/ 126
77. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Juvenal en parlant d’un écuyer tranchant fort éxpert, dit « qu’il découpoit les viandes en dansant. » On peut découper les viandes en gesticulant, et en mettant de la dextérité et de la bonne grace ; mais en dansant cela me paroit absurde ; cet auteur ajoute qu’il y a du mérite à découper un lièvre ou une poularde, avec un geste varié et adapté à chaque opération ; il y avoit à Rome, dit-il, des écoles particulières pour cette espèce de saltation.

78. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

Que les Maîtres de Ballets qui voudront se former une idée juste de leur Art, jettent attentivement les yeux sur les batailles d’Alexandre, peintes par Lebrun ; sur celles de Louis XIV, peintes par Vander-Meulen, ils verront que ces deux Héros qui font les Sujets principaux de chaque Tableau, ne fixent point seuls l’œil admirateur ; cette quantité prodigieuse de combattants, de vaincus & de vainqueurs, partage agréablement les regards, & concourt unanimement à la beauté & à la perfection de ces chef-d’œuvres ; chaque tête a son expression & son caractere particulier ; chaque attitude a de la force & de l’énergie ; les grouppes, les terrassements, les renversements sont aussi pittoresques qu’ingénieux : tout parle, tout intéresse, parce que tout est vrai ; parce que l’imitation de la nature est fidelle ; en un mot, parce que la toile semble respirer.

79. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « I. Origines, composition, organisation. » pp. 1-13

Qu’il se soit transformé, après 1830, en entreprise particulière, avec M.

80. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

. — Conversations particulières.

81. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

W… est pour elle un compagnon de voyage et un ami particulier, auquel elle s’est confiée en venant sur une terre étrangère, et qui s’acquitte des devoirs de cette hospitalité avec toute la délicatesse d’un gentleman et la pureté d’une amitié dont les cœurs pervertis peuvent seuls méconnaître ou soupçonner le désintéressement. » Qui voudrait passer pour un cœur perverti et ne pas croire à la parfaite innocence de M. […] A la Havane les représentations à bénéfice avaient lieu selon un rite particulier. […] Dans les entr’actes la musique du vaisseau joua des airs nationaux et, par une attention particulière, une valse de Strauss. […] Abandonnée en pleine nuit sur la plage, elle dut frapper à la porte d’une maison particulière où elle fut accueillie par charité.

82. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VI. Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. » pp. 72-93

Plus bas, (pag. 346.) le même auteur ne permet pas d’apprendre à danser en son particulier ; et la raison qu’il en donne, c’est « qu’il est à craindre que quand on l’aura appris, on ne fasse montre de sa science à cet égard ; ou si on n’a pas cette intention, et qu’en effet on n’en doive point faire usage, pourquoi, dit Vossius, perdre le temps à apprendre ce qu’on n’a pas dessein de faire quand on le saura ?  […] Les choses saintes se doivent traiter par des moyens saints et légitimes ; et celui qui veut faire une bonne œuvre, la doit commencer sur de meilleurs fondemens. » Tout le traité est terminé par une conclusion énergique et pressante, dont voici quelques traits : « Et c’est pour toutes ces raisons que nous exhortons nos églises à chasser et reléguer ces mauvaises coutumes aux enfers, dont elles sont venues, aux solennités des idoles, à une cour d’Hérode, enfin, aux lieux de débauches ; car, dans un si grand nombre de raisons de les juger toutes indignes de notre profession, il n’y en a pas une seule qui nous doive engager à les supporter comme choses indifférentes, et sous prétexte d’aucun profit public ou particulier.

83. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre premier. Justes idées sur les Danses contre lesquelles on écrit. » pp. 2-10

Ce dont il me paroit qu’on ne peut guère douter, c’est qu’en se montrant indiscrètement, elle fut très-occupée de sa figure, se comparant à cet égard aux filles du pays que la curiosité lui fit considérer, et qu’elle laissa entrer dans son cœur un secret désir de plaire, quoique confus et sans aucun objet particulier.

84. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Mais si notre goût corrompu ne peut s’accommoder des choses si simples, et qu’il faille réveiller les hommes gâtés par quelques objets d’un mouvement plus extraordinaire, en laissant à d’autres la discussion du particulier qui n’est point de ce sujet, je ne craindrai point de prononcer, qu’en tous cas il faudroit trouver des relâchemens plus modestes et des divertissemens moins emportés. » Le prélat rapporte à ce sujet l’exemple du peuple juif.

85. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Le jugement de Pâris. Ballet héroïque. » pp. 171-182

Les trois Déesses annoncées par leur suite dansent chacune une entrée opposée de caractère et d’expression ; leurs mouvemens, leurs attitudes et leur action varient en raison de leur essence particulière, et de leurs attributs.

86. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Ces tentatives continuèrent : Ariane, la Mort d’Adonis, Ercole amante furent successivement l’objet de représentations particulières. […] Puis les devoirs des acteurs, les amendes qu’ils auront à encourir s’ils y manquent, leurs fautes, la punition de ces fautes, le nombre des sujets, leurs emplois, leurs appointemens, sont énoncés, comme s’il s’agissait, pour chacun, d’un engagement particulier. […] La Comédie française avait été érigée en théâtre du peuple, c’est-à-dire destiné aux représentations officielles offertes gratuitement au peuple ; on ne pouvait être admis à ces représentations que sur l’exhibition d’une marque particulière que la municipalité devait distribuer aux patriotes. […] D’abord, comme autrefois, l’Opéra fit partie de la maison du souverain, et fut soutenu et aidé par les deniers de la couronne ; il était placé sous la haute surveillance du grand-maréchal du palais, et sous la vigilance particulière du premier préfet du palais : cette charge était alors occupée par M. de Luçay. […] Nous n’en rapporterons cependant pas les dispositions, parce qu’il y est sans cesse dérogé par des traités particuliers entre la direction, les poètes et les musiciens.

87. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

Mais en laissant de côté les considérations et les droits qui me sont particuliers, qu’il me soit permis de faire quelques observations sur les conséquences de cette innovation que l’on cherche à introduire.

88. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

Les airs mêmes destinés à leurs réjouissances ont un caractère et un mouvement différents, quoiqu’ils portent tous celui de la gaité, leur danse est séduisante, parce qu’elle tient tout de la nature ; leurs mouvemens ne respirent que la joye et le plaisir ; et la précision avec la quelle ils exécutent donne un agrément particulier à leurs attitudes, à leurs pas et à leurs gestes. […] Je me contenterai donc de dire que ces enchaînemens sont innombrables, que chaque danseur a sa manière particulière d’allier et de varier ses temps.

89. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Établissement de l’Opéra Français L’Opéra Français est une composition dramatique, qui pour la forme ressemble en partie aux Spectacles des Anciens, et qui pour le fond a un caractère particulier, qui la rend une production de l’esprit et du goût tout à fait nouvelle.

90. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Après plusieurs pas particuliers qui peignent l’enjouement et la volupté, le ballet est terminé par une contre-danse générale. […] Ce n’est point un intérêt particulier qui détermine les combattans.

91. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Après plusieurs pas particuliers qui peignent l’enjouement & la volupté, le Ballet est terminé par une Contre-danse générale. […] Ce n’est point un intérêt particulier qui détermine les combattants.

92. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

Le jeûne a encore un caractère particulier dans le nouveau testament, puisqu’il est une expression de la douleur de l’Eglise dans le temps qu’elle aura perdu son époux, conformément à cette parole de Jésus-Christ même : (Matth. c. 9, v. 15.)

93. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Des détachements de la troupe donnaient des représentations chez des particuliers. […] L’harmonie et l’élégance des lignes, la légèreté de la démarche, la finesse du visage qui sont l’heureux apanage de beaucoup de ses compatriotes avaient chez elle une perfection particulière et la faisaient apparaître comme un des exemplaires les plus irréprochables du type.

94. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

Je ne pardonnerai jamais aux artistes de vouloir faire briller leurs talens aux dépens des convenances et de subordonner les convenances à leurs fantaisies ; je ne voudrois pas non plus, que celui à qui le gouvernement donneroit la préférence, négligeât dans la construction de ce grand édifice des choses absolument essentielles, et qui, jusqu’à ce moment ont été oubliées : La commodité du public qui paye, et le droit qu’il a de voir et d’entendre, méritent des égards particuliers ; mais le parti que les architectes ont pris depuis quelques années, s’oppose au plaisir que l’on va chercher ; la forme ronde nouvellement adoptée, et de la qu’elle il seroit très avantageux de se passer, prive le spectateur des charmes de la scène, des effets des décorations et des tableaux variés que lui offre la danse, de sorte que le public qui donne son argent, ne voit que le profil des objets qu’il devroit voir en entier. […] Ce corps de bâtiment serviroit aux loges des acteurs, des actrices, des danseurs, des danseuses et de tous les sujets employés à la représentation de l’opéra ; on y pratiqueroit un grand foyer propre à l’exercice des danseurs, et à la répétition des pas particuliers ; le comble de ce bâtiment serviroit encore aux magazins des habits de costume et à l’attelier des tailleurs ; ce qui éviteroit le gaspillage résultant des transports continuels.

95. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Elle se mit à rire, de cette bonne et rassurante façon qui lui est particulière, et répondit : — Oh non !

96. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Cette maxime de saint Paul ne doit-elle pas être suivie dans les réjouissances publiques comme dans les particulières ?

97. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Nérée Desarbres, qui fut, — de 1855 à 1862, — attaché, en qualité de secrétaire particulier à l’administration de M.

98. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Il contenait une jupe de soie blanche très légère, d’une forme particulière, et quelques pièces de soie arachnéennes.

99. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

— Il visite l’exposition en simple particulier, ajouta-t-il.

100. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

., ceux qui ont une obligation plus particulière de s’opposer aux danses, ce sont les pères et mères à l’égard de leurs enfans, et les maîtres et maîtresses à l’égard de leurs domestiques ; ils doivent mettre en usage tous les moyens qu’ils peuvent prendre pour les en détourner.

101. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Quatrième lettre. Flaminien d’Autremont à Melchior de Sainte-Fauste. » pp. 83-91

Si, par une combinaison particulière de penchants et d’idées, je suis un être sombre, je dois me garder d’entraîner un autre être dans ma nuit.

102. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Chaque danseur a sa manière particulière d’allier et de varier ses temps (a) et ses pas (b).

103. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

Ce ne seroit point l’ouvrage de l’homme, que de vouloir définir tous les mouvemens variés et contraires dans les quels l’exécution des pas met perpétuellement les muscles ; assigner la marche de chacun d’eux, régler leur dégré de tension, de flexion, d’adduction et d’abduction, supputer toutes leurs opérations variées, calculer sans erreur leurs rapports, apprécier leurs jeux contractés, ce seroit vainement fouiller dans les mystères de la nature ; il est des secrets qu’elle ne révèle point, pas même sur le cadavre ; lorsque la nature fait un effort violent, comme l’entrechat dans le danseur, le saut périlleux dans le sauteur, et la ruade dans le cheval ; il est impossible dans ces mouvemens où tous les muscles sont généralement en contraction de déterminer leur jeu particulier et d’assigner à chacun d’eux la partie de mouvement qui lui est propre.

104. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XIII. » pp. 362-395

Ce genre d’écriture particulier à notre Art, & que les anciens ont peut-être ignoré pouvoit être nécessaire dans les premiers moments où la Danse a été asservie à des principes.

105. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Celle-ci, dès son plus jeune âge, quoique chétive et maigrichonne, avait déjà des attitudes et des mouvements d’une grâce toute particulière.

106. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

Le second, l’esprit de l’air que ses pas doivent rendre ; car il n’est point d’air de danse, quelque plat que le musicien puisse le faire, qui ne présente une sorte d’esprit particulier au danseur qui a de l’oreille et du goût.

107. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

Cette grâce particulière, qui fit dire à Roqueplan : « Elle danse en français : on ne se relève pas de cela », ne retarda point en effet son départ, mais son verbe vif et mordant ne la quitta point.

108. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIV. » pp. 197-215

Ses compagnes jalouses de ses graces cherchent à imiter tous ses mouvemens ; et de là, naissent plusieurs entrées, tant générales que particulières, qui ne peignent que la volupté, et le désir ardent que toutes ont également de plaire à leur maître.

109. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Au bas, pour le souper, il y avait un petit buffet particulier pour le Roi et la Reine, et la famille royale. […] On se borne ici à faire connaître quelques-unes de ces magnifiques réjouissances qui ont honoré en différents temps les états, les princes, les particuliers même, à qui les Arts ont servi à manifester leur goût, leur richesse, et leur génie. […] On aperçut dès-lors que dans les grandes circonstances, la joie des princes, des peuples, des particuliers même, pouvait être exprimée d’une façon plus noble, que par quelques cavalcades monotones, par de tristes fagots embrasés en cérémonie dans les places publiques et devant les maisons des particuliers ; par l’invention grossière de tous ces amphithéâtres de viandes entassées dans les lieux les plus apparents, et de ces dégoûtantes fontaines de vin dans les coins des rues ; ou enfin par ces mascarades déplaisantes qui, au bruit des fifres et des tambours, n’apprêtent à rire qu’à l’ivresse seule de la canaille, et infectent les rues d’une grande ville, dont l’extrême propreté dans ces moments heureux, devrait être une des plus agréables démonstrations de l’allégresse publique. […] Les maîtres de la joute étaient dans des bateaux particuliers. […] Tous les compartiments, dessinés par les lumières, ne laissaient rien échapper de leurs agréments particuliers.

110. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Leur Danse est séduisante, parcequ’elle tient tout de la nature : leurs mouvements ne respirent que la joie & le plaisir, & la précision avec laquelle ils exécutent, donne un agrément particulier à leurs attitudes, à leurs pas & à leurs gestes.

/ 126