p. 745.) cet illustre évêque, elle sera toujours au-dessous de celle de Jésus-Christ, qui soumet à un jugement si rigoureux, non pas les paroles mauvaises, mais les paroles inutiles, lorsqu’il dit : (Marc. c. 12, v. 36.)
Ce qui me choqua il y a quelques années dans le ballet de Diane et Endimion que je vis exécuter à Paris, est moins l’exécution mécanique que la mauvaise distribution du plan.
C’est au peu d’application que les maîtres apportent à dévoiler la conformation de leurs écoliers, (conformation, qui varie tout autant que les physionomies), que l’on doit cette nuée de mauvais danseurs, qui seroit moindre sans doute, si on avoit eu le talent de les placer dans le genre qui leur étoit propre.
Ce qui me choqua, il y a quelques années, dans le Ballet de Diane & Endimion que je vis exécuter à Paris, est moins l’exécution méchanique, que la mauvaise distribution du Plan.
C’est au peu d’application que les Maîtres apportent à dévoiler la conformation de leurs Ecoliers (conformation qui varie tout autant que les physionomies) que l’on doit cette nuée de mauvais danseurs, qui seroit moindre, sans doute, si on avoit eu le talent de les placer dans le genre qui leur étoit propre.
Des regards mauvais semblent dire à la dominatrice que c’en est fait de sa royauté. La favorite menacée fait bon visage à mauvaise fortune et bat des mains ostensiblement. […] Nous admirons qu’ils aient supporté ce style amphigourique qui a tantôt la fadeur d’un sirop, tantôt le piquant aigrelet du mauvais champagne.
Que dites-vous, Monsieur, de tous les titres dont on décore tous les jours ces mauvais divertissemens destinés en quelque façon à l’ennui, et que suivent toujours le froid et le dégoût ?
» et l’excellente madame Petit, laquelle n’avait que le défaut d’être la légitime épouse de l’un des comparses du théâtre, — ce qui faisait dire à Roqueplan : — Une danseuse mariée sent mauvais.
Si ces maîtres de Ballets, bons ou mauvais, ont le droit d’établir leurs productions sur le théâtre de l’Opéra de Paris, quel est l’homme à talent qui voudra rester attaché à ce théâtre pour n’avoir que les travaux désagréables de la place, et pour être le très humble serviteur du premier venu ?
Que dites-vous, Monsieur, de tous les titres dont on décore tous les jours ces mauvais divertissements destinés en quelque façon à l’ennui, & que suivent toujours le froid & la mélancolie ; on les nomme tous Ballets Pantomimes, quoique dans le fond, ils ne disent rien.
Je ne finirois point, si je vous parlois de tous les inconvéniens qui prennent leur source d’un mauvais maintien. […] Cette rigidité dans les muscles, cette privation des sucs et cet épuisement, conduisent insensiblement aux accidens les plus funestes ; 3°. par la mal-adresse, et par les mauvaises habitudes que l’on contracte dans l’exercice ; par les positions défectueuses des pieds qui, ne se présentant point directement vers la terre, lorsque le corps retombe, tournent, ploient et succombent sous le poids qu’ils reçoivent.
Je ne finirois point si je vous parlois de tous les inconvénients qui prennent leur source d’un mauvais maintien. […] Par la mal-adresse & par les mauvaises habitudes que l’on contracte dans l’exercice ; par les positions défectueuses des pieds qui ne se présentant point directement vers la terre lorsque le corps retombe, tournent, plient & succombent sous le poids qu’ils reçoivent.
Par malheur, l’occasion, l’herbe tendre, les cabinets particuliers, les mauvaises connaissances… C’est par les huitres qu’on commence, C’est par les gosses qu’on finit. […] si je m’en rapporte au début de cette tirade de Buridan, au premier tableau de la Tour de Nesle : « J’ai fait vingt ans la guerre aux Italiens, les plus mauvais coquins que je connaisse… » J’ai fait vingt ans l’amour aux Italiennes, les plus rusées ribaudes que je sache… » Mademoiselle Perrot Le père et le frère dansent à l’Opéra.
S’ils les copioient fidèlement, le mal ne seroit pas grand ; mais ils les défigurent, et n’en montrent que la charge grossière ; ils font pire encore ; ils ajoutent du leur, et remplacent le bon qu’ils n’ont pu retenir par le mauvais qui leur est familier.
J’ai observé précédemment qu’on ne pouvoit pas conclure, de ce que les danses sont particulièrement défendues les jours de Dimanches et de Fêtes, pendant le service divin, qu’elles soient innocentes et permises en d’autres jours et en d’autres temps ; ce qui s’en suit uniquement, c’est que les danses, mauvaises en tous les temps, le sont particulièrement les jours consacrés à Dieu, et que la circonstance de ces jours est une circonstance qui rend plus criminels ceux qui se livrent à cette sorte de plaisir.
Je ne m’aviserois pas, certes, d’entretenir M. de Voltaire de ces jeux d’enfans, et de lui montrer les marionnettes, si je ne savois qu’après avoir éclairé le monde littéraire du feu de son génie, et avoir passé seize heures de la journée à embellir les arts, à donner de grands modèles dans tous les genres, et s’être élevé par la puissance de son imagination jusques dans les plus hautes régions des connoissances humaines, il se plaisoit à descendre sur la terre, à danser les soirs des branles aux chansons, à rire de mauvais contes bleus, et à les trouver couleur de rose.
Il descend chez le portier, et l’appelle mauvaise langue. […] Le soir elle va à l’orchestre, et dit à chaque apparition d’actrice : « Si je savais être aussi mauvaise que cela, je me ferais marchande d’allumettes chimiques. » La Lorette, rentrée au domicile, escalade le poêle paternel : sur cette scène improvisée, elle chante les couplets qu’elle a entendus le soir. […] Elle date sa lettre d’une localité dont le nom seul fait venir la chair de poule, et elle trace ces mots : De la vallée aux Loups… minuit… Elle parle des heures lentes du soir… du concert du vent qui semble pleurer avec elle, des cris lointains et du mauvais augure des chiens de bergerie qui aboient après la lune… enfin, comme les peintres, elle fait son paysage sans sortir de Paris ; elle a déjà répété cinq fois : Il est minuit, je pense à toi… Quand elle s’aperçoit qu’il est six heures de relevée, comme disent les avoués, elle plie sa lettre ; son cachet place sur la cire noire l’empreinte d’une Héro qui pleure son Léandre absent, elle donne la missive au portier et lui recommande de la porter le lendemain matin. […] Excellents cœurs, mauvaises têtes, Sans raison comme sans chagrin, Du matin jusqu’au soir en fêtes, En noce du soir au matin ; Voilà les Lolo, les Lolo, les Lolo, Les Lorettes.
Croyant à une mauvaise plaisanterie, Mortier égrena les plus belles injures — heureusement débitées en français — de son répertoire.
C’est elle qui l’accompagne à la leçon, et qui l’attend, après le spectacle, pour la conduire là où elle a envie d’aller : histoire de lui éviter toute espèce de mauvaises rencontres.
Nous ne prétendons pas, toutefois, faire de chaque élève un artiste accompli ; mais l’amour-propre exige qu’on se mette à l’abri du ridicule, en quelque lieu qu’on se présente ; et c’est en s’appuyant sur de bons principes de danse, et seulement après de longues et sérieuses études, qu’on évitera ces manières triviales, fruit de l’ignorance, du mauvais goût et du mauvais ton. […] On ne saurait faire l’énumération de tous les défauts qui prennent leur source dans un mauvais maintien, et que le tems ne peut détruire. […] N’oublions jamais que ce n’est qu’en observant les règles du maintien, que l’on peut procurer au corps le jeu agréable qui produit le charme de la danse ; ce charme est presque toujours dû à un léger abandon du corps sur différens tems, à des oppositions de tête ou d’épaule faites à propos ; enfin à plusieurs autres mouvemens du ressort de l’art, mais toujours réglés par la décence, sans laquelle on tombe dans tous les défauts du mauvais goût et du mauvais ton. […] Il faut se garder de prendre toutes les attitudes vicieuses plus indécentes les unes que les autres qui naissent des mauvais lieux ; il faut que le cavalier tienne sa dame de la main droite, au-dessus de la taille ou des deux mains si elle a des difficultés pour valser ; autrement il convient mieux que le cavalier de sa main gauche soutienne la main droite de sa dame.
Grégoire de Nazianze ne reprochoit à Julien l’Apostat que le mauvais usage qu’il faisoit de l’exercice de la danse Sacrée avant son apostasie, lui disant au contraire : S’il faut que tu danses aux réjouissances publiques, danse tant que tu voudras, mais danse comme David pour honorer Dieu ; & ne danse pas des danses dissolues, comme celle d’Hérodias & des Païens.
Les saints Pères sachant combien les mauvais chrétiens sont disposés à se prévaloir de tout ce qui paroît dans les saintes Ecritures tant soit peu favorable à leurs passions, et prévoyant qu’il s’en pourroit trouver quelques-uns qui abuseroient de ce texte de l’Evangile pour justifier les danses, ont eu soin d’avertir les Fidèles de n’en pas tirer une conséquence si contraire aux vues de Jésus-Christ.
Dès qu’on écrit, on s’attire des envieux ; des critiques outrés & de mauvais plaisans vous turlupinent, vous déchirent.
Puis il parle d’un mauvais roman qu’il a lu pour faire plaisir à Thérèse Elssler qui s’intéressait à l’auteur. […] Gentz a passé une mauvaise nuit, ce dont il accuse un « noble breuvage » que Fanny lui a préparé la veille au soir. […] Au lieu de ne voir en elle, comme auraient fait tant d’autres, qu’un instrument de plaisir ou un objet de luxe, au lieu de lui parler un langage d’écurie et de mauvais lieu, il avait pris à tâche d’orner cette intelligence inculte, de développer ce qu’il y avait dans cet être simple de finesse instinctive et de distinction naturelle.
L’objet de ce divertissement isolé et de mauvais goût, est de varier l’amusement des spectateurs, souvent de donner le temps aux acteurs de changer d’habits, et quelquefois d’allonger le spectacle ; mais il n’en peut être jamais une partie nécessaire : par conséquent il n’est qu’une mauvaise ressource qui décèle le manque de génie dans celui qui y a recours, et le défaut de goût dans les spectateurs qui s’en amusent.
L’Epée de bois, mauvais cabaret, étoit le lieu favori ou se rassembloient les candidats : La mort entérroit-elle un membre de cette illustre Académie, ou s’assembloit dans ce Tripot, on mangeoit des huîtres, et l’on bûvoit gaiement au grand voyage du défunt.
Pressée de nouveau par Léon Pillet de rentrer à Paris, elle négocia, obtint un sursis, alla visiter le Niagara, revint à New-York, à Philadelphie, et, quand le délai accordé par l’Opéra fut expiré, la mauvaise saison lui fournit un prétexte pour ne pas reprendre le paquebot. […] Elle vivait en mauvaise intelligence avec la population américaine.
Un œil jaloux épie Giselle, Hilarion, un de ces gardes-chasses mystérieux et farouches, comme on en voit dans les ballades germaniques, a pour Giselle un de ces amours qui ressemblent fort à de la haine, et qu’éprouvent les mauvaises natures, incapables d’être aimées ; cette haine, c’est de l’amour aigri.
Sa main d’enfant me réchauffe, et son bon regard qui me remercie m’empêche de faire de mauvais rêves. » Alors le médecin m’ordonna de rester et mon père fut obligé de se retirer.
La meilleure composition en musique paraît désagréable, insipide, et même fatigante, avec une mauvaise exécution. […] et quelqu’un oserait-il prétendre aujourd’hui que le quatrième acte d’Armide, reconnu généralement pour mauvais, aurait paru peut-être, quoique dans un genre différent, aussi agréable que les quatre autres, si Lully avait rempli le plan fourni par Quinault ?
Ce n’est pas que tout fût mauvais dans leur enseignement et il ne faudrait pas prendre à la lettre toutes les accusations portées contre eux par les romantiques.
Personne ne la vaut pour organiser une merveilleuse cabale, et madame de Saint-Huberty elle-même, aussi mauvaise qu’elle soit pour son prochain, ne le prend pas de plus haut avec ses directeurs.
Sans son secours, tous les hommes chantent, bien ou mal, et il n’y en a point qui en donnant une suite d’inflexions différentes de la voix, ne chante ; parce que quelque mauvais que soit l’organe, ou quelque peu agréable que soit le chant qu’il forme, l’action qui en résulte alors est toujours un chant.
Cette mauvaise conduite trop justement reprochée, est la base du préjugé fatal qui règne indifféremment contre les gens qui se consacrent au théatre ; préjugé qui se dissiperoit bientôt malgré la censure amére du très-illustre Cynique de ce siècle, s’ils cherchoient à se distinguer par les mœurs et par la supériorité des talens.
Cette mauvaise conduite trop justement reprochée est la base du préjugé fatal qui regne indifféremment contre les gens qui se consacrent au Théatre ; préjugé qui se dissiperoit bientôt, malgré la censure amere du très-illustre Cynique de ce siecle, s’ils cherchoient à se distinguer par les mœurs & par la supériorité des talents.