens adaptés à un genre qui demande de la gaieté, des grâces naïves, de l’esprit, du brillant, de la gentillesse et de la vigueur.

59. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Un coup de vent a tout à coup enlevé le rideau, et je me suis trouvé en face d’un grand vieux manoir romantique perché sur un plateau de roches qui semblait émerger du vide, car les pentes abruptes restaient plongées dans un océan de nuées grises qui donnaient l’idée du chaos. […] J’ai dormi deux heures, après quoi j’ai été réveillé par des voix qui partaient d’assez loin, mais que le brouillard semblait apporter sous mes fenêtres. […] Ce damné brouillard avait augmenté au point qu’en enjambant le balcon, il me semblait que j’aurais pu mettre le pied sur une masse solide. […] — Je n’ai pas d’ordres à donner au château, monsieur Champorel ; c’est vous qui allez y retourner avec le voyageur, si bon vous semble.

60. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre IX. De la Danse sacrée des Grecs et des Romains »

Ils la regardaient comme l’harmonie du Monde, et ils croyaient, qu’elle ne pouvait être mieux honorée, que par des Danses régulières qui leur semblaient une image du concert et de l’accord de ses perfections.

61. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VI. Des Ballets Moraux »

En France, en Angleterre, en Italie, on a représenté, dans des temps différents, un fort grand nombre de ces Ballets Allégoriques et Moraux ; mais la Cour de Savoie semble l’avoir emporté sur toutes les autres, par le choix, la galanterie, et l’arrangement qu’elle a fait éclater dans les siens.

62. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre III. Suite du Précédent »

Il semblait trouver dans les charmes de cet exercice, lorsqu’il fut parvenu au trône, le dédommagement d’une partie des travaux qu’il lui avait coûté à conquérir.

63. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 novembre. Danseurs viennois. Mlle Wiesenthal et M. Anton Birkmeyer. »

Anton Birkmeyer semble y être autorisé.

64. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1663 — 8 janvier : Ballet des Arts — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 24 février 1663 »

Cinq jeunes et rare beautés, Sources de feux et de clartés, Dans leurs deux Danses différentes Semblaient des planètes errantes, D’un éclat vif et sans pareil, Dont Madame était le Soleil.

65. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Privilege du roy. » pp. -

A ces Causes, voulant favorablement traiter ledit Sieur Exposant, Nous lui avons permis & permettons par ces Présentes de faire imprimer ledit Ouvrage ci-dessus énoncé en tels volumes, forme, marge, caracteres, conjointement ou séparément, & autant de fois que bon lui semblera, & de le vendre, faire vendre & debiter par tout notre Royaume, pendant le tems de dix années consecutives, à compter du jour de la datte desdites Presentes.

66. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

La gaieté parisienne semble s’être réfugiée là. […] Enfin, — et cela semblera le dernier mot de l’intelligence directoriale, — il est arrivé à y gagner de l’argent.

67. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

L’un semble siffler en déclamant ; l’autre a tout l’accent d’un bas Normand, qui voudrait faire le beau parleur ; celui-ci change souvent les voyelles en s, écorche impitoyablement les oreilles par ses barbares élisions, & gasconise comme s’il était encore dans sa Province ; enfin celui-là parle tellement du nez, qu’on serait tenté de croire que sa langue est montée dans son cerveau. […] Cela posé, je dirai qu’il me semble que des Gesticulateurs habiles pourraient représenter à la muette les excellentes Pièces, sans faire rien perdre de leurs beautés, parce que, tandis qu’ils les rendraient à l’aîde de différens signes, ceux des Spectateurs, qui voudraient en prendre la peine, liraient le Poème, pour juger si les gestes correspondent à l’action ; ainsi que cela se pratique à l’Opéra, où l’on n’entend pas facilement les paroles. […] Il me semble que mon projet sur la déclamation à la muette, devrait s’étendre jusques sur le Barreau.

68. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »

La Nature semble avoir chargé de penser pour eux certains êtres privilégiés qu’elle produit quelquefois pour sa propre gloire, et pour le bonheur du reste de l’humanité.

69. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

C’est le propre de la Peinture & du Balet d’imiter & de représenter toutes sortes de sujets : mais le Balet a cet avantage sur la Peinture qui n’a jamais qu’un mouvement, toutes ces figures demeurant toujours dans la même situation ; au lieu que le Balet est une suite de mouvemens successifs : tous les personnages d’un tableau sont immobiles ; & s’ils semblent se mouvoir par les charmes de la Peinture, néanmoins ils n’ont qu’une seule action. […] Enfin ce sont ces sortes de mouvemens que les Grecs nomment démonstrations, pareilles aux figures de l’éloquence, qui semblent mettre sous les yeux les choses dont l’Orateur parle.

70. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — IV, comment je vins a paris » pp. 40-

La salle semblait vide totalement. […] A Berlin, mon impresario de New-York me tenait en son pouvoir et je devais paraître où bon lui semblait.

71. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

L’orchestre trop peu nombreux me sembla d’un mince effet dans un tel espace. […] Il semblait s’être imposé en dépit de mes rebuffades, souvent vives et toujours désobligeantes, la mission de me compromettre.

72. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Celle, petite, d’Anna, aux traits qui, volontiers, s’empreignent d’une douloureuse extase, admirablement placée sur un cou élégant ; celle de Lisa, beauté vénitienne, blonde aux sourcils noirs qui semble avoir échangé le domino et la botte d’un personnage de Gozzi contre la tunique grecque ; celle de Margot, écolière sage. […] Génia Nicolaeva, qui double Matray dans la parade d’Arlequin, semble avoir l’étoffe d’un sujet classique.

73. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

L’Empereur avait semblé ne prendre aucun intérêt à cette dispute, et il s’en était cependant occupé.

74. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

En examinant les vues de Quinault, le plan de son Spectacle, les belles combinaisons qui y sont répandues, la connaissance profonde des différents Arts qu’il y a rassemblés, qu’elles supposent dans ce beau génie ; je me suis demandé mille fois, pourquoi au Théâtre, la plus grande partie de ce qu’il m’est démontré que Quinault a voulu faire, semble s’évaporer, se perdre, s’anéantir, et j’ai cru en voir évidemment la cause dans l’exécution primitive.

75. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »

L’humour délectable des harmonies imitatives, la vivace et subtile contexture rythmique semblaient assurer à la partition de M. 

76. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 février 1661 »

Loret, lettre du 26 février 1661 Malgré la dur[e]té qu’accompagne, Un certain Breton de Bretagne, Officier moderne du Roi, Ce me semble, nommé Taloi, Qui par caprice, ou par grimace, M’obligea de changer de place, Et tout plein d’autres Gens d’honneur, Qu’il irrita, le bon Seigneur ; En dépit, donc, de l’incartade D’icelui, sujet à boutade, Plus ravi qu’on ne peut penser, Mardi dernier, je vis danser, Dans toute sa magnificence, Le Ballet de l’Impatience, Qui me parut, en bonne foi, Digne d’un illustre et Grand Roi : Ses seize admirables Entrées Par moi, de près considérées, (Car, nonobstant ledit Breton, J’étais placé comme un Caton) Que, sans mentir, on trouva telles Qu’un chacun les jugea très belles.

77. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

J’ai parfois aperçu des foules qui m’ont semblé plus hautes que les plus grands souverains. […] Comme il avait prononcé le mot : « jolie », je m’enquis de ce qui lui semblait le plus joli sur terre. […] Et ainsi, voyez-vous, comme ce sont les choses de ma jeunesse, il me semble, malgré tout, si vieille carcasse que je sois, que je suis resté jeune.

78. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

La rotule qui semble destinée à limiter le rejet du genou trop en arriere de l’articulation tombera perpendiculairement sur la pointe du pied, & la cuisse & la jambe ne sortant plus de la ligne, en décriront alors une droite qui assurera la fermeté & la stabilité du tronc. […] Au reste, Monsieur, ce que les Danseurs jarretés perdent du côté de la force, ils semblent le regagner du côté de l’adresse. […] Le parti avantageux que ces deux Danseurs ont tiré de leur conformation fait leur éloge ; leur genre semble être fait pour leur taille, & leur taille pour leur genre ; & si je les ai cités pour exemple, c’est moins pour dévoiler leur conformation que pour exalter leurs talents.

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