C’est le propre de la Peinture & du Balet d’imiter & de représenter toutes sortes de sujets : mais le Balet a cet avantage sur la Peinture qui n’a jamais qu’un mouvement, toutes ces figures demeurant toujours dans la même situation ; au lieu que le Balet est une suite de mouvemens successifs : tous les personnages d’un tableau sont immobiles ; & s’ils semblent se mouvoir par les charmes de la Peinture, néanmoins ils n’ont qu’une seule action. Les Anciens ont aussi distingué trois sortes de mouvemens dans les Balets, qui sont les ports du corps, les figures, & les expressions. […] Enfin ce sont ces sortes de mouvemens que les Grecs nomment démonstrations, pareilles aux figures de l’éloquence, qui semblent mettre sous les yeux les choses dont l’Orateur parle.
On n’avait rien fait savoir au public marseillais, car nous regardions cette première soirée comme une sorte de répétition que nous renouvellerions une semaine plus tard, si elle obtenait du succès. […] » qui composèrent une sorte de rugissement assez semblable à la plainte de quelque animal géant. […] Mais ses yeux bruns et sa façon d’être, calme et simple, exerçaient sur moi une sorte de fascination.
Ces sortes de traditions, il est vrai, sont toujours fort suspectes. […] L’abus des meilleures choses est toujours nuisible ; je ne désapprouve que l’usage trop fréquent et trop répété de ces sortes de figures ; usage dont mes confrères sentiront le vice, lorsqu’ils s’attacheront à copier fidèlement la nature, et à peindre sur la scène les différentes passions, avec les nuances et le coloris que chacune d’elles exige en particulier. Les figures symétriques de la droite à la gauche ne sont supportables, selon moi, que dans les corps d’entrée, qui n’ont aucun caractère d’expression, et qui, ne disant rien, sont faits uniquement pour donner le temps aux premiers danseurs de reprendre leur respiration, elles peuvent avoir lieu dans un ballet général, qui termine une fête ; elles peuvent encore passer dans des pas d’exécution, de quatre, de six, etc. quoique, à mon sens, il soit ridicule de sacrifier dans ces sortes de morceaux l’expression et le sentiment à l’adresse du corps, et à l’agilité des jambes ; mais la symétrie doit faire place à la nature dans les scènes d’action.
Un Homme de Cour que j’estime, Et qui fut, jadis, mon intime, M’avait convié de la voir, Mais je n’en ai pas le pouvoir, Car il faut, comme de coutume, Qu’il sorte aujourd’hui de ma plume, Cette Lettre, que bien des Gens De voir, après, sont diligents : Le Samedi, jour de Saturne, Dont la Planète est taciturne, N’est pour moi nullement un jour De société, ni d’amour, De jeux, de spectacles, de danses, Ni d’aucunes réjouissances, Et si j’ai beau, tous les huit jours, Composer discours sur discours, Divertir les Cours de l’Europe, Où ma Gazette en Vers galope, Et contenter, à ce qu’on dit, Les Gens d’honneur et de crédit, Fortune est envers moi si chiche, Que je n’en deviens pas plus riche ; Mes Créanciers, le plus souvent, Ne font cas, non plus que de vent, De mes excuses ordinaires, Et je ne puis sortir d’affaires : Mais, ô ma Muse, s’il vous plaît, Laissons le Monde comme il est, Contents d’un peu de renommée, Agissons à l’accoutumée, Je dirais cent fois mes besoins Qu’il n’en serait ni plus, ni moins.
A notre table ils paraissaient timides ; ils n’en étaient pas moins de cette sorte d’hommes qui vont au-devant de la mort comme on va au-devant d’un ami qu’on rencontre dans la rue. […] Je relevai alors la ceinture et me confectionnai ainsi une sorte de robe Empire en épinglant la jupe à un corsage décolleté. […] Mais quelques mois plus tard mon amie me dit que ce soir-là je ne cessai de faire entendre une sorte de gémissement pareil à celui d’un animal blessé. […] Enfin, je soulevai une partie de ma robe au-dessus de mes épaules, je me fis une sorte de nuage qui m’enveloppait toute et je me laissai tomber, — masse palpitante de soie légère, — aux pieds du directeur. […] J’acceptai, mais sous la condition d’avoir la vedette, afin de regagner de la sorte le prestige que j’avais perdu.
Je dirai donc, que si vous faites un pas de Bourrée en avant du pied droit, votre changement de bras se doit faire de cette sorte ; c’est que le bras droit qui est opposé au pied gauche, doit s’étendre dans le tems que vous prenez votre plié, & le bras gauche se tourne en dessous du même tems pour se plier devant vous, lorsque le pied droit se passe devant pour s’élever le corps dessus : ce qui fait l’opposition du bras gauche au pied droit. […] Il s’en fait encore d’une autre sorte de côté, en effaçant l’épaule, dont il y en a deux dans le premier couplet de l’Aimable Vainqueur, dans la Bretagne, dans la Nouvelle Forlanne, & dans plusieurs autres, & dont l’opposition ne se fait qu’à la fin du pas : par exemple, vous avez le pied gauche devant, & le bras droit opposé ; vous faites votre demi-coupé en pliant sur le pied gauche, & vous vous élevez sur le droit qui dans le même tems le bras s’étendant, vous donne la facilité d’effacer le corps, ou de vous tourner un peu de côté, & le pied gauche s’étant porté derriere, vous restez sur la pointe des deux ; ensuite vous laissez glisser le droit devant à la 4e. position, le bras gauche se plie du même tems, & s’avance aussi devant qui fait l’opposition au bras droit.
Au bout de la plus longue allée, De feuillages épais voilée, Près du parterre aimable et beau, Devant la porte du Château, Il fit élever un Théâtre, Suivi de maint Amphithéâtre, Embelli de cent agréments, Paré de divers ornements, D’Architecture, de portiques, De perspectives magnifiques : Des espaliers avec des fleurs De toutes sortes de couleurs, Dans des vases de porcelaine, Pour mieux faire éclater la Scène.
« Que les danses et les bals sont des choses indifférentes de leur nature ; et qu’ainsi on peut y aller, pourvu que ce soit rarement, avec beaucoup de circonspection, et par une sorte de nécessité. » Mais qu’on lise attentivement les ouvrages ; de S. […] Ces sortes de divertissemens ridicules sont ordinairement dangereux ; ils dissipent l’esprit de dévotion, diminuent les forces de l’ame, refroidissent la charité, réveillent dans l’ame mille sortes d’affections. » N’est-ce pas là en dire assez pour en éloigner ?
Ils nous procurent cependant des avantages si constants et en si grand nombre ; ils peuvent prévenir tant de maux, ils sont la source inépuisable de tant de plaisirs, qu’il est difficile de les connaître, de les approfondir, d’en écrire, sans laisser échapper pour eux une sorte de considération qu’ils inspirent et qu’ils méritent. […] Je cherche la vérité, je souhaite la trouver, j’aspire même à l’honneur de la faire connaître ; mais je n’ai nulle sorte de prétention à la législation : ce ne sont point des préceptes que je veux donner ici. […] Mais pour qu’elle produise les avantages que j’ose en attendre, il est nécessaire qu’on veuille bien se tenir en garde contre cette sorte d’ascendant que prennent sur nous les choses déjà faites avec quelque succès dans les Arts. […] On est blessé de toute supériorité présente dans les points même sur lesquels on croit de bonne soi n’avoir aucune sorte de prétention.
[6] Ogni sorte di questi Brisé si puol fare “raddoppiato”, e ciò vale doublé.
La marche en cadence est plus riche, cent fois, en toute sorte de rythmes que les rythmes marqués de nos danses.
Je lui ai dit qui vous êtes et qu’il suffirait de vous indiquer le minimum et le maximum de ces sortes d’honoraires pour vous mettre à même de lui témoigner largement le degré de satisfaction qu’il vous donnera par son savoir et son activité. […] Mais s’il est et votre compagnon et votre ami, vous le lui permettrez, et, en supposant que vous n’ayez jamais à rompre que des lances courtoises, ce sera pour vous un trouble intérieur, une sorte d’ébranlement de votre air vital qui vous amusera peut-être durant quelques jours, mais qui risque de vous devenir insupportable, et qui sait ?
Mais les règles qu’on a établies pour maintenir l’ordre, la paix et la sûreté dans ces sortes de plaisirs, en a banni presque tous les dangers, et un peu de prudence dans le choix des Mascarades peut aisément en prévenir tous les malheurs.
[Voir Entrechat] Il semble que ces trois sujets aient épuisé ces sortes de ressources de l’Art ; mais, par bonheur, la Danse en action vous reste.
Il faut plusieurs mots, pour exprimer une pensée : un seul mouvement peut peindre plusieurs pensées, et quelquefois la plus sorte situation.
Posto già in seconda, sdrucciolando un piede ed uscendo invisibilmente di equilibrio, portasi detto piede in quarta forzata avanti, con piegar nell’istesso momento ambo le ginocchia, e rialzandoli poscia, vi si terrà il corpo equilibrato egualmente, e per fine condurrassi l’altro piede in seconda vera, o in quella posizione che chiamerà il principio dell’altro passo che vi si deve legare, potendosi con questo ripigliare ogni sorte di passi, tanto ripresi saltati, quanto piegati, caminati o schiacciati.
Dans le genre gai sont compris les ballets, les entrées de ballet, la chaconne, les danses de caractère, tels que la Matelotte anglaise et hollandaise, l’Arlequine, la Pierrote, la Petite paysanne, le Conquérant, le branle gai, le branle à mener, la bourrée, la gigue, la gavotte, les Triotées de Parisb, la Périgourdine, le Congo, le rigaudon, la valse, l’allemande, plusieurs sortes de contredanses, etc.
Une personne seule, qui en dansant représenterait une action, ne formerait pas proprement un ballet ; ce ne serait alors qu’une sorte de pantomime. […] Il n’est point de genre de danse, de sorte d’instruments, ni de caractère de symphonie, qu’on n’ait fait entrer dans les ballets. […] Ce poète avait un talent particulier pour les petites parties de ces sortes d’ouvrages ; il s’en faut bien qu’il eût autant d’art pour leur invention et pour leur conduite. […] Les ballets de chevaux sont composés de quatre sortes de danse ; la danse de terre à terre, celle des courbettes, celle des cabrioles, et celle d’un pas et un saut. […] Il y a une sorte de pantomime noble de cette espèce dans la troisième entrée des Talents Lyriques, qui a beaucoup réussi, et qui est d’une fort agréable invention.
Philostrate nous aprend encore dans son troisiéme Tableau, & Cartari dans son Traité des Images des Dieux, que les Anciens ont regardé Comus, comme la Divinité du bal & des festins, & l’ont représenté dans un Salon superbement illuminé, avec un visage riant, la tête couverte d’un chapeau de fleurs, tenant de la main gauche un flambeau allumé, qu’il laisse pancher nonchalamment pour brûler plus vîte, & paroissant comme enyvré de plaisirs, appuyé sur un épieu qu’il tient de la main droite : on voit encore dans ce Salon, dont le parquet est parsemé de fleurs, une partie des conviez qui festinent autour d’une longue table proprement garnie, d’autres qui dansent un branle, & quantité de spectateurs rangez sous la Tribune, sur laquelle il y a une symphonie nombreuse ; desorte qu’il est aisé de comprendre par ce grand appareil, que les Anciens ont voulu nous faire entendre que les bals & les festins sont des dépenses qui se doivent faire avec autant de profusion que de sumptuosité ; & que ces sortes de divertissemens sont de l’appanage des grands Seigneurs, pour s’attirer la bienveillance des peuples, ou pour faire remarquer leur grandeur & leurs magnificences. Les Romains qui se sont fait une gloire de surpasser toutes les nations par leurs prodigalitez, ont ajoûté quelquefois des Loteries aux festins & aux bals, dont les lots noires étoient distribuez gratis aux conviez de ces sortes d’assemblées ; surtout à la célébration des mariages, où l’on dansoit des danses nuptiales fort licentieuses, qu’ils tenoient des Latins & des Toscans, & qui avoient beaucoup de rapport à celles des Baccantes & des Satyres, c’est-à-dire très impudiques : comme elles tendoient à la corruption des mœurs, elles furent abolies par l’Empereur Tibere, qui réforma autant qu’il put le luxe des Romains pendant son régne. […] La singularité de l’illumination de cette Isle, la faisoit paroître comme une Isle enchantée par les Fées ; outre que tout le ceintre du Salon étoit orné de pampres, de festons, de guirlandes, de fleurs artistement attachées aux arbres ; tout cela étoit accompagné d’un concert de voix & de toutes sortes d’instrumens. […] Comme les Princes & les Princesses du Sang étoient en grand nombre dans ce tems-là, cette premiere cérémonie fut assez longue, pour que le bal fît une pause, pendant laquelle des Suisses précédez des premiers Officiers de la Bouche, apporterent six tables ambulatoires, superbement servies en ambigus, avec des buffets chargez de toutes sortes de rafraîchissemens, qui furent placez dans le milieu du bal, où chacun eut la liberté d’aller manger & boire à discrétion pendant une demi-heure. […] Il y avoit dans une autre chambre deux grands buffets garnis, l’un de toutes sortes de vins, & l’autre de toutes sortes de liqueurs & d’eaux rafraichissantes : les buffets étoient séparez par des balustrades, & en dedans une infinité d’Officiers du Gobelet avoient le soin de donner à qui en vouloit tout ce qu’on leur demandoit pour rafraichissemens, pendant tout le tems du bal qui dura toute la nuit, quoique le Roi en sortît à onze heures, avec le Roi d’Angleterre, la Reine, & tous les Princes du Sang, pour aller souper ; mais pendant que le Roi y fut, on n’y dansa que des danses graves & sérieuses, où la bonne grace & la noblesse de la danse parut dans tout son lustre.
Quant à ceux que l’on fait de côté, quoique les mouvemens des bras se prennent à peu près de même, il y a cependant quelques petites observations à faire, qui sont un peu differentes ; Sçavoir, lorsque vous prenez votre demi-coupé (soit du pied droit) comme il se croise devant le gauche à la 5e. position, cela vous oblige pour vous assujetir en quelque façon à la regle de l’opposition, d’effacer un peu l’épaule droite, & de laisser venir un peu aussi la gauche en devant qui par consequent fait cette sorte d’opposé au pied droit, sans néanmoins vous distraire de faire ces mouvemens de bras de bas en haut ; mais les laisser un peu baissés en prenant votre second mouvement, & les relever en le finissant, comme aussi de faire une demie inclination du corps, & un petit baissement de tête, en observant pourtant que si c’est du côté droit que vous alliez, la tête doit aussi s’y tourner à demi.
Elevation des bras pour Dancer Comme l’ornement du corps en dansant, ainsi que je viens de le dire, dépend de bien faire les bras, on ne peut donc prendre trop de précaution de les sçavoir bien poser d’abord, afin qu’ils puissent se mouvoir dans toute la liberté necessaire ; c’est pourquoi je suppose dans l’élevation que je represente par cette Figure, qu’une personne soit bien proportionnée : ainsi il m’a paru suivant les regles, qu’il faut les élever à la hauteur du creux de l’estomac, comme je le démontre par cette Figure : elle est representée de face pour que l’on puisse distinguer toutes les parties dans leur juste égalité, elle a la tête droite, le corps posé sur les deux jambes, les pieds à la deuxiéme position ; ce qui est relatif avec les bras, en ce que les jambes étant ouvertes, & les deux pieds sur une même ligne, les bras doivent estre ouverts & élevez également ; car s’ils étoient plus hauts, ils tiendroient du crucifix, outre qu’ils seroient plus portez à la roideur, & n’auroient pas la même douceur ; néanmoins comme nulle regle n’est pas sans exception, & que l’on est obligé d’aider ou de cacher les défauts de la nature, c’est dans cette occasion que les Maîtres doivent gouverner leurs Ecoliers : par exemple, si une personne a la taille courte il faut de necessité lui faire lever les bras un peu plus haut, afin de lui dégager la taille, ce qui par consequent lui donne plus d’agrément ; de même que si la taille est longue, il faut ne les faire lever qu’à la hauteur des hanches, ce qui diminue en quelque façon cette disproportion, & donne tout l’agrément que l’on n’auroit pas sans ces sortes d’attentions ; Je lui ai aussi répresenté les mains ni ouvertes ni fermées, pour que les mouvemens du poignet & du coude se fassent avec toute la douceur & la liberté qu’il faut observer dans leurs mouvemens : au lieu que si le pouce se joignoit à un des doigts, cela causeroit un retardement dans les autres jointures qui leur ôteroit cette facilité.
Cette sorte de pas est particulier dans sa maniere, il tient pour ainsi dire du pas tombé, en ce qu’il faut être levé sur la pointe du pied pour le commencer ; mais comme j’ai donné dans ma premiere Partie l’intelligence pour le faire, & qu’il ne me reste plus que de vous instruire sur la maniere d’y faire les bras ; je vous dirai seulement, que, lorsque vous le commencez ayant les pieds l’un devant l’autre à la quatriéme position, par consequent un bras opposé qu’il faut faire votre premier mouvement : pour lors ce bras qui est opposé doit s’étendre de haut en bas, & l’autre dans le même tems vient de bas en haut ; mais ne change pas au second saut : ensuite en faisant le troisiéme qui est un assemblé, vous laissez tomber vos deux bras à côté de vous ; puis vous faites un petit mouvement de la tête en la baisant, & vous la relevez de même que les bras, lorsque vous faites un autre pas comme de Bourrée, ou tels que la Danse le demande ; cette petite action, quand elle est faite à propos donne beaucoup d’agrémens, mais sur tout point d’affectation.
La Peinture qui retrace à nos yeux les images les plus sortes ou les plus riantes, ne les compose que des attitudes, du mouvement des bras, du jeu des traits du visage, qui sont les parties dont la Danse est composée comme elle.
Et pource que le visage d’vne Dame est le premier obiect qui attire les yeux des regardans pour iuger de sa grace, il faut en premier lieu s’estudier à luy bien placer la teste & regler sa veuë, qui doit tousiours estre esgalle de sa hauteur en dansant, puis luy faire mettre les pieds assez pres l’vn de l’autre, les pointes ouuertes, & ainsi la tenant par les deux mains, luy faire faire quelques demarches graues & en droicte ligne, pour luy aquerir l’air auec lequel elle doit aborder ou receuoir vne compagnie, cela gaigné qu’elle aprene à faire la reuerence en ceste sorte. […] Premierement apres qu’on aura fait vne reuerence de pied ferme auant qu’aborder vne compagnie, comme il a esté dict cy dessus, il faut selon que les personnes seront placees porter (chemin faisant) vn pas de costé en se tournant vis à vis de ceux qu’on saluë, que si la compagnie est à main droicte, que ce soit du pied gauche, & si à gauche, du droict, & en mesme temps glisser tout à loisir l’autre deuant, & sans s’arrester sur ceste action, apres auoir doucement & bien peu plié les deux genoüils, il faut faire releuer de mesme qu’on aura descendu, en glissant comme insensiblement le pied qui se trouuera derriere, duquel on fera le premier pas pour continuer son chemin ; On doit au surplus faire exercer souuent ceste mesme reuerence sur l’vn & sur l’autre pied, & faire cognoistre qu’il est tres à propos de la faire de ceste sorte en presence de ceux auec lesquels on s’entretient, à fin qu’aux occasions on ne soit pas surpris, & qu’auec vne grace asseuree on puisse s’en acquitter dignement. […] Et lors qu’on sera paruenu à celuy qui occupe la derniere place du bransle, faut tourner sur la main gauche, & reprendre à peu pres le chemin qu’on aura faict en relaschant la main du costé, & ouurir les bras, pour mener auec plus de liberté, & ainsi on pourra finir par vne reuerence, & laisser la compagnie en bel ordre, ce qui se doit faire en cadance, mais auparauant la reuerence, on peut finir en ceste sorte. […] Ioint que ce n’est pas icy qu’vn essay que i’ay resolu faire gouster auant que d’entreprendre d’auantage, & n’attens que l’honneur des commandemens de ceux en faueur de qui ie me donne au public, pour traicter plus au long vn sujet que leurs merites authorisent si dignement, & l’annoblir d’autre sorte de danses, tant pour le contentement des plus curieux, que pour le soulagement de ceux qui font profession de les enseigner, & bien que ie face en cela, comme en toute autre chose, vne humble confession de mon insuffisance, si esperay-ie qu’outre que la gloire que ie me suis promise en les obeyssant, me pourroit rendre aysé tout ce que tout le monde pense tenir de l’impossible.
Ce bon Roi99 avait une sorte de passion pour ce genre d’amusement.
Le propre de ces sortes d’erreurs est de cacher la véritable route qu’on doit suivre.
Ma d’altra parte, considerando che il Minuetto, sorto tra bassi natali, cioè tra’ Contadini d’Angiò, Provincia della Francia, i quali senz’alcun artifizio e quasi naturalmente lo ballano, e ridotto poi in miglior ordine e vaghezza sotto Luigi il Grande, abbia incontrato una tale felice sorte, che da vile, umile e basso ch’egli era, per tratto di tempo è divenuto così pomposo, che fattosi del tutto dimentico della sua infima condizione, oggidì ritiene ed occupa il principal luogo tra la danza nobile.
Prendre plaisir à être spectateur ou spectatrice des danses, c’est leur donner une sorte d’approbation, et par là y participer en sa manière. […] Il est si conforme aux principes de la religion et si solidement prouvé par les saintes Ecritures, qu’il ne peut être que très-utile de le mettre sous les yeux des catholiques : « S’il est besoin de se trouver aux compagnies quelquefois, il le faut faire prudemment, et selon que nous sommes enseignés, regarder avec discrétion quelles sont les compagnies que nous voulons fréquenter ; car il n’est pas permis de se réunir à toutes sortes de gens, de peur que tombant dans la compagnie de gens déréglés, l’on ne communique au mal, et que de mauvaises paroles ou actions on n’en remporte quelque vice… Il faut user du conseil que les anciens conciles donnoient jadis aux chrétiens quand ils seroient à quelques noces, qu’ils mangeassent sobrement et honnêtement ; et les tables étant levées, si les ménétriers entroient pour commencer les danses, qu’ils partissent de là.
Le long des fenêtres courait une sorte de colonnade. […] En d’autres termes, la pantomime serait une sorte de musique silencieuse, une harmonie des mouvements adaptés à la circonstance, car il y a de l’harmonie en tout : l’harmonie des sons qui est la musique, l’harmonie des couleurs, l’harmonie des pensées et l’harmonie des mouvements. […] Je répondis que c’était à des danses de cette sorte que j’avais pensé en lui écrivant, car ces reconstitutions devaient l’intéresser plus que ce qu’elle avait vu au théâtre.
Le Saint-Esprit, parlant en particulier dans la livre des proverbes, des personnes de l’autre sexe dont la fréquentation et les entretiens sont plus dangereux, parce qu’elles sont plus portées et plus propres à séduire ceux qui ont l’imprudence de s’arrêter avec elles, dit de ces sortes de personnes : (Prov. c. 5, vv. 3 à 8.) […] Si on peut dire avec le Saint-Esprit, que les pas de ces sortes de personnes s’enfoncent jusqu’aux enfers , (en ce sens que, n’y tombant pas tout d’un coup, du moins ils y descendent comme insensiblement et par degrés,) combien doit-on craindre, en s’attachant à elles, de descendre avec elles dans les enfers où leurs pas les conduisent ! […] Ces sortes de familiarités passent souvent dans le monde pour des choses indifférentes et sans danger ; cependant le Saint-Esprit nous dit que se les permettre, c’est cacher le feu dans son sein, et prétendre en même temps qu’on ne sera pas brûlé.
Faisons défenses à toutes sortes de personnes, de quelque qualité & condition qu’elles soient, d’en introduire d’impression étrangere dans aucun lieu de notre obéissance ; comme aussi à tous Libraires, Imprimeurs & autres, d’imprimer, faire imprimer, vendre, faire vendre, debiter ni contrefaire ledit Ouvrage ci-dessus spécifié en tout ni en partie, ni d’en faire aucuns extraits sous quelque prétexte que ce soit, d’augmentation, correction, changement de titre, ou autrement, sans la permission expresse & par écrit dudit sieur Exposant, ou de ceux qui auront droit de lui, à peine de confiscation des exemplaires contrefaits, de quinze cens livres d’amende contre chacun des contrevenans, dont un tiers à Nous, un tiers à l’Hôtel-Dieu de Paris, l’autre tiers audit sieur Exposant, & de tous dépens, dommages & interêts.
Dopo di aver ballato detti figuranti ventiquattro battute, o più, o meno, il Ballerino vien fuori con un “a Solo”, o con un “Duetto”, e si ballano altre tante battute, al più 32, che più di tanto non può ballare un Ballerino, una Ballerina, e se sen trovano chi ne balla di più, sono que’ che, non essendo sua spezione simil sorte di Danza, van facendo le aplomb, le “attitudini”, cose che occupano molta musica, e niente ballo: in tal guisa vi si puol con franchezza ballar più di ventiquattro o 32 battute; ma se le aplomb fossero adattate alla quantità della Musica, certa cosa sarebbe, che riuscir non potrebbe ballar più delle già dette battute.
L’autre est cet étonnant Sauteur, Qui, d’une si belle hauteur, Se culebute, et pirouette, Sans toucher de pied, main, ou tête, La Terre, en aucune façon, Et qui marche, encore, tout de bon, Sur les mains, de la même sorte, Qu’un autre, sur ses pieds, se porte : Dequoi chacun tout étonné, Croit qu’il s’est, au Diable donné.