Le premier dont je dois rapporter le témoignage à ce sujet, est l’illustre martyr et docteur S. […] Le saint docteur cite à ce sujet cette parole d’un païen, qu’une personne qui n’est point ivre, ne danse point, à moins qu’elle ne soit folle. […] On sait parfaitement les règles de la musique et de la danse ; et on n’a presque aucune idée des mystères de Jésus-Christ, de l’étendue des commandemens de Dieu, des grâces attachées aux sacremens, des dispositions nécessaires pour s’en bien approcher ; de ce qui fait le sujet de nos plus grandes solennités, et des sentimens de piété dans lesquels on doit les célébrer. […] » Après avoir entendu saint Ephrem parler si fortement contre les danses, et alléguer de si puissans motifs et de si fortes raisons pour les condamner, tous ceux qui osent en prendre la défense ne doivent-ils pas être pour toujours réduits au silence, ou ne parler que pour reconnoître humblement l’erreur où ils ont été jusqu’à présent à ce sujet, et dans laquelle ils en ont peut-être malheureusement entraîné beaucoup d’autres ?
Le directeur fait valoir alors les prérogatives singulières dont jouissent les filles de spectacle, qui, n’étant plus sujettes à la correction paternelle, à la rigueur de la police, peuvent être dénaturées et galantes avec impunité. […] Exemple : Un riche étranger avait envoyé à un petit sujet une voiture et deux chevaux. […] Son premier sujet se contente d’un appartement, rue de Vienne, et d’une maison de campagne louée à Asnières.
Bourgat, Roselly, Léonce, Lorcia, Fersen, Rousseau, l’élite des sujets.
C’est que le sujet de Salomé avait déjà revêtu pour nous sa forme définitive, pour ainsi dire canonique, dans la tragédie d’Oscar Wilde.
Des années avaient passé sur ce grand souvenir quand Tréfilova, jeune grand sujet, dansant la même finale en fit trente-deux avec la même simplicité, la même grâce réservée que nous admirons aujourd’hui en elle.
Que de sujets heureux dans Homère et Virgile ! […] Dans le nombre de ces ballets, le Roi en dansa un dont le sujet était Psyché ou la Puissance de l’Amour, en deux parties à vingt-quatre entrées, exécuté au Louvre en 1656. […] Noverre l’idée de faire un ballet sur ce sujet. […] Ici Lucien entre dans un détail immense de tous les sujets de l’histoire et de la fable qu’on peut représenter ; ce qui contient huit grandes pages. […] Le sujet de ce ballet est le plus ancien que l’on connaisse.
Remarquons ici cependant, 1°. que les arts ne tombent presque jamais qu’après qu’ils sont montés au plus haut point de gloire ; 2°. que la Danse semblable aux autres Arts qui devinrent si florissants sous l’empire d’Auguste, ne dut ses progrès rapides qu’aux honneurs qu’elle reçut des sujets et du Souverain.
[Voir Fête (Beaux-Arts)] Le premier de ces Spectacles est étranger à mon sujet, et je ne parlerai du second qu’autant qu’il se trouvera lié avec la Danse qui fait le fond du troisième.
S’il y a huit Danseurs ou Danseuses à l’Opéra, qui soient en droit d’avoir chacun deux entrées particulières ; il faut (si l’on veut remplir les lois primitives de l’Art) imaginer seize actions séparées qui se lient ou se rapportent à l’action principale, et supposer encore, que ces huit sujets se prêteront à les exécuter.
On ne donne à la conduite de ces confesseurs, si faciles et si complaisans au sujet des danses, la préférence sur la doctrine de ceux que l’Eglise révère comme ses docteurs, que parce que leur facilité est plus conforme aux désirs déréglés du cœur.
Sur le même sujet.
Mais une Louange, il nous reste, Bien juste, je vous le proteste, Et je le dis, sans nul mic-mac, C’est un Marquis de Sourdiac, Lequel, des Fonds de sa Finance, A tiré la belle Dépense Nécessaire dans un tel Cas, De, deux fois, vingt mille Ducats, Qui font, la chose est très-constante, Par tout, deux mille Ecus de rente, Mais sur ce sujet, sufficit, Passons à quelque autre Récit.
.… qui donnoit un bal dans le cul-de-sac de la rue des Blancs-Manteaux, au sujet du mariage d’un de ses fils, il y a près de cinquante ans. […] Il est de la prudence d’un Prince & des grands Seigneurs, quand ils veulent courir le bal incognito ou à l’ordinaire, d’être masquez noblement, & toujours d’un air qui les distingue du commun, pour n’être pas exposez à cent incidens qui en peuvent arriver ; quoiqu’ils le fassent quelquefois pour rendre leurs divertissemens plus agréables & plus libres ; comme je l’ai rapporté au sujet d’un bal donné par Antiochus à toute sa Cour.
Cette fête se termine par des danses caractéristiques, analogues au sujet et au site de l’action, dans les quelles Danaüs soutient son caractère, en mêlant à l’expression d’une joie feinte, les transports d’une haine implacable. […] Lincée, qui la cherche, se présente à elle ; il lui demande le sujet de son inquiétude ; Hypermnestre oublie alors ses sermens et les ordres de Danaüs ; le fer lui échappe de la main elle se jette aux genoux de son époux, les arrose de ses larmes, et lui conseille de fuir ; Lincée, qui ne peut abandonner son épouse, la conjure de s’expliquer ; Hypermnestre se tait ; les rideaux s’ouvrent ; Lincée apperçoit les Danaïdes ; leurs cris de désespoir, leurs accens douloureux poussés par le repentir, leurs courses errantes, leurs gestes effrayants glacent le cœur de Lincée.
De tous ces bijoux, je rapportai aussi à Paris quelques parures destinées aux premiers sujets du chant et de la danse. […] Afin de préparer le public à comprendre et à goûter le sujet, Charles Maurice publia une série d’articles sur l’œuvre du poète anglais. […] Au lieu de déployer ce faste sardanapalesque auquel il laissait croire, il se comportait en réalité en digne sujet de Louis-Philippe et surveillait sagement, sans gaspillage, l’emploi de ses deniers. […] Nous nous étonnons, quand nous lisons son article vide et prétentieux, que nos aïeuls aient pu goûter cette sentimentalité rance et prendre pour de la fantaisie les sautillements d’un esprit qui papillonnait autour du sujet, sans jamais en toucher le fond. […] A présent elle appartenait à son beau royaume de France et à ses loyaux et enthousiastes sujets de sa bonne ville de Paris. » Après ces tirades larmoyantes, Jules Janin en arrive à la Tempête.
Il est rédigé par un chef d’escadron et a pour sujet l’allure des chevaux dans la fameuse Procession des Panathénées.
Ces « tableaux » n’ont pas de sujet au sens d’un développement psychologique ; la sensibilité de l’homme primitif est par trop confuse et rudimentaire ; aussi l’action n’est-elle pas construite ; les épisodes sont simplement alignés.
Ceci posé, j’avoue ne pas avoir eu la sensation de me trouver en présence d’un sujet hors ligne, d’une personnalité forte.
Sur le même sujet.
Dampierre, bel et noble Objet, Qui, certes, n’a pas de sujet De se plaindre de la Nature, Puisqu’elle est une créature Dont les attraits font avouer Qu’on ne le saurait trop louer.
Laissant toute Nouvelle à part, Soit bien, soit mal, à tout hasard, Par ce beau Ballet je débute, Sans qu’en un mot je me rebute Par la grandeur de mon Sujet, Le digne et glorieux Objet De la MUSE de BENSERADE, Lequel jamais ne se dégrade Dedans un Champ d’Honneur si beau, Quoi qu’il en dise en son Rondeau, Mais y fait voir nouvelle grâce, Ainsi qu’un Maître du Parnasse, Où quand il forge es Vers neufs, L’Illustre pont dessus ses Œufs.
Robinet, lettre du 1er août 1671 Je ne puis, après ce Chapitre, Mieux continuer mon Epître, Que par l’Article de Psiché : Car quoi que je l’aie touché, Autre part, d’une ample manière, Sur ce Sujet, prenant carrière, Lors qu’en la Salle des Ballets, Il parut, avec tant d’Attraits, Aux yeux de nôtre grand Auguste, Il est, néanmoins, encore, juste, Que je reprenne le Souci D’en parler, derechef, ici ; Exprimant le Plaisir extrême Que j’ai ressenti dans moi-même, Revoyant, au Palais Royal Ce beau Spectacle sans égal, Car, laissant là, les flatteries, Illec, ainsi qu’aux Tuileries, Il a les mêmes Ornements, Même éclat, mêmes agréments.
Le Prélude propre au Sujet, Par un grand bruit de Cors, se fait, Après lequel, Pan, Dieu Sauvage, Sort du milieu d’un vert Bocage, Avec des Faunes, et Sylvains, Qui sont plus légers que des Dains : Et chantant un Air de liesse, Les avertit que la Déesse Paraît, déjà, dedans les Bois, Pour mettre une Bête aux abois, Et les exorte d’importance, À joindre leurs Chants, et leur Danse Pour lui plaire, et la divertir, Ce qu’ils font des mieux, sans mentir ?
A travers les sujets : mesdemoiselles Sanlaville, Invernizzi, Monchanin, Fatou, Annette Mérante, Piron, Righetti, Montaubry, Biot IIe, Bussy, Hirsch, Adèle Mérante, Biot IIe, Lecerf, Grangé, Keller, Adriana, Sacré, Salle, Testa, Moïse, Lapy, Bernay, Ottolini, Mercédès, Roumier, Stilb, Lobstein. — A travers les coryphées : mesdemoiselles Vendoni, Jourdain, Rat, Violat, Bourgoin, Moris, Vignor. […] A travers les sujets. […] En 1866, elle sortait des coryphées pour passer petit sujet. […] Le dernier examen, où elle a témoigné de brillantes qualités, l’a fait passer petit sujet en compagnie de mesdemoiselles Méquignon et Rossi.
) petit poème fait pour être mis en musique, contenant le récit d’une action galante ou héroïque : il est composé d’un récit qui expose le sujet ; d’un air en rondeau ; d’un second récit, et d’un dernier air contenant le point moral de l’ouvrage. […] Les sujets des scolies se tiraient non seulement de l’amour et du vin, comme aujourd’hui, mais encore de l’histoire, de la guerre, et même de la morale. […] Récitatif [Article de Rousseau]) fut la seule partie de l’exécution qu’il porta et qu’il pouvait porter jusqu’à une certaine perfection ; il forma à son gré les sujets qu’il avait, dans un genre que personne ne pouvait connaître mieux que lui ; et comme il avait d’abord saisi une sorte de déclamation chantante qui était propre au genre et à la langue, il lui fut loisible de rendre suffisante pour son temps l’exécution de cette partie, sur un théâtre dont il était le maître absolu, et avec des sujets qu’il avait formés, qui tenaient tout de lui, et dont il était à la fois le créateur et l’oracle suprême. […] C’est le ton propre au sentiment, à la situation, au caractère de chacune des parties du sujet qu’on traite. […] Il n’est personne qui ne sente qu’un chant qui serait l’expression véritable de ces paroles, ne saurait servir pour d’autres qui présenteraient un sens absolument contraire ; or le chant que Lully met dans la bouche de l’horrible Méduse, dans ce morceau et dans tout cet acte, est si agréable, par conséquent si peu convenable au sujet, si fort en contre-sens, qu’il irait très bien pour exprimer le portrait que l’amour triomphant ferait de lui-même.
[Voir Enchantement] Elle forme par elle-même une action complète ; mais le sujet principal auquel elle est liée, et dont elle devient une partie par l’Art du Poète, pouvait absolument subsister sans elle.
J’aime particulièrement le quatrième acte ; ce séjour élyséen où se prélassent les ombres en perruques et paniers blancs fut, pour les sujets de Louis le Bien-aimé, ce que le paradis de Chariot avec les hobbies ailés est aujourd’hui pour les voyous de San-Francisco.
Euterpe est tellement liée avec Terpsichore, qu’il est bien rare de voir la musique sans la danse, et plus rare encore de voir des sujets sensibles à l’harmonie qui ne soient aussi amateurs de la danse.
sur le mème sujet.
Abandonnant les sujets historiques et les fables mythologiques à intrigues amoureuses, Viganò reprenait le vieux mythe pour peindre sur la scène l’humanité primitive et les origines de la civilisation. […] Le sujet en est tiré de l’opéra célèbre de Spontini sur un livret de Jouy. […] L’idée principale des Titans : les malheurs qui découlent pour l’humanité de la possession de l’or est le sujet même de la Tétralogie de Richard Wagner et l’on peut se demander s’il n’avait pas au moins lu quelque description ou quelque scénario du ballet de Viganò lorsqu’il conçut son œuvre, si proche avec ses géants, son Walhalla, ses guerriers primitifs, de la fantasmagorie mythologique et symbolique du chorégraphe milanais. […] On trouve dans les relations contemporaines de fréquentes allusions à la musique des ballets de Viganò et l’on vante toujours la parfaite adaptation des airs choisis aux sujets représentés. […] Vuillier se borne à citer à son sujet un passage de Stendhal.
Je conviendrai avec autant de douleur que de vérité qu’il ne m’a pas été possible pendant mon séjour à Paris de subordonner aucun premier sujet aux lois sages du costume. […] J’avois beau leur crier qu’ils n’étoient pas Grecs, et qu’ils ne pouvoient l’être dans la représentation d’un sujet tiré, pour ainsi dire, du berceau des Romains.
Les premiers sujets en avoient de considérables. […] C’étoit sur de semblables sujets qu’il remportoit le prix.
Il retira la serge qui recouvrait la pendule, je jetai un cri ; elle était magnifique, le sujet représentait un troubadour jouant du luth sur un rocher doré.